[Waylander] Mes critiques en 2009

[Heatmann]

tres d'accord avec ta critique sur the proposition , j aurais peut etre juste mit 9 seulement , par contre pour seraphim j aurais mit 7.5/10 au moin car j ai adorer , un peu plus que sur ton avis bon en meme temps pour les westerns recent , moi j ai super aimer appaloosa ( 8/10 et plus ou moin tres d'accord avec l'avis de scalp ) et pis 3/10 yuma j ai trouver tres bien mai pas aussi top , juste 7 quoi !
biensure open range reste intouchable ..

[Scalp]

Je comprends pas trop d'ailleurs pourquoi t'aime pas Appaloosa, c'est du pur western dans la tradition, avec du gunfight cash pas esthétiser pour faire jolie, des persos vraiment excellent ( enfin sauf l'autre vache de renée ).

[Heatmann]

tout le long de film ( appaloosa ) j ai vraiment senti l'amour que Ed harris a pour le western ... les repliques , l histoire simple mai tellement old west , les personnage aussi caricaturaux qu interressant , harris et viggo enorme de charisme et de classitude , des bad guys patibulaire aux tronches imbiber au JD ... pfff j ai super kiffer , a part c est vrai la grosse renee .....

[Waylander]

Bah le film d'Harris est quand même très chiant et pour pas grand chose les mecs avouez-le. Il se passe rien, ça shott rarement, les perosnnages sont fades, MOrtensen fait du Mortensen, Harris est excellent mais ya rien d'innovant niveau scénario (qui est vraiment limite niais) , Renée on se demande à quoi elle sert dans l'histoire et surtout en tant qu'actrice, ça parle pas, ya des plans de 25 secondes sur Viggo assis sur un tabouret entrain de se faire chier, la duel final est envoyé par la Poste en 2 temps trois mouvements...

Reste une caméra maitrisée, de beaux plans, u nesprit western convainquant mais franchement je le trouve à chier. C'est rare quand je trouve qu'un film est vraiment nase. Désolé pour le coup, on sera amis sur autre chose.

[Scalp]

Bein les westerns, le scénario c'est jamais tres recherché en général. Et le duel final bein y fait super réaliste c'est ça qui est bien justement.

[Alegas]

1001 PATTES

Malgré que le film atteint ses dix ans, on ne peut qu'être ébloui par tant de splendeur visuel : L'univers des insectes explose de mille et une couleur et on ne peut qu'être transporté. Certains détails ont soufferts avec le temps : manque cruel de précision sur les textures et l'animation a un peu vieillit mais ça reste excellent en tout point. Bonne aventure bourrée de scènes vraiment funs, poilantes et encore une fois très inventives. Le coup de la coccinelle qui perd son pote phasme dans des branchages et qui ne le retrouve pas ensuite

Niveau histoire ça reprend évident le héros qui sort de nulle part ; ici c'est encore un type malchanceux et mal intégré au sein de la fourmilière alors qu'il est doué (le mec invente des trucs en deux secondes , ça fonctionne mais tout le monde s'en tape parce que " ce n'est pas dans nos habitudes" "on a toujours fait les choses ainsi on ne va pas changer" etc..). Le souci c'est que ça fait un peu cliché aujourd'hui. Ils reprennent un peu toujours le même genre de perso principal. J'aurais du voir 1001 pattes avant le reste peut-être.


Puis ça enchaine et ça illustre bien un parallèle sur l'esclavagisme avec les sauterelles qui forcent les fourmis à récolter de la nourriture pour eux sous prétexte qu'elles sont plus faibles, plus petites etc... alors que le tôlier sait qu'il a affaire à une espèce très nombreuse et dangereuse...mais pour le moment, ces fourmis n'en savent rien. A la fin, révolte etc...elles sont libres.

Niveau réalisation j'ia trouvé ça un peu fade. Pas bourrés de trucs géniaux comme sur ceux que j'ai vu récemment mais a Bug's life c'était que leur second long donc bon...

Bref, une bonne aventure humaniste pour enfants toutefois malgré les parallèles.
Le tout avec des couleurs éclatantes, c'est merveilleux.

EDIT: Et donc remake des 7 samouraïs.

7/10.

[Alegas]

3h10 POUR YUMA

Un pur western: rythmé, accompagné par un des meilleurs score de Beltrami qui a su retranscrire musicalement l'esprit du western (écoutez le thème "Bible study" vous comprendrez), des acteurs excellents (surtout Crowe qui dégage un charisme aussi important que dans Gladiator : le genre de charisme, ici, qui attraye alors qu'ils s'agit ni plus ni moins d'une enflure...mais pas sans principes), des séquences musclées bien mises en scènes, des personnages très fouillés, très travaillés et attachants. Le film est aussi une bon remake du 3h10 to yuma des années 50. Ya des scènes abusées diront certains...pas plus abusées que dans Open range ou Apaloosa. Le final je l'adore :

Crowe qui bute ses hommes et monte dans le train ; le héros meurt (choix très atypique : généralement le héros survit etc...d'ailleurs dans l'original il survit), on saisit bien que Crowe respectait Bale pour plusieurs raisons. Ils se fascinaient l'un l'autre sans le montrer directement.

La réalisation de Mangold assure puisqu'il reprend beaucoup de gros plans sur les visages crasseux et transpirants à la manière des anciens films du genre les plus connus : On sent que le type aime les westerns et a voulut rendre hommage au genre. C'est pas comme Apaloosa là qui dure 15 plombes pour rien dire, rien montrer et se tarir d'une lenteur intéressante.

8/10.

[zack_]

Reste a te voir Toy Story, et la tu va voir comme c'est du bon même si c'est de l'époque de 1001 pattes.
Pour Yuma, j'en suis pas ressorti convaincu!

[Dunandan]

APOCALYPTO

Après La Passion du Christ, Mel Gibson revient avec un film difficile d'accès , tourné dans une langue quasiment inconnue et parlé par à peine 800 000 personnes au monde. Sans acteurs connus, mais que des gueules de l’emploi et chacun parait investit dans le film, tout est crédible.
Choc des cultures (c'était déjà le cas dans Braveheart puis La Passion du Christ), rude, parfois nerveux et assez violent, Apocalypto se veut avant tout un sacré film d'aventure loin des fleurons du genre avec paillette , grande musique orchestrale et bon sentiments et histoire d'amour chevaleresque. Gibson dresse un long-métrage poignant et percutant où l'image HD Panavision décliné en 35 mm offre une qualité d'image et une profondeur de champ ahurissante. Les effet sonores, les cris des tamarins lions, les oiseaux, le bruissement des feuilles, l'orage, la pluie...le cinéaste a peaufiné dans le moindre détail l'immersion que provoque le film. On est littéralement projeté dans la jungle et on n'en sort que très peu.


La mise en scène est tout ce qu'il y a de meilleur dans le genre avec une multitude de mouvements de caméras dignes des plus réussis. Rien que ça.
Certains plans sont sublimes, d'autres exposent les sujets comme jamais et le directeur photo a très bien sur placer sa caméra dans cette densité végétale réputée impénétrable.
Le film possède aussi quelques ralentis magnifiques et servant habilement quelques scènes magistrales mais le must reste quand même l'ambiance du film et la musique de James Horner qui parait s'être lâcher et débarrasser de pas mal de ses gimmicks sur sa composition.

Encore une fois, Mel Gibson s'est fait attaqué de partout quant à la véracité historique. Pourtant, les sources diverses permettent de se rendre compte que le réalisateur n'a pas tant voulut être fidèle à 100% à l'Histoire mais bien soumettre une sorte d'allégorie de la chute des civilisations dites "grandes et prospères". Il existe tellement d'historiens différents, de livres différents et de contractions sur l’Histoire que personne ne peut prétendre détenir une preuve concrète d'un fait passé. Gibson se permet donc de raconter une histoire touchante et prenante sans pour autant délaisser son fond allégorique et se permet tout de même de mélanger tout un tas d’hypothèses en l'espace de quelques plans juste avant la scène des sacrifices : on peut voir la décadence maya , les esclaves, les ouvriers malades, la peste, la sécheresse, la pauvreté, l'inégalité abyssale, le peuple asservit et aveuglé par les idoles d'argiles, lesprêtres, l'Empereur etc...

Il faut arrêter de chercher la petite bête sur ce style de films: à l'inverse d'un biopic ou d'un fait historique raconté et trahit, Mel Gibson ne fait ici que raconté une pure fiction dans un environnement que nous croyons connaitre or jamais il n'est stipulé que nous avons affaire aux Mayas... topologiquement, on situe le film en Amérique du Sud mais le film ne s'encre nulle part, n'expose pas clairement l'époque ni les lieux et les noms des peuples ne sont jamais indiqués. C'est donc l'humain qui prime dans Apocalypto et c'est ce que le film possède de plus fédérateur : un homme encore jeune qui affronte l'inconnu, la peur, la violence et la folie pour retrouver l'amour et la vie. Le tout avec un savoir faire et un panache crescendo qui fait des 20 dernières minutes les plus importantes du film pur les aficionados de survival.

Gibson verse dans le plan iconique qui marque l'esprit, dans la technique très riche en plans et effets de style tout en restant sobre , régulier et équilibré. Jamais il ne nous assène d'un détail technique récurrent hormis une photo somptueuse et des plans recherchés. Le scope permet des merveilles dans les sous bois et les créateurs nous proposent quelques plans de transitions sur la canopée pour suggérer le temps qui passe. des nuages, un coucher de soleil etc...

Dans Apocalypto on pourrait s'amuse à voir plusieurs influences dont celle de Predator de John McTiernan (qui se fait franchement volée la palme de la meilleure mise en scène course-poursuite en pleine jungle mais de peu. C'est kif-kif mais Apocalypto possède sont lot de focales bien utilisées et de plans composés de mains de maitres afin de bien comprendre plusieurs choses comme la distance qui séparent les poursuivants du fugitif, les directions empruntes et cie). On pourrait parler de la Forêt d’Émeraude aussi et puis, plus tard, d'Avatar de James Cameron qui soit dit en passant pique pas mal de chsoes, d'ambiances ,de plans et de musiques du film de Mel Gibson (James Horner a partiellement repris de A à Z la soundtrack d'Apocalypto, le plan de l'arbre qui tombe ça renvoie direct à la petite scène d'Apocalypto, les effets sonores et la mise en scène parfois vertigineuse et organique. Pour la scène d’ouverture on ne peut pas éviter la comparaison avec The last of the Mohicans qui débutait de la même manière en moins percutant toutefois.

Petit mot sur le passage survival : Personnellement, je trouve que c'est vraiment une des meilleures scènes du genre. Pourquoi ? Parce que ça envoie du lourd niveau rythme, la cavalcade est sévère, le rythme épuisant, on s’essouffle, on est immergé dans cette course contre la montre assez dingue et double puisque Patte de Jaguar fuit d'abord ses poursuivants mais ensuite il court pour sauver sa femme et son enfant à tant à cause d'une forte pluie tropicale. Encore une fois le réalisateur use de subterfuges intéressants pour "expliquer" l'évolution physique du personnage : d'abord bleu puis de nouveau "normal" grâce à l'eau de al rivière puis plein de boue à cause de la mare qu'il n'a pas vu avant de tomer dedans mais dont il se sort de manière inespérée.


Plus tard il se sert de cet avantage/protection pour débarquer avec une ruche bourrée d'insectes style guêpes ou frelons etc...Il utilise vraiment ce qu'il a autour de lui (le poison de la grenouilles avec les épines et la feuille roulée en sarbacane) et son environnement: faune et flore. Comme le jaguar qu'il fuit mais qui va tomber nez à nez avec les chasseurs. Tout porte à croire que la prophétie le protège (ce qui permet de mieux accepter le fait qu'i s'n sorte tout le temps malgré deux blessures importantes et ) comme s'il représentait un nouvel espoir à protéger , pour la jungle, lui et sa femme ,leurs enfants en quête d'une nouvelle vie dans la forêt plutôt que d'aller à la rencontre de l'homme blanc fraichement débarqué sur les côtes. Hautement jouissif là pour le coup et en plus on a un duel graphiquement sensationnel dont la technique renvoie tout le monde se coucher. Court, ultra efficace ,très léché et choc. Nickel.

Le fossé réside dans le ton et la prise de risque. Le "survival" camouflé de Gibson aurait pu être un gros flop (non-doublé, acteurs inconnus et étrangers, violent....). Du putain de film comme on en fait tous les 10 ans (et encore). Tout est bien pensé dans l'écriture : les subtilités liés à l'Histoire sont purement visuelles (pas de tagline d'intro explicatives, pas de dialogues poussifs sur l'époque, qu'est ce qui se passe qui fait quoi quand ..) et le réalisateur s'éprend même régulièrement d'une aura mystique et prophétique qu'il ne cache pas (les indiens et leur "lien" spirituel avec la jungle est passé sous silence mais c'est clair et évident dans les regards, l’atmosphère que dégage le lieu et leur réceptivité notamment lors du début quand Patte de Jaguar "sent" plus les étrangers camouflés qu'il ne les voient ou ne les entend ou quand lors de la poursuite finale il se révèle à lui-même dans une forêt qui connait par cœur et qui l'accepte lui et les siens depuis des génération sans oublier la prophétie de la petite fille ou l'éclipse penchant plus du côté fantastique (pour le peuple ça l'était : ça venait des Dieux).


Les personnages sont touchants, leur relation est bien clair , limpide et n'en fait pas des tonnes. Pas besoin de quantités de texte pour tout surligné et les 20 premières minutes suffisent à offrir un ton léger et agréable parmi la Tribu avec la fameuse veillée au coin du feu et le vieux saga qui raconte une courte histoire lourde de sens. Les traqueurs Mayas sont traités subtilement : ils sont un côté féroce clairement mis en avant et leurs gueules charismatiques et intimidantes laissent parois la place à des dialogues intimistes (le chef et son fils par exemple mais quelques autres membres qui sont réceptifs aux présages et plus impressionnables. La vraie pourriture du film c'est celui que Patte de Jaguar manque de tuer au cm près..."Presque")) Mel Gisbon ne traite pas l’animisme d'une façon ridicule et sans s'appuyer dessus il n'oublie pourtant pas qu'une Jungle c'est une flore envahissante mais aussi une faune omniprésente à laquelle les hommes prêtent des consciences et interprètent des présages. Jaguar noir, serpent, cris hors-champ, tapir...
Des plans qui tuent et un cahier des charges remplit avec une habilité professionnelle exceptionnelle.

La scène des pyramides et de la décadence Maya c’est très glauque, très malsain, et c'est clairement impressionnant : il me semble qu'il n'y pas de CGI et les plans de foules sont scotchant. Je pense sincèrement que nous n'avions pas vus une scène aussi marquante (dans le même genre évidemment) que celle du cœur arraché et ce qui le précède dans Indiana Jones et le Temple Maudit. Les regards complices entre le prêtre et l'Empereur en disent long sur leur pouvoir et la domination/fascination qu'ils exercent. L'éclipse était anticipée. Le film a eu pas mal de mauvaises interprétations de la fin à mes yeux: certains prennent l’arrivée de l'homme Blanc comme celle d'une providence venant sauver les Mayas de leur déclin alors que la citation du début du film indique clairement les positons de Gibson et connote fortement la dispariton de ceux-ci situent à l'arrivée des colons.... Le cinéaste se prend d'empathie pour une tribu perdue dans la jungle donc les gens "simples" et prospères. Certains ont critiqués le coup de l'éclipse parce que selon eux les Mayas s'y connaissaient et l'auraient prévue...bah ce que je dis plus haut appuie justement ce facteur. Ça me parait clair même si c'est flou, sous silence et purement intuitif.

Alors làac'est THE best shot : à l'aide de la Spydercam Gibson fait des merveilles. On peut s'extasier aussi devant le nombre incroyable de movuements de caméras qui partent du sol vers le haut puis se retourne ou du haut vers le bas, au ras du sol etc...Les plongées et contre-plongées sont parmi les plus belles vues à ce jour.

Je crois que nous sommes en droit de pleurer Mel Gibson réalisateur. et surtout son putain de projet tombé à l'eau : VIKING.

9.5/10

[Scalp]

3:10 Yuma, le western préféré de ceux qui aime pas les westerns

[Waylander]

Dans mon top 10 western il est même pas dedans gros bêta !

[Scalp]

Bein va y fait ton top 10 western ( et met pas Jesse James c'est pas un western )

Déplacement de vos top WESTERN

[Waylander]

Putain j'ai trop de trucs à regarder je m'en sortirais jamais.
Je dois en être à une liste de 150 films à voir là...Et c'est prioritaire en plus.

[Scalp]

Putain j'ai trop de trucs à regarder je m'en sortirais jamais.
Je dois en être à une liste de 150 films à voir là...Et c'est prioritaire en plus.

Bein t'en a de le chance, comme ça t'as plein de trucs à découvrir.

[Waylander]

Oui mais j'ai horreur de crouler sous les galettes comme ça. Je m'y perd.
Mais dans le tas ye na je "dois" le voir pour ma culture ciné mais ils me font pas "du tout" envie. J'espère être surpris sur quelques-uns. Yen a dedans j'ai hâte de les lancer dans le lecteur.