[Scalp] Mes critiques en 2009

[zack_]

J'ai lu et je dis rien..

Bon la fin j'ai pas trop compris le pourquoi du comment mais au moins ça fait un chouette plan final.

Quant à la fin chacun se la fera même Burton a pas de fin arrêtée et c'est excellent.

[Scalp]

La fin parait que c'est la même que dans la bouquin, j'espere que dans le livre c'est mieux amené parce qu'ici ça fait un peu twist bidon.
Et defend le ce film que tu aimes tant, parce que moi je vois pas trop ou il est bien

[Niko06]

4/10 t'es drôlement généreux tellement c'est pourri comparé à l'original... et pis Walbergh qui reprend le rôle de Charlton Heston... c'est un peu comme si Jamel reprenait un rôle de Denzel Washington

[zack_]

C'est sur que si on compare à l'original... cela dit l'original est tellement bon qu'il aurait été bête d'en reprendre les même ficelle!

[Scalp]

Oue j'ai foutu 4 parce que j'ai adoré les costumes et les tronches des macaques ( et tout les acteurs maquillés sont bon ), mais c'est vrai que j'aurai pu foutre 2.
Par contre Marky Mark je l'aime bien, même quand il est mauvais comme dans ce film

Et pas besoin de comparer à l'original pour trouver que le film est mauvais.

[Niko06]

moi je l'aime que chez James Gray (et dans Boogie Nights of course)

[zack_]

Rien que ça ca vaut la moyenne!

[Scalp]

Non ça vaut que je fout pas 0

[Eikichi Onizuka]

pas aimé non plus.
j'aurais peut être mis 5, le moins bon de Burton.

[Scalp]

Kekexili LU Chuan 2004



A 5000 m d'altitude, quelques hommes luttent contre le trafique de fourrure qui décime les antilopes tibétaines.

Bon c'est pas trop mal, mais y manque un truc pour en faire un grand film, je trouve qu'on a du mal a entrer dans le film avec les persos, on suit tout ça à distance et faut attendre vraiment la fin ( et les imprévus qui arrive enfin ) pour se sentir impliqué et en chier avec eux, jusque là on a l'impression d'etre devant un documentaire ( un jolie documentaire tout de même ), enfin le film a quand même le cul entre 2 chaises entre fiction et documentaire.
Bon c'est tiré d'une histoire vrai alors j'imagine que le real en a pas rajouté pour le fun, du coup l'impression de survie et de nature hostile reste finalement survolé et arrive apres seulement 1 heure de film, d'ailleurs le vrai bad guy du film c'est pas les braconniers mais bel et bien cette nature imprévisible qui n'épargne personne.
Mais quand ça arrive ça fait pas semblant la scene

des sables mouvants est vraiment forte, tout comme la fin du chef de la patrouille.

Le casting tient la route et celui qui joue le chef est particulierement convaincant.
Reste un film visuellement magnifique.

6.5/10

[Dunandan]

8.5/10

The Killing de Stanley Kubrick - 1956

Spoiler

"What's the difference"

Toujours mon Kubrick préféré, bon vu ce que je pense du reste de sa filmo c'est pas un exploit vu que j'aime finalement que 3 films du soi-disant meilleur réalisateur de l'histoire. Mais ici il signe tout simplement un des meilleurs films de casse de l'histoire (il est facile top 3, à noter que dans ce top 3 on trouve donc 2 films avec Sterling Hayden). Au milieu des 50's le film noir est pas loin d'être en bout de course, c'est l'un des genres majeurs depuis les début du cinéma et tout a été plus ou moins raconter, on connait les archétypes, les situations, les coups du sort mais Kubrick va ici révolutionner tout ça avec un procédé aujourd'hui éculé au possible et qui vite être casse couille quand c'est dans les mains d'un tâcheron (et la liste est longue), il va éclater sa narration en proposant plusieurs points de vues à la manière d'un Rashomon (enfin pas vraiment Rashomon car c'est la facilité de comparer ça au Kurosawa et flemme de vérifier mais Kubrick est peut être bien le premier à raconter un évènement sous plusieurs points de vues qui ne contredisent pas). Et quand on voit ce film on se dit que la première influence de Tarantino pour son Reservoir Dogs est certainement plus ce Kubrick que le City on Fire de Lam.
On entre directement dans l'histoire avec ces persos qui se regroupent pour faire le casse parfait mais c'est sans compter sur les imprévus habituels de ce genre de film ( et là les imprévus y sont quand même très con mais plutôt surprenant, je m'attendais plus a un coup de pute d'une des 2 femmes qu'un coup du sort avec un chien).
Par contre au début j'ai un peu de mal avec la voix off, mais bon après on s'y fait et elle apporte même un petit plus au film..
Le début est bien mais pas renversant mais plus on avance plus ça devient très très bon, les préparatifs sont minutieux et le casse est un modèle du genre ( quand on voit certains films de maintenant c'est a pleurer tellement ça fait bidon en comparaison de celui là, la simplicité ici est un sacré atout, y a tellement de casses où on comprend rien au plan et on se dit mais c'est complètement con ). Evidemment comme souvent avec ce genre de film à cette époque c'est un modèle d'épure, on est pas là pour perdre du temps et en 1h25 tout est raconté et bien raconté.
La mise en scène est faite de beaucoup de jolies travellings latérales et de longs plans séquence, c'est du sans faute, et on a même une scène de baston rudement efficace pour l'époque, et bien entendu on retrouve les jeux de lumière absolument magnifique des films noirs de l'époque, faut dire que c'est Lucien Ballard qui s'y colle et que c'était un des maître de cette époque et que si comme l'anecdote le raconte il s'est prit la tête avec Kubrick il a soigné son boulot comme toujours. Et puis quel plan final.
Le film est dominé par la présence magnétique de Sterling Hayden aka le meilleur tough guy de l'époque et un mec qu'on oublie jamais comme Widmark, dans le reste du casting c'est pas des grands noms mais c'est des mecs qu'on a déjà vu et qui font toujours le boulot comme Elisha Cook Jr. qui joue toujours plus ou moins le même genre de rôle, Marie Windsor toujours parfaite en connasse, ou bien encore Jay C. Flippen un mec dont on se souvient jamais le nom mais on oublie jamais son visage.
Quand une petite série B devient un classique.

[Niko06]

Bon ben ça fait partie des quelques Kubrick que je n'ai pas encore pris le temps de voir... Ses 3 premiers + Docteur Folamour... ça a l'air vraiment bon en tout cas!

[Scalp]

Rainy Dog Takashi Miike - 1997



On dirait du Kitano par moment, c'est pas trop mal dans l'ensemble mais y a un gros coup de mou en plein milieu du film, des qu'il rencontre la pute, pendant 30 minutes me suis bien fait chier bon apres ça repart avec un final bien cash et sans concession.
Pas vraiment original ni sur le fond ni sur la forme ( on largement vu mieux ailleurs, enfin si le seul truc original c'est que l'action se situe à Taiwan et que du coup ça parle mandarin au lieu de parler japonais ) ça reste tout même un film sympathique.
Dans l'ensemble c'est assez laid aussi, ça s'améliore par la suite mais au début pfff ça pique les yeux, bon il a ptet voulu crée un esthétisme crade mais y a des limites, y a des plans on voit quedalle c'est mal éclairé ou filmé de travers ( Miike se prend pour Fukasaku et ça marche pas )
Sinon y a des scenes bien foiré aussi comme lorsque les yakusas tire le voiture qui passe devant eux, ils la touchent pas une fois et faut voir comment y tient son gun l'autre.
Le scénario est vraiment minimaliste, en gros le tueur erre dans la ville avec son gosse a ces basques et apres 45 minutes y a un rebondissement histoire de faire avance le truc quand même.
La relation entre le yakusa et le gamins muet est bien foutu ( bien mieux que celle avec la pute ) et le final n'en devient que plus poignant.
Par contre pour du Miike ça reste super sobre et pas violent, ici pas de débordement sanglant ou de digression bizarre, non juste un film froid comme la pluie omniprésente ( a noter que la seule scene ( enfin je crois que c'est la seule scene ) ou il fait soleil est vraiment belle, Miike dresse un beau portrait instantané de cette petite famille ).
L'acteur fétiche de Miike : Aikawa Sho est assez moyen je trouve, y lui manque un truc pour nous hypnotiser comme un Kitano, le reste du cast est sympa.
Les ptits passages de guitare dans la Bo sont bien sympathique.
Pas le chef d'oeuvre annoncé par Dionnet ( pour changé ) mais un bon Miike quand même ( enfin surtout la fin ).

6.5/10

[Eikichi Onizuka]

tu m'as donné envie de voir l'ultime Razzia.

[Scalp]

Chasse au Gang André De Toth - 1954

Steve Lacey (Gene Nelson), un ancien détenu maintenant rangé, se voit malgré lui obligé de renouer avec son passé

Il était sur ma liste de film a voir depuis l'interview d'Ellroy dans mad movie ( ça date quoi, enfin y m'avait quand même un poil spoiler la fin du coup mais si elle ne fait aucun doute au vu du déroulement du récit ) et je dois dire que je suis vraiment pas déçu.
Bon l'histoire s'avère assez classique et finalement sans surprise notamment la fin mais l'aspect documentaire ( aucune idée si c'est une premiere pour l'époque, ainsi on voit le travail des opérateurs là pour relayer les infos, on les voit plusieurs fois dans le film ) qui nous montre les méthodes de la police apporte un réel plus au film ( et même apres avoir bouffé des tas de polars de toute les années, c'est agréable de voir un polar comme celui là ).
Le récit fait 1h10, donc a pas de digression inutile, ça va à l'essentiel et tout reste cohérent.
Sterling Hayden est génial en tough cop ( y bouffe vraiment l'écran ), par contre le ptit retournement de situation de son perso colle pas trop avec tout ce qui nous est montrer pendant le film., Gene Nelson s'en sort tres bien et son perso est immédiatement attachant, et ça fait plaisir de voir Charles Bronson ( crédité sous son vrai nom Buchinsky ) en ptite frappe, les autres acteurs sont au diapason mention au chef du gang ( je connais pas le nom de l'acteur ) qui impose bien.
Niveau réalisation, je trouve que ça joue pas beaucoup avec les ombres et lumieres par rapport aux autres films de l'époque, ça fait plus réaliste ( c'est surement voulu ) et ça rend finalement tres bien à l'écran, y a même une ptite course poursuite en voiture sympathique.
En tout cas pour le premier De Toth que je vois je suis vraiment pas déçu ( réal qui avait été encensé lors de la rencontre entre Tavernier et Tarantino ), a noter aussi que ce film a fortement influencé le cinéma de Melville.

8/10