[Jipi] Mes critiques en 2009

[Jipi]

Soirée King Kong hier sur Arte avec la version intégrale plus "le fils de Kong" et "Monsieur Joe" Deux films rarissimes. Je suis tombé dessus par hasard. Les trucages sont désopilants.

[nicofromtheblock]

Je les ai regardé aussi
Enfin, pas King Kong parce qu'il était en VF mais les 2 autres que je n'avais jamais vu.
J'ai bien aimé les 2.

[zack_]

Le fils de King kong est très bon aussi ( 7/10)
Par contre je ne connais pas Monsieur Joe J'aurai voulu le voir ou l'enregistrer

[Val]

J'ai raté Monsieur Joe, faut que je regarde c'est quand la rediff. Le fils de Kong est en bonus sur le DVD collector du King Kong original. Sinon, c'est moi ou la copie de King Kong (j'en ai vu 2 min) était pourrie, car le DVD me semble de meilleur qualité.

[zack_]

Pas vu sur Arte mais le DVD est très bon pour un film de 1933

[nicofromtheblock]

J'ai raté Monsieur Joe, faut que je regarde c'est quand la rediff.

Mercredi 24 à 14h45 si tu as la TNT ou la Freebox

[Val]

Ok, merci.

[Jipi]

Une image du fils de Kong.

Je vais essayer de vous trouver l'image sublime de Joe portant sa petite protégée et son piano

EDIT:



Voici le site, régalez vous les copains.

LIEN+ LIEN

Le fils de Kong
LIEN + LIEN+ LIEN

Regardez, quand Joe lâche sa proie du haut du rocher on distingue la corde servant au comédien cascadeur à se lâcher dans le vide.

[Tyseah]

Pour ajouter des informations, il est recommandé d'EDITER vos messages au lieu de créer de nouveaux posts. J'ai donc supprimé les multi-posts pour les rassembler sur un seul post.

[Alegas]

Assurance sur la mort Billy Wilder 1944

Basé sur la narration, le repentir et le flash back « Double idemnity » pierre angulaire du film noir décrypte un mécanisme de séduction menant vers le bas un amant complètement enlisé par sa passion.

Le piège prend l’image d’une bombe à retardement en jupons, bracelet à la cheville, presque dénudée dominant d’un regard pervers un mouton en puissance, un instrument qu’il suffit de formater pour le crime par son emprise et la force d’un parfum dont on ignore le nom.

L’exécution d’un meurtre se devine sur le visage d’une jolie blonde presque révulsée par la jouissance ressentie. Appât du gain et péché vénal se tisse sur un faciès portant des lunette noires afin de mieux dissimuler un regard fasciné par le mal.

Cette créature aussi belle que monstrueuse active un processus interne de manipulation par le désir intéressé itinéraire menant un esprit malade vers l’assouvissement de besoins intérieurs rendus encore plus pervers par les mécanismes de la jalousie.

Phyllis Dietrichson dans un état lucide et second en alternance vit un orgasme intérieur machiavélique et crapuleux déformant un visage happé par le plaisir éprouvé.

Walter Neff manipulé consentant exécute un schéma meurtrier sans illusion dans une inconscience admirant en miroir l’échéance d’une tragédie.

Barbra Stanwyck diaboliquement envoûtante impose sur le marché cinématographique le mythe de la garce par un coté féminin manipulateur, hyper dangereux, déterminé rendant complètement inoffensif un mécanisme de défense complètement grippé.

8/10

[zack_]

C'est net fautq ue je trouve en DVD MIGHTY JOE YOUNG

[Jipi]

Cube Vincenzo Natali 1999

Cube est un constat désolant. Incompréhensions et rivalités s’opposent à l’intérieur d’un mécanisme silencieux automatisé à l’extrême.

Cette expérience dramatique mais valorisante permet à six neurones représentatives d’avoir la possibilité d’associer en fonction de leurs facultés différentes les diverses équations cérébrales et manuelles menant vers une sortie contingente.

Cette expérience s’avère un échec. Un fiasco ne révélant que la face cachée violente et parano d’un groupe démoli par des expériences personnelles désastreuses incapables de retrouver une cohésion dans l’épreuve.

Dans un contenant laissé pour compte bizarrement à l’image numérique de la Divinité six personnages se déchirent, tournent en rond en laissant lentement monter en puissance leurs côtés négatifs.

A l’énoncé du nombre 17 576 représentant le nombre de pièces de ce cube froid, abandonné mais opérationnel certains initiés feront le rapprochement avec le nombre 26 valeur numérique du tetragramme Hébraïque dont la triple multiplication donne le résultat de l’intégralité de ce labyrinthe gigantesque.

Cet espace cubique dangereux laisse pourtant devant lui des éléments d’analyses que la brutalité ambiante périclite dans des équations sécurisantes mais temporaires.

Cube aubaine méditative numérique ouvre à l’infini en alternance des connexions apaisantes ou terrorisantes fragilisant six personnalités récupérées par la haine plutôt que par l’analyse lucide qu’offre une longue série de nombres ne demandant qu’a être étudiés.

Le complexe est un lieu non évolutif, son principe est immuable, il suffit de le comprendre pour le maitriser. C’est l’étude d'un Dieu imprévisible mais non vicieux que la révélation numérique peut rendre fréquentable à condition de ne pas être conditionné par l'individualité et la rage de survivre par n'importe quel moyen.

Le créateur offre l’étude de son contenu à quelques parachutés indignes d'une lumière dont le dernier survivant s’imprègnera sans la comprendre.

7/10

[zack_]

Belle critique pour un fabuleux film surtout au vu de son budget minime
Il est de 99 et non 97! Putain 10 ans déjà

[Val]

Cube c'est 1997.

[zack_]

Ah ouai 2 ans a arriver en France Pinaise!
Pourtant c'est une valeur sur, le scénario est très bon.