[Jipi] Mes critiques en 2009

Modérateur: Dunandan

Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar jean-michel » Jeu 30 Juil 2009, 19:57

Je suis bien d'accord! le summum du ridicule....quel gachis d'argent pour un tel résultat!! :x
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Jeff Buckley » Ven 31 Juil 2009, 01:13

Hm vous m'avez donné envie
dunandan a écrit: Puis j'oubliais de dire que Logan me faisait penser à Burton avec sa méchanceté légendaire concernant certains films/réalisateurs/acteurs
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Niko06 » Ven 31 Juil 2009, 07:51

pas à moi :tantpis:
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Tant qu'il y aura des hommes - 8/10

Messagepar Jipi » Sam 01 Aoû 2009, 06:58

Tant qu'il y aura des hommes Fred Zinnemann 1953

Les brimades, l’adultère, la séduction et les règlements de comptes entretiennent le quotidien de cette marmite militaire temporairement préservée d’une attaque surprise Japonaise remettant un peu d’ordre par la restauration de procédures de guerres dans toutes ces démotivations formatées par l’ennui de la caserne.

Chacun en fonction de ses expériences pleure une maternité non assouvie, une droite trop appuyée ou un arrivisme en suspend.

Les oeillades du sergent Milton Warden sont un bon exemple presque caricatural d’un gradé administrativement trop sédentarisé. L’oisiveté de ces soldats combattue par des exercices inutiles à répétitions mouvemente en quartier libre les méfaits d’une logique interne hasardeuse générée par l’inaction.

Faute d’adversaires le soldat en débat virilement intra muros en meublant ses journées de camaraderies, de carriérismes et de baignades improvisées accompagnées d’une fragilité difficile à gérer menant vers d’inévitables coups de poings en bout de course.

Le final remet tout d’aplomb avec un patriotisme perçu comme bien lourd dans nos temps préservés de guerre.

« Tant qu’il aura des hommes » est avant toute chose l’échec existentiel de plusieurs psychologies parachutées dans un confessionnal rythmé par une thématique de garnison.

En attendant le morceau de bravoure final le militaire se saoule, en impose dans les bars, se confie à des ressources révant d'un ailleurs plus respectueux, sort la lame dans les ruelles sombres le tout dans d’extravagantes chemises Hawaiiennes aux motifs faussement sécurisants.

Finalement ce sont les femmes qui s’octroient le privilège des dernières images par leurs réalismes de s’assumer loin de ces terres ou l’homme paillard ou militaire est dans l’incapacité de remplir une fonction de mari et de père.

8/10

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Re: Derzou Ouzala Akira Kurosawa 1975

Messagepar Jeff Buckley » Dim 02 Aoû 2009, 03:09

Jipi a écrit: Derzou Ouzala de Akira Kurosawa 1975

10/10
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Meme si la note me parait qq peu excessive (comme souvent) je te rejoins sur ta critique. Tes impressions sont fines et je ne peux qu'abonder sur le fait que ce film contemplatif est vraiment poignant. Pas facile de faire un film si lent et avec si peu de dialogues mais devant lequel on ne somnole pas pour autant. La densité des personnages, leur humanité et leur respect de la Nature m'ont comblé et ont su me tenir en éveil. C'est un film éblouissant de justesse et de profondeur mais que je pourrais difficilement montrer à des gamins de 16 ans dans mon Ciné Club. C'est la vie.
Merci en tout cas de partager mon point de vue.
dunandan a écrit: Puis j'oubliais de dire que Logan me faisait penser à Burton avec sa méchanceté légendaire concernant certains films/réalisateurs/acteurs
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Machine à explorer le temps (1960) (La) - 7/10

Messagepar Jipi » Lun 17 Aoû 2009, 12:20

La machine à explorer le temps de Georges Pal 1960

Il est nécessaire de comprimer quelques sourires destinés à certains trucages de ce film considérés comme archivés.

Pour l’époque c’est du top, le travail est soigné. L’équipe met tout son cœur à l’élaboration d’une œuvre honnête considérée comme un divertissement pur transportant incognito quelques intuitions de décrépitudes morales futures.

L’accélération du temps par l’intermédiaire d’un processus d’éclosion floral en boucle, de bougies rapetissantes, de pendules affolées et de mannequins vêtus et dévêtus en permanence suite aux modes évolutives est un vrai régal.

Prévoir la guerre atomique en 1966 apaise nos consciences rivées déjà sur le constat de la première décennie du troisième millénaire. L’an 80 000 filmé par Georges Pal en 1960 ressemble étrangement à notre époque. Le plus grand des secrets ne cache que lui-même.

Quelqu’un se noie dans l’indifférence presque générale, les ressources uniformisées ne s’exprimant pratiquement plus subissent un monopole uniquement basé sur la disparition de ressources naturelles de défenses.

L'emprise audio visuelle que nous subissons de nos jours est remplacée par la dominance d’horribles créatures bleues cannibales craintives au feu curieusement peu endurantes aux pugilats. Leurs éliminations semblent simple, il suffit de se réveiller, prenons en de la graine.

« La Machine à explorer le temps » est un magnifique ordonnancement visuel d’une terre retournant lentement mais sûrement vers la pierre brute.

Les couleurs sont chatoyantes, le processus image par image comble de bonheur une génération montante dont l’un de ses maillons homonyme d’un des maris de la sublime Cléopâtre restera scotché devant ces photos légèrement kitchs surprenantes et oxygénées semblant être élaborées par le cerveau d’un enfant utopique et protecteur.

« Beetlejuice » par certains trucages équivalents rendra hommage à un processus de base merveilleux, une incohérence naturelle délivrée par le temps à des esprits adolescents encore protégés du pragmatisme.

Qui n’a pas rêvé de faire tourner la roue et d’aller courtiser l’infini.

7/10
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar jean-michel » Lun 17 Aoû 2009, 15:18

:mrgreen: :super: celui là je le connais par coeur, il passait plusieurs fois dans l'année quand j'étais gamin, j'adore!! :super:
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Enfants du paradis (Les) - 10/10

Messagepar Jipi » Ven 28 Aoû 2009, 17:08

Les enfants du paradis Marcel Carné 1943

« Je suis libre, tant mieux j’aime la liberté »

Ces paroles de Garance égrenées sur le boulevard du crime s’adaptent merveilleusement à l’esprit de ces enfants du paradis vociférant sur les hauteurs d’un théâtre, laissant voguer leurs sensibilités non structurés dans des rencontres ou chacun exécute une parade d’amour sans investissement durable.

Tous ces écorchés vifs sont des marginaux talentueux, combattants démesurés pour certains, contemplatifs pour d’autres, ils s’adonnent à la prose, se libère sur scène par la pantomime, inadaptés à la normalité ils s’extériorisent par l’extravagance et la mélancolie.

Les rencontres nocturnes imposées par leur marginalité rapprochent par le verbe tous ces personnages si différents qui le temps d’un positionnement de taverne se neutralisent par un regard respectueux envers leurs différences.

Les procédures égoïstes s’émiettent, les cœurs frigides s’éveillent à des sentiments inconnus, on flirte avec des définitions nouvelles, l’orgueil véhicule principal s’estompe, un respect soudain envers la collectivité prend vie.

La combinatoire universelle associe dans une même aubade : le destin, la protection, le voyou, le rêveur, l’arriviste, l’insouciante, l’amour.

Chacun défend son architecture interne par une rhétorique adaptée à sa survie en baissant peu à peu sa garde le temps de quelques théories.

Garance est merveilleusement soumise à la contingence, ce qui sera est attendu sans crainte et avec impatience. Frédéric Lemaître se définit par cette sublime réplique « Mon état normal ? Connais pas ».

Baptiste se débat entre ses devoirs moraux et une folle envie de sombrer dans cet océan insouciant des lois de l’incontenance et de l’irrespectabilité que représente cette petite femme au sourire dévoré par une plainte interne répétitive et intense.

Nathalie représente la sagesse, un immense combat afin de faire triompher son seul amour potentiel et véritable. Lacenaire brille d'arrogance dans ses exposés sur son principal carburant: l'orgueil.

Tout ce petit monde aigri ayant condamné la société souffre du même mal. Le manque d’affection. Ll’approche du monde est sévère, pas d’attaches, se servir goulûment de chaque opportunité, le bonheur n’est pas personnel, il est massif et n’est visible que par les comportements de ces grappes humaines déambulant sur le boulevard du crime. La masse incrémente la joie. L’individualité des esprits est torturé par le besoin de détruire constamment cette force compacte soudée par le plaisir de la rue.

Les Enfants du Paradis sont un clair obscur de références, ces libertés sont fausses, elles appellent de toutes leurs forces la normalisation qui elle seul mettra fin à ces dérives, les protagonistes s’épuisent dans ces nouvelles lois qui ne mettent en valeur qu’eux-mêmes.

Les dialogues de Jacques Prévert sont extrêmement pessimistes, tout le monde s’affronte par des propos en chute libre sur leur environnement, au delà du réalisme le plus prononcé, les enfants du paradis par ses textes révèle un concept ou les personnages surnagent dans une béatitude dramatique, un état léthargique euphorique entretenu par un refus de s’abandonner à une éventuelle confiance.

La différence s'impose en refusant de se soumettre à la loi de la normalisation.

10/10

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Angles d'attaque - 5/10

Messagepar Jipi » Ven 04 Sep 2009, 09:49

Angles d'attaque Pete Travis 2008

Un même évènement contemplé et narré sur le tas par plusieurs protagonistes conduit malheureusement de bonnes intentions de départs vers les procédures basiques d’un produit ne pouvant s’échapper des travers de ses contraintes visuelles.

L’idée était intéressante à condition d’atténuer au maximum les sempiternels composants du genre. La quasi-totalité du traitement ne se réduisant surtout avec un pic dans sa finalité qu’a des images d’actions conventionnelles vues et revues dont les comédiens deviennent dépendants.

Pourtant quel beau sujet que la multiplicité divergente des regards sur un même impact mais la c’est raté. En plus noyer dans un tel fiasco quelques stars méritant mieux n’est pas du meilleur gout.

A oublier bien vite

5/10
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar zack_ » Ven 04 Sep 2009, 09:52

C'est vrai que l'idée est bonne mais que ca devient vite rébarbatif! :?
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Jipi » Sam 05 Sep 2009, 10:30

Dans le même style d'un même évènement narré par plusieurs personnes voici le chef d'oeuvre des chefs-d'oeuvres

Rashomon film Japonais de 1950

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Journée de la jupe (La) - 4/10

Messagepar Jipi » Lun 07 Sep 2009, 10:50

La journée de la jupe de Jean-Paul Lilienfeld 2009

« La journée de la jupe » est un fiasco. Un huit clos sans tunes caricaturé à l’extrême même s’il faut reconnaître que ces images plates et désordonnées révèlent une finalité plausible vers laquelle se rend un système éducatif à l’agonie.

Pale et mal interprété ce ramassis d’images récupératrices complètement livré à lui-même s’autodétruit dans un suivi inconsistant faisant de ses têtes de ponts, Professeurs, Proviseur, Policiers et ministre de l’éducation nationale des marionnettes risibles annihilés par la débilité de leurs propos.

Il ne suffit pas de prendre de l’extérieur la température d’un milieu social sur le flanc puis de l’offrir à une actrice aux joues surgonflées désirant redorer son blason sans l’assembler de manière crédible et surtout honnête envers un milieu au bord de l’explosion.

Le contenu n’est qu’une mauvaise pièce de théâtre servant la soupe à un élément central hurlant et gesticulant, presque inoffensif dont les élèves comédiens font semblant d’avoir peur afin s’assurer la longévité de cet opus bourré d’extravagances.

Un prof de Français issue de l’émigration tentant de sauver la culture et la laïcité par la force en enseignant Molière à des oisillons barbares récupérés par le coran sans l’avoir lu reste le point fort virtuel d’un sujet hélas traité dans la maladresse et le débordement.

Dommage.

4/10Image
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Johtaro » Lun 07 Sep 2009, 11:35

En voyant ta critique de ben-hur je peux juste te dire de regarder le roi des rois ! :super:

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Jipi » Lun 07 Sep 2009, 11:43

Je connais Johtaro. Tu te rend compte, je l'ai vu en salle dans les années 60. J'ai même fait un texte dessus. Je trouve le film moyen. Il semble annoncer la fin du peplum.

Je vais te raconter une anecdote vraie parole d'homme. C'était en 2004 dernière année de taf avant la quille. Dans ma boite un collaborateur présente sa fille à un bureaucrate de l'étage.

Jean-Baptiste je te présente Salomé.

On ne voit ça qu'une fois dans sa vie.
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Johtaro » Lun 07 Sep 2009, 13:24

ta trouvé le film moyen, waw... pour moi c'est un film incroyable ! :super:
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