[Waylander] Mes critiques en 2009

Modérateur: Dunandan

Re: [Waylander] Mes critiques en 2009

Messagepar Tyseah » Mar 04 Aoû 2009, 20:02

Bonsoir, bienvenue dans le monde de la critique! N'oublie pas de bien indiquer le TITRE du film critiqué (car si l'image disparait, on ne sait pas quel film tu critiques) et pour The Aviator, je n'ai pas vu de note. (Bon j'ai pas lu la critique donc peut-être est-elle cachée dedans? :eheh: )
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Là-Haut - 9/10

Messagepar Waylander » Mar 04 Aoû 2009, 23:08

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LA-HAUT

L'intro :
Carl gamin face à son "idéal" , son "dieu" vivant : Un grand aventurier : l'explorateur par excellence. Direct on développé un gout de l'aventure chez le perosnnage et ça parle à presque tout le monde (étant môme on rêve d'aventure, de bouger, de vivres des trucs incroyables et souvent on se construit un idéal (je dis construire parce qu'on a tendance à idéaliser et à tout grossir. Même adulte.)
Bref, encore un mioche muet, timide et réservé qui rencontre son opposé : une fille pleine d'entrain, dithyrambique, joyeuse, aventurière et très rêveuse. L'amitié devient amour. S'ensuit une longue séquence sans paroles avec la construction du couple (le mariage), les sorties, le foyer, etc...C'est beau, c'est amusant et d'un coup ça sombre : pas d'enfant possible. Le couple vieillit et la femme finit par mourir sur un lit d'hôpital.
Je sais pas vous mais ça m'a ému à fond. Genre la vie quotidienne qui détruit un rêve (celui qu'ils avaient depuis tout petit) : celui de partir vivre an Amérique du Sud, près du "poumon" de l'aventure, en haut d'une falaise près d'une chute d'eau. Le truc que de très nombreuses personnes voudraient : l'échappée sauvage, le sentiment de liberté total, le sentiment de "vivre" quelque chose d'extraordinaire, qui clouerait le bec à la routine, aux soucis matériels et économique etc... C'est d'ailleurs ce facteur en montage rapide que l'on peut voir : pneu qui crève, arbre qui tombe sur le toit de la maison et à chaque coup ils doivent casser la tirelire qui contenait leurs économies pour faire leur voyage... Qu'on me dise pas que cette introduction n'est pas sublime et évocatrice pour la plupart des gens. Qu'on me dise pas que c'est pas un minimum "adulte" de commencer ainsi un film d'animation qui, à la base , se trouve être pour enfant.


Un personnage principal vieux, grabataire, face aux évolutions du monde et du temps (la maison "unique" au milieu de construction de bâtiments, building etc..).
Un vieux qui reste enfermé, près de toutes les affaires de sa femme (livre d'aventure, photos, tableau représentant le lieu "onirique" etc...).
Le désir de ne pas s'éloigner de tout ça donc de ne pas faire le deuil, de ne pas continuer à vivre. Se reclure du monde sur qui on rejette tout jusqu'à ne plus être aimable, devenir limite méchant. Puis l'envie de fuir, de partir, d'essayer une dernière fois de réaliser son rêve et surtout celui de sa défunte femme : s'envoler pour l'Amérique du sud face à un monde entrain de changer, face auquel il ne gagnera pas.

Rencontre avec un scout encore tout jeune , rêvant lui aussi d'être un grand explorateur puis finalement c'est parti ! Direction l'aventure dans la jungle avec bien sûr une amitié qui va se renforcer, des liens qui se vont se créer etc... Les chiens sont marrants (le coup de la voix du Dobermann j'étais plié en deux). Bon après comme d'habitude ya des scènes assez drôles, c'est bourré de plans hallucinants (les paysages sont bluffants, l'animation parfaite , c'est super joli quoi).


L'idéal du début du film est vite "cassé : Le grand explorateur dont Carl fantasmait les aventures étant môme se voit devenir un type avide de reconnaissance (il se fait vieux et s'est fait ridiculisé par le passé) et de pouvoir. Il veut capturer un grand oiseau. Une femelle avec des petits. Carl et le gamin aidé du chien vont donc tout faire pour empêcher ça. Petit délire écolo. Notion de l'idéal brisé car idéalisé. Putain je trouve ça intelligent et fin. Pour un film d'animation pour gamin quoi.

Ce qui est très touchant aussi c'est quand Carl relis le bouquin d'aventure et voit écrit à la fin " J'ai vécu une belle aventure avec toi. Tu es désormais prêt pour une nouvelle", signé par sa femme. Là il reprend confiance, il repart à l'aventure mais pour décoller il doit jeter des objets lourds et là, scène bourrée de significations : Il se débarrasse de tout ce qui le trainait vers le fond. Tout ce qui le rattachait à sa femme et à sa mort. Il peut donc partir. Il est prêt. Encore plus à la fin quand la maison part , qu'il ne peut la rattraper et la contemple en souriant.

Il deviendra un père pour le gamin (qui au fil de l'histoire on comprend plus ou moins que son père n'est pas présent). D'ailleurs le générique est une putain d'idée parce que :

1- On voit en photo collé sur des pages d'un livres : l'évolution des deux protagonistes plus le chien

2- chaque photo sert le crédit écrit au-dessus ou en-dessous : genre si la photo représente le vieux près d'un feu contant une histoire au gamin et au chien, à côté est inscrit "scénariste : JOhn machin-truc"". 8)

Un excellent Pixar auquel je reprocherais juste un certain manque de rythme et d'aventure dans la jungle. (et un peu trop de chiens qui parlent :mrgreen: )

Sans oublier la compo de Giacchino qui est très "Lostienne" je trouve et un thème principal merveilleux, à l'ancienne, qui fait de suite penser aux années 50.
9/10.
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Affranchis (Les) - 9/10

Messagepar Waylander » Mar 04 Aoû 2009, 23:12

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LES AFFRANCHIS

C'est ça que j'aime chez Scorsese (et ses scénaristes) : raconter l'histoire -selon trois étapes- de mafieux et gangsters sans tomber dans la facilité, c'est à dire : rendre les "méchants" touchants et humains. Ya une mode en ce moment (American ganster, Mesrine, Public ennemies) qui est de faire passer les flics pour des méchants très cons et faire l'apologie du braquage en le justifiant par des principes de vies etc...
Scorses prend le monde de la mafia et concocte un truc façon : ascension-déclin-rédemption (ou pas ..genre Raging bull). Jamais ils montrent ses personnages avoir des sentiments réels et profonds genre humanisme ou amour véritablement attentionné : ses protagonistes sont tous des machos en puissance, matérialistes, égoïstes, menteurs, violents etc... Et je trouve ça très juste et moral. Bon faut pas non plus faire ça tout le temps mais étant donné que c'est un maître à la réalisation on s'en tape.
Comme d'habitude le casting tue, les acteurs ont du être dirigés de main de maître, le scénario est excellent et ya matière faut dire : l'entrée dans la mafia italienne new-yorkaise d'un jeune garçon ambitieux d'origine irlandaise : son ascension : les coups, les amis, l'épanouissement du mec : argent, pouvoir, magouilles avec les flics, sa vie familial, son emprisonnement très cool , sa chute dans la drogue ainsi que sa femme et là tout par en couilles. Ce qui bien aussi c'est de montrer rapidos que la drogue commence à arriver dans les rues et que ça ne plait pas à Paulie, genre de Parrain. Encore un aperçu au second plan bien sûr, de la fin d'une certaine mafia, avec ses valeurs etc... (qui déjà en arrivant aux USA s'étaient bien dépravée) .C'est la voix-off qui fait le lien ou explique en détails des éléments qu'on ne voit pas forcément donc elle est très utile et justifiée. C'est un peu le "rythme" du film. Les arrêts sur image (genre photos) sont nombreux et donnent vraiment un aspect album de photos souvenirs à une histoire très encré dans les relations (qu'elles soient familiales ou mafieuses).

Sinon niveau costumes, voitures,époque c'est toujours parfait.

Un excellent film. 9/10
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Léon - 9/10

Messagepar Waylander » Mar 04 Aoû 2009, 23:14

Image

LEON

Voilà bien un film qui me correspond et qu'il faut voir pour comprendre une partie de ma personnalité et c'est peut-être pour ça que j'aurais du mal à être objectif sur ce Besson parce que niveau réalisation il n'y a rien d'innovant ou d'extraordinaire mais les thèmes et le scénario ne l'obligeait pas de toute façon. Film intimiste plutôt que film d'action (on a trois scènes et demies de guns fight , réalistes, loin d'être abusés à la John Woo mais bon la comparaison n'a carrément pas lieue d'être). Ici c'est fin, posé, tout en lumière et/ou en ténèbres (Besson maitrise quand même ce genre de choses : les passes-passes de jour/intérieurs sombres cf: voir la séquence de Léon qui tue les Chinois et le bras droit de Gary Oldman où Jean Reno passe très vite entre deux endroits peu éclairés. Putain quel style. Ou encore le plan où, derrière "Fateman" qu'il braque avec un couteau en sortant juste sa main et sa tête de l'ombre derrière lui et qui repart, pas d'un coup non, mais d'abord son visage, ensuite lentement sa main qui tient le couteau... 8O ). La photographie est vraiment top : les intérieurs chauds et lumineux, la ville de New-YOrk... C'est un bon film intime porté par une histoire d'amour impossible mais hors du commun. Un tueur parfait, benêt, naïf, enfant, qui, après un terrible drame est parti de chez lui pour aller se planter à New-York et devenir tueur à gages. Plus précisément "Little Italy", où grandit en partie Scorsese et où beaucoup de ses film ont ce lieu en arrière plan. Une petite fille , issue d'une famille de cas sociaux ; paumée mais tellement mature et intelligente. D'un côté Léon, LE tueur qui ne dort que d'un œil, passe son temps chez lui à s'entrainer et boire du lait : un manque d'amour certain, un manque de maturité touchant (normal: privé de sa famille et sa défunte petit amie il a dès 19 ans rejoins Little Italy pour suivre son dur entrainement de tueur à gages pour un mafioso italien qui l'a, on le comprend, privé d'attaches et privé de vivre une vie normale pour en faire une machine à tuer implacable) et de l'autre donc cette Portman attachante, et pleine de joie de vivre malgré tous ses soucis (père dans la drogue et en relation frauduleuse avec des flics ripoux, mère prostituée, grande sœur obsédée par son cul et son poids) grâce à son petit frère qui comem elle dit en pleurant "Ne fais jamais rien de mal et me fais des câlins tout le temps". Finalement elle aussi était en manque d'amour de la part de ses "parents" et une fois son petit frère mort, tué accidentellement par un flic ripoux, de qui d'autre pouvait-elle tomber amoureuse innocemment? De Léon. Le solitaire reclus. Forcément impressionnant et curieux pour un enfant que ce genre de personne qui laisse facilement penser qu'ils ne sont atteints par rien. Invincibles et à part alors que souvent, le solitaire ne l'est pas vraiment par choix. C'est souvent une excuse pour ne pas affronter la vie réelle. Le monde. La foule, et donc, au final, avoir des sentiments un jour ou l'autre suite à une rencontre. Qu'elle soit amoureuse ou amicale. Ça affaiblit.
Et pour Léon qui a subit une fois un tragique final amoureux, l'idée de replonger dans une exaltation affective est or de propos vu son métier et son passé. Il a tout reporté sur une plante qu'il chérit et décrit comme "une amie qui ne pose pas de questions et n'ennuie pas". Jusqu'au jour où la rencontre a lieue. Jusqu'au jour où il décide d'ouvrir sa porte à Mathilda et de ce fait, prouver indirectement qu'il est attaché à elle, qu'il veillera sur elle jusqu'au final. Dans cette version longue, que des scènes intimistes en plus qui ajoutent vraiment quelque chose :

- Mathilda qui joue à la roulette russe face à Léon qui sait que le flingue est chargé et qu'elle se tuera MAIS qui répond tout de même à la petite qu'elle ne compte pas pour lui. Le dilemme : Soit il la sauve et avoue directement qu'il l'aime soit il la laisse se tuer, et s'il a mentit, il vivra le reste de ses jours sans avoir déclarée cette amour et continuera donc sa vie minable. J'ai adoré cette séquence.

- La scène du restaurant : Mathilda qui fête son premier contrat , qui boit du champagne avec Léon (direct ça rend le perosnnage faillible et humain : lui qui ne buvait jamais et menait une vie très sévère se voit incapable de résister à faire un truc normal le temps d'un repas) mais ce qui suit est troublant : Portman s'avance vers Léon en exigeant un baiser de cinéma devant tout le monde. Léon refuse, troublé et très gêné. Scène utile qui pourrait passer pour tendancieuse aux USA (c'était pareil pour une scène coupée d'American History X...Parfois je me dis que la mentalité américaine est juste bizarre...) alors que moi j'y vois un amour perdu, immature, innocent, qui se cherche. Deux "enfants" liés par la vie, par les sentiments, par un passé dégueulasse et désillusionné si tôt pour les deux protagonistes. Tout ça les rend en réalité bien plus responsable qu'on ne le pense et ce sont ces évènements qui les ont rendus "étrangers" au monde, à une vie normale.

"La vie c'est comme ça tout le temps et juste quand on est gamin?"

"C'est tout le temps comme ça".

Un amour que va d'abord tenter de rejeter Léon en doutant et en voulant tuer Mathilda pendant son sommeil. Trop tard. Les sentiments sont déjà en marche et grandissent de jour en jour. Jusqu'à revenir d'un mission , blessé, parce que moins concentré, moins attentif, Mathilda envahit donc déjà ses pensées et son cœur.


Bref je m'étale et j'ai l'impression de parler dans le vent. J'ai adoré. Je surkiffe même si ya quelques clichés (le flic ripoux, le gentil tueur). Oldman joue vraiment bien (le coup de pilules je m'en remettrait jamais...).

Le score de Serra tue.

Et que dire du final ou Mathilda retourne finalement à l'école, et creuse un trou en face pour y mettre la plante de Léon "afin qu'elle prenne ses racines et vive vraiment" (parallèle direct avec Léon qui sauve Mathilda et lui dit "Tu m'as redonné gout à la vie, je veux dormir dans un lit et prendre racine"... :cry:


Fin : Travelling vers la haut d'un groupe d'arbres, puis d'une étendue d'eau et au loin New-York.... ou comment montrer que la ville de NY est envahie depuis le début par la violence, les mafias, les tueurs, la corruption , des bâtiments qui bouchent la vue sur tout ce qui pourrait relier l'homme à la terre et qui enferment des milliers d'entités qui se marchent les unes sur les autres. Mathilda qui répète souvent dans le film "Seule, je serais morte ce soir". Puissant, intime, touchant, attachant, ce film est pour moi le plus beau Besson et une critique sur les States assez discrète et cachée. Pour finir faut aussi se rendre compte que les scènes d'actions pètent vraiment bien ( le shotgun bout portant dans la baignoire ça me traumatisera toujours autant) et les quelques délires de Gary Oldman sont bien tripants (les gelules , ses colères, le coup du " Il a dit, restez pas dans le couloir" en tirant sur une porte vitrée derrière une vieille femme qui se plaint du boucan)


9/10.
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Monstres & Cie - 10/10

Messagepar Waylander » Mar 04 Aoû 2009, 23:17

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MONSTRES ET CIE


Mon Pixar préféré.
Des personnages attachants, un scénario aux divers métaphores (Pixar est imbattable sur ce point et bien d'autres) : les monstres qui récoltent le cris des enfants pour leur donner de l'énergie : Le temps passe, les enfants perdent plus vite leur insouciance et leur innocence (genre d'analyse de notre monde où l'accès simpliste aux communications et aux médias permet -malheureusement- de vite se rendre compte de ce qui se passe dans le monde, de "voir" ce que notre vie ne nous permet pas de vivre etc...Tous ces élément contribuent à cette précocité. La violence envahit les dessins-animés, les films, les informations au journal de 20h etc...). Ainsi nos deux protagonistes hilarants se retrouvent avec une petite fille "échappée" du monde des hommes pour se confronter à l'univers des monstres : sortis des placards, ou sous les lits, qui n'a pas un jour, enfant, vérifier sous celui-ci pour voir s'il n'y avait pas un croquemitaine? Voir si Cocotti n'attendait pas le bon moment pour nous sauter dessus?
Ces monstres sont une partie (étaient) de la vie d'un môme parce que d'une façon ou d'une autre ça le forge : Oubliant ses peurs le gamin affronte le monstre et ouvre le placard ou vas sous le lit ou éteint la lumière avec courage. Comme tous ses contes du chevalier qui défie le dragon. C'est une passe dans nos vies et on peut constater que tout ça se perd. On murit plus vite, d'une autre façon et trop rapidement nous sommes confrontés aux réalités négatives du monde. Là-dessus le trio vit ses aventures et "Kitty", le grand poilu , s'attache finalement à "Bouh". Une belle histoire, émouvante aux parallèle flagrants et importants. Comme cette fin, ce dernier plan où Sulli rouvre la porte de Bouh (fabriquée par son ami) e hors-champ nous entendons la petite qui dit "Kitty?" fondu noir.Fin. :mrgreensad: Ou comment dire par-là que notre âme d'enfant doit être disponible à n'importe quel moment parce quelle est nécessaire et vital si l'on veut combattre nos mauvais sentiments, nos mauvaises pensées, notre pessimisme ou notre négativité.

Concernant le visuel c'est parfait : les animations, les poils du monstre, les couleurs... Ça juste un peu vieillit dans les détails de fond et les textures un peu trop vide parfois.

La séquence avec le Yeti est excellente et sous la neige Sulli explose de réalisme. La scène dans le gigantesque hangar de portes est ahurissante et vraiment prenante (on ressentirait presque la vitesse des portes sur les rails qui les transportent et la HD prend toute son ampleur). Dans le film ya des références : hommage à Ray Harryhausen ; à la fin quand Bouh montre ses jouets à Sulli (putain c'est touchant) on voit le poisson "Némo" et yen a pleins d'autres que j'ai plus en tête.

Le monde de Monstropolis est -évidemment- calqué sur le nôtre : Même mode de vie, même principe de société : travailler, remplir de la paperasse ( :mrgreen: ), on tombe amoureux , on pointe au chômage etc... Faut que je le revois à tout prix.

Pour le moment de Pixar je hais juste "Cars". J'ai pas vu 1001 pattes et les Toy story. J'adore Wall-e. J'aime bien Nemo mais trop enfantin. Je pourrais faire l'apologie des Indestructibles pendant des heures. Ratatouille juste bien. Monstres et cie : un chef d'oeuvre avec un dernier plan des plus poétiques (je parle du plan en lui-même mais aussi de la signification que j'en fais personnellement et la voix de la petite fille hors champ).... Les poils de Sulli ahurissants de détails , les couleurs éclatantes, la netteté parfaite... :love:

10/10
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2009

Messagepar jean-michel » Mar 04 Aoû 2009, 23:23

des belles critiques, et je suis d'accord avec les sentiments que ton laissé ces films, car ils mon également touché...même le pixar qui d'habitude est un cinéma qui me laisse froid.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2009

Messagepar Scalp » Mer 05 Aoû 2009, 07:00

Monstre et Cie c'est le seul pixar auquel je fous plus de 8/10 8)
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2009

Messagepar Waylander » Mer 05 Aoû 2009, 07:29

Le seul ? Sans cœur va ! :x :eheh:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2009

Messagepar Scalp » Mer 05 Aoû 2009, 07:34

je lui fout même 9.5/10, par contre les autres ça varie entre 5/10 et 7/10 ( ce qui est deja bien ).
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New York New York - 7,5/10

Messagepar Waylander » Mer 05 Aoû 2009, 07:37

Image

NEW YORK NEW YORK

Quelle virtuosité ! Les décors de studios à l'ancienne très reconnaissables et c'est voulut (ex : la scène dans les bois en hiver) , l'éclairage souvent très coloré (ainsi que les vêtements, démesurés : les grandes vestes aux épaulettes très larges, les pantalons amples) , les plans de grue très présents totalement grandioses , les chansons et les séquences de concerts entrainants, un effet comédie musicale façon ancien Hollywood...
De Niro comme d'habitude talentueux dans son rôle de musicien sûr de lui, prétentieux, menteur, colérique, fou amoureux mais égoïste et très égocentrique.
L'histoire des ces deux artistes qui, au départ, sont vraiment opposés mais vont se rapprocher grâce à leurs talents respectifs. Le titre "Punch drunk love"a aurait bien plus collé à ce Scorsese qu'au PTA devant lequel je n'ai vu aucune "ivresse". Ici c'est de l'amour parfois fou, joyeux ou au contraire une folie destructrice.
Le coup de sa femme, qui sans lui, à grimper les échelons et devient très connue dans la chanson, qui se met en scène pour chanter un truc sur les happy-end au cinéma c'est phénoménal parce que le film est loin de se finir bien. Même si en fait c'était inéluctable. C'est une séparation comem j'avais je l'avais vue.
De Niro appelle son ex-femme au téléphone et lui dit de sortir le rejoindre devant la porte de sortie de la salle du grand restaurant pour manger chinois. Elle accepte. Lui se trouve face à la porte de sortie, sur un trottoir, il pleut légèrement. Il s'allume une cigarette. Elle arrive face à la porte "EXIT" et la regarde intensément. De Niro attend toujours et on voit qu'il "pense" lui aussi avec un petit sourire. Elle fait demi-tour avant même d'être sortie et prend un ascenseur. Lui comprend (ou à peut-être finalement juste la même réaction) et s'en va, marchant dans la rue.


Leur relation est très contradictoire parce que même si son personnage aime la chanteuse, il préfère la musique et son saxo. Il est brutal, très mal poli, macho, mais il a beaucoup de charme : il est avenant, talentueux, sûr de lui, confiant, aventureux et imprévisible. Comme on le voit assez souvent, elle est parfois gêné du comportement de son mari en public et le sauve régulièrement d'embrouilles qui auraient pu niquer sa carrière mais , à l'inverse, on perçoit facilement dans on jeu le malaise. C'est vraiment un coup de maître de la part de Scorsese d'avoir voulut faire un film façon ancien Hollywood tout en enlevant les côtés irréalistes d'une histoire d'amour toute parfaite et une fin heureuse débile.

Bon j'ai vu la version de 2h10 je crois. Sur le dvd ya la version longue. Elle est voulue par le réalisateur? Elle a de l'intérêt?

7.5/10
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2009

Messagepar Scalp » Mer 05 Aoû 2009, 07:38

Jamais vu ce Scorcese et y m'attire pas du tout.
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Train sifflera 3 fois (Le) - 7/10

Messagepar Waylander » Mer 05 Aoû 2009, 07:43

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LE TRAIN SIFFLERA TROIS FOIS

Franchement pas mal du tout.
Une tension palpable et omniprésente, une attente tout en suspens (plan des rails qui annoncent l'arrivée du train et de Frank Miller, les horloges qui indiquent l'heure un peu partout : montre à gousset, horloges etc...).
Un shérif qui a peur (cette appréhension des évènements se lit sur son visage et dans ses réactions tout le long du film et il l'avoue même à son bras droit, qui pleure dans une scène par désespoir (personne ne veut l'aider à affronter les bandits pour plusieurs raisons ; parfois compréhensibles, parfois complètement égoïstes). Un homme, un vrai, animé par des valeurs, des principes et une notion de dignité que beaucoup oublient.
Des relations fouillées (Gary Cooper et sa femme et son ex , une mexicaine, chapeau pour ce rôle d'ailleurs ou encore les relations entre lui ;son bras droit; son mentor ou encore les citoyens du bourg. Tout en profondeur. Je pense que le film critique pas mal
la citoyenneté et la manque d'altruisme des gens en général dès qu'il arrive un pépin : on rejette tout sur l'homme payé pour faire régner l'ordre sans se préoccuper du fait qu'il soit seul. ON veut vivre tranquille et tant que c'est le cas tout va bien. Arrivent les soucis et les personnes concernées prennent plein la gueule. L'histoire, à l'inverse, prône le courage, l'altruisme, la loyauté etc..ça peut paraitre redondant mais c'est important. Le personnage principal aurait pu partir (puisqu'il venait de se marier et d'être remplacer) mais il préfère resté et affronté. Pareil : son ex (la mexicaine) qui dit à la femme de Cooper " Si vous l'aimiez vous resteriez pour vous battre à ses côtés".
Un point que les femmes ne comprennent pas toujours chez les hommes. On est des mecs nous. On des couilles :mrgreen: . On va au bout. Parfois on fait même passer nos professions, nos passions, ou nos principes avant la vie en elle-même : femme, enfant, foyer.

Dans son processus le film fait beaucoup penser au 3h10 pour Yuma.


On repère un Lee van cleef tout jeune, muet, mais déjà bien charismatique (son fameux regard).

Juste dommage que le film soit en noir et blanc mais là encore c'est moi. J'aime trop profiter des paysages dans un western et en N et B c'est pas trop ça. Gary Cooper excellent. Le film possède des plans vraiment sympas

La fin est toutefois très "happy-end" mais ça doit être l'époque qui voulait ça.

7/10.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2009

Messagepar Waylander » Mer 05 Aoû 2009, 07:46

Scalp a écrit: Jamais vu ce Scorcese et y m'attire pas du tout.



C'est loooonnngggg et c'est souvent soporifique mais faut le voir. POur les décors studios, l'histoire bien iconoclaste pour l'époque et surtout ce que voulais faire le réalisateur avec ce film (briser les codes hollywoodiens - en les utilisant toutefois - ). C'est un véritable Scorsese mais on sent que l'écriture a due être désastreuse (la plupart des scènes sot improvisées et ça se voit sur pas mal de dialogues).
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Jeanne d'arc - 7,5/10

Messagepar Waylander » Mer 05 Aoû 2009, 07:47

Image

JEANNE D'ARC

Quelle surprise ! Attention spoilers possibles.

Je ne m'attendais pas du tout à ça. Un savant mélange de "Braveheart" (batailles, violence et intrigue) et de "The last temptation of the Christ" (pour le personnage principal, son ambiguïté et l'ambiance du film : mystique, presque onirique, limite fantastique) Je parle surtout d'influences , je mets rien au même niveau attention.

Sincèrement les 4 premières minutes sont complètement à côté de la plaque : la petite Jeanne sort d'une église après s'être confessée et cours dans l'herbe, passe au-dessus d'un ruisseau etc...ça fait très "La petite maison dans la prairie" ou "Candy" sur une musique en parfaite harmonie avec l'image...Affreux quoi. Trop démonstratif à mon goût.

Sinon par la suit on a droit à un casting excellent : Besson a réussit à avoir Faye Dunaway quoi et pas pour rien en plus. La mère du "Dauphin" (Malkovich : interprétation simpliste comme le personnage finalement peu présent dans le film) à la fois sévère, opportuniste et aimante. Une sorte de traitresse imperturbable et froide par moment.

On voit aussi les seconds couteaux (mais qui , hélas, ne servent à rien d'autre que montrer que Jeanne d'arc avait des disciples à la manière de Jésus. Icône christique que cette Pucelle et cette connotation reviendra dans beaucoup de scènes) : Vincent Cassel au character design ridicule (la coupe de cheveux et les vêtements de son entrée en scène), Pascal Greggory presque méconnaissable, Tchéky Karyo nickel mais bon il reste le même dans tous ses rôles ou presque, et Dustin Hoffman en personnage mystique final : sorte de conscience de Jeanne pour les athés et Stan pour les croyants. Pour les plus simplistes : juste un confesseur imaginaire. En out les cas son rôle est inquiétant et il est plus important qu'on ne le pense puisque c'est lui qui révèlera à Jeanne ses propres failles, ses peurs, ses contradictions etc... Il instaure aussi un mystère indéniable en apparaissant que vers la fin (les 30 dernières minutes).

Milla Jovovich pour finir : Très grand rôle, puissant, mais fragile (c'est une femme forte : caractère, ambition et répartie mais au-delà son physique reste très féminin (malgré son désir de paraitre "homme" pour l'égalité des sexes dans son combat et se faire accepter) ainsi que son être , entier : au départ très perdue, le regard pété de larmes, désorientée...ça touche.).
Une interprétation qui a du mérite et peu impressionner par son charisme certain. L'affiche vient d'un plan sublime du film et c'est vraiment poignant.

Que dire des costumes, de la reconstitution (finalement peu ambitieuse (pas de plans larges de paysages ou de forts, pas de plans aériens non plu ou peu), de la photographie..L'ambiance grisâtre des batailles et la salissure des armures. Celles-ci sont miroitantes au début et plus on avance plus ça devient sale.

Sinon, le film est un peu court, des traits et des faits pas assez développés du à certaines ellipses cependant compréhensibles et originales ( Jeanne sort d'hallucinations dans sa chambre par exemple et on se retrouve sur son visage d'un coup l'arrière plan change et on se trouve en pleine bataille quelques jours ou semaines plus tard).

Concernant la fidélité historique : je connais pas trop cette période ni Jeanne d'arc mais d'après les seuls document que j'ai lu ça romance quand même un peu. Le truc c'est qu'on ne sait finalement rien ou presque (les seuls éléments certifiés se révèlent des années plus tard être incorrects ou suspicieux) de cette femme.
Cela dit, dans le film le personnage est intéressant. Elle subit un choc très jeune (son village brûlé par les Anglais, sa mère violée et assassinée et le reste de sa famille tuée) donc par vengeance inavouée, s'est-elle inventée une histoire? A t-elle vraiment eue des hallucinations? Était-elle devenue schizophrène suite au choc? De toute façon tout ce qu'lel disait se révélait être juste et ce qu'elle accomplie était , à la manière de Wallace en Ecosse, un combat pour la liberté (dans le film ce qui est bien c'est qu'ils se battent sans jamais sombrer dans le "Libertééééééé" mais se lient à Jeanne par amour. Même les discours de la Pucelle sont loin d'être pompeux mais ça manque un peu de charisme niveau rhétorique).Par la suite , l'ambiance devient vraiment mystique avec ses hallucinations : Elle voit Jésus, un enfant, le Malin, etc...et chaque coup on est projeté dans des scènes psychédéliques sans tomber dans le "gras". Les thèmes de Serra et les chœurs religieux tombent à point et c'est juste parfait.

Le souci c'est que Besson nous ressort son humour dans 3-4 séquences et c'est dommage.

Bon bah sinon j'ai beaucoup aimé malgré certains détails frustrants.

EDIT: ce qui est bien c'est qu'on passe pas trois plombes sur son exécution. Ça aurait été bien trop contemplatif et à connotation religieuse/Christique etc... Tout le long du film on est pas en manque de ce genre d'éléments donc j'ai trouvé ça "juste" de montrer le bûcher le moins possible et de pas entendre de cris.

7.5/10
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2009

Messagepar Eikichi Onizuka » Mer 05 Aoû 2009, 08:07

il faudra que je vois Monstre et Compagnie :D
et ta critique de Léon est magnifique, t'as réussi à exprimer tout ce que j'ai ressenti et même à me faire découvrir des scènes par ta vision du film (quand tu expliques la scène finale). Qu'il en déplaise à certains, c'est certainement mon film préféré :love:
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