[Scalp] Mes critiques en 2008

[Jetjet]

Vu au ciné ?

Non non sur TF1 !

[Bik]

C'aurai pu etre au vidéo club du coin

[Alegas]

7/10

American Gangster de Ridley Scott - 2006

Film de truands dans la pure tradition du genre avec comme souvent un personnage ayant existé, ici c'est Frank Lucas, le parrain de Harlem qui prit la suite de Bumpy Johnson, autre légende black.
Même si le scénario de Zaillian et le traitement sont hyper classique pour un film de gangster, on prend du plaisir à suivre cette histoire, y a rien qui sort du lot mais le savoir faire Scott et le casting font que c'est jamais chiant et puis finalement à part Heat on a très peu de film qui accorde la même importance à l'écran entre le flic et sa cible, c'est plus souvent soit l'un soit l'autre, ici Denzel et Russell on a la même importance, alors oui leur différence sont bien appuyé (et c'est un peu le coeur du film) mais ça gène pas et la fin que je trouvais abusé la première fois est en fait une réalité donc why not. Le coté 70's apporte tout de suite un cachet au film, c'est classe et la soundtrack envoie du lourd enfin pour le choix des chansons car la compo de Marc Streitenfeld est passe partout au possible (comme souvent avec lui). C'est un film qui essaye de s'inscritre dans la grande tradition du polar ricain comme l'année du Dragon, Scarface ou Goodfellas mais clairement on en est loin, ceci dit ça reste bien meilleur que tellement de trucs, c'est pas honteux du tout, juste un peu anecdotique.
Après y a des choix narratifs un peu relou, les persos de Assante ou Gooding auraient mérité plus de temps de présence (y avait un truc à développer avec la mafia New-Yorkaise et la French Connection ici), Frank Lucas est montré de façon trop sympathique alors que ça reste quand même un sacré enculé, sur ce point là ne trouve jamais le juste milieu comme il le trouve avec Mann dans Heat. Mais on a quand même un récit dense et passionnant et par moment on pense à du sous The Wire, quand je dis sous ça reste un compliment car The Wire ça reste la référence. Mais ce qui ressort clairement quand on regarde ce film c'est qu'on a déjà tout vu ailleurs et en mieux.
La réalisation de Scott est plutôt bonne ( j'aime bien le petit ralenti pour la première scène de Brolin ) ,le face à face en plein rue Elba/Denzel dechire !! l'attaque finale, par contre clairement je comprend pas le choix du format (c'est quoi ce 1.85 tout cheum), surtout avec cette reconstitution d'époque qui a plutôt de la gueule, par contre je trouve la photo du film assez quelconque, il manque un truc. Enfin c'est solide mais clairement vu le CV du mec on pouvait s'attendre à plus marquant.
Le film doit beaucoup à son casting, alors Denzel Washington c'est le genre de rôle où il joue pas, il est juste Denzel et il se repose sur son charisme et comme souvent ça suffit, Russell Crowe c'est quand il a commencé sa transformation de baleine et il trimballe sa grande carcasse de Serpico badassa avec conviction, car le film c'est un peu ça Serpico qui rencontre le film de gangster et c'est bien fait.
Une bonne galerie de second rôle avec une dream team black RZA et son tatouage du Wu Tang en gros plan ( si ça c'est pas la putain de classe ), Common, Chiwetel Ejiofor, Cub Gooding Jr ou bien évidemment Idris Elba dans un de ces seuls bon choix de carrière (bon il a 3 répliques mais il est classe), Josh Brolin une fois de plus parfait avec son look à la Nick Nolte façon contre enquête (mais lui aussi à un perso sous exploité), John Hawkes, Ted Levine, Armand Assante ou Ortiz.
Alors je me rend compte que je cite pas mal de défaut pour un film auquel je met 7 mais y a un élément qui fait que je peux pas descendre, ça dure plus de 2h30 et pas une minute je me fais chier malgré ce coté j'ai déjà tout vu ailleurs car c'est clairement efficace après on peut toujours enculer des mouches en pinaillant mais ça reste le genre de film qu'on aimerait voir aujourd'hui.

[Bik]

Belle critique et entièrement d'accord avec toi

[Scalp]

L'assassinant de Jesses James par une lopette

Oue bein y a pas de quoi faire les malins, tout ces compliment pour ce truc ??? je préfère le long riders de W.Hill malgré ces défauts. Bon je savais que ça allait être long mais ce point là, pfff. Pourtant ça commence plutôt bien mais le film fait vraiment 1h de trop, la 2 eme heure m'a parut interminable, en plus c'est bien la peine de faire un film sur Jesse James en zappant 95% de sa vie ( quid des freres Younger ? son frere Franck interprété par le toujours très bon Sheppard dans un rôle hélas beaucoup trop court, le casse de Northfield putain !! ).
Bon le film est pas mauvais c'est beau, c'est bien filmé, la bande son de Nick Cave est envoutante, la casting est parfait avec un Affleck qui EST B.Ford et un Brad Pitt intrigant et absolument génial mais putain c'est vraiment trop contemplatif ( le politiquement correct de chiant ) : chez Malick on a les feuilles des arbres qui tombent, ici on les champs de mais et le ciel, alors oui c'est beau mais au bout de 5 fois le même on sature.
Heureusement qu'il y a 3 coups de feu pour nous rappeler que c'est un western, pis la 2 eme heure quoi quel supplice, ça dure, ça raconte absolument rien ça brasse énormément de vent, la scène du repas bien lourdingue, des persos secondaire dont on saisit pas toujours l'intérêt pour le récit ( oue parce qu'en plus c'est mal raconté ). La fusillade dans la chambre c'est torché à la va vite aussi, genre Affleck y fait headshot direct alors que les 2 autres boulets y se tire 6/7 balles à bout portant sans se toucher, mais oui bien sur et la marmotte elle plie le chocolat dans le papier d'allu. Dommage la fin est vraiment très bonne avec un climax terrible.
Ca reste un bon film mais c'est vraiment pas ma came, j'aurais préféré un western old school avec Costner à la real.

6/10

[Jetjet]

Punaise ! Scalp l'homme qui mate les films plus vite que Takashii Miike n'en tourne !

[Eikichi Onizuka]

American Gangster est tiré d'une histoire vrai, pour ceux qui ne le savaient pas, et j'ai récemment vu un reportage sur cette histoire. On voyait notamment que le flic avait payé des études au fils du gangster pour pas qu'il finisse comme son père et que le flic était par la suite devenu ami avec le gangster. Vraiment incroyable comme histoire et même de nos jours je trouve incroyable qu'ils soient amis comme si rien ne c'était passé.

[Jeff Buckley]

Une chouette histoire en effet qui aurait eu largement sa place dans le film. Sinon ils ont prouvé qu'ils etaient capables de faire la part des choses et le flic a su voir qu'un homme meme s'il faute n'est pas forcement totalement mauvais et que sa descendance merite aussi d'avoir sa chance.

[Scalp]

Bon heureusement que j'en attendais pas grand chose, bon c'est loin d'être glorieux. Avec Zemeckis on pouvait pas attendre grand chose de toute façon, ça a jamais été un grand real, son dernier bon film commence à sérieusement daté ( Retour vers le futur 3, bon parce que apres hein entre le neuneu et le gars sur une ile c'est pas glorieux ).
Niveau image c'est vrai que c'est plutôt réussi bon les persos sont un peu trop raide, mais le reste est vraiment fluide.
J'aurais bien aimé voir cette technologie entre les mains d'un gars qui sait tenir une camera, parce avec le potentiel du truc y nous sort un truc tout balourd là, genre un plan sequence ou y suit un rat ( oue genial l'idée de mis en scene ), pis les combats sont loin d'etre réussi entre un beowulf qui se prend pour spiderman et un grendel au look tout pourrave, le comble du ridicule c'est quand même l'hommage à austin powers :



Alors ce genre de truc 1 ou 2 fois je veux bien, mais bon au bout de 6 fois ça devient ridicule ( bon c'est vrai qu'on s'en fout de voir la bite à Beowulf mais bon autant lui mettre un pantalon si c'est pour accouché d'une mis en scene aussi ridicule ) .
Pis c'est quoi ce pauvre royaume 2 cabanes et 4 pelerins, je parle même pas du pauvre combats entre homme avec 5 pauvres guerries, c'est pas epique c'est pas ambitieux c'est vraiment pas glorieux.
Seulement 3 combats dans tout le film c'est bien peu pour un truc qui se prend pour le 13 eme guerrier. Pis c'est longuet : ça dure 2 h quand même avec plein de parlote sans interet.
Bon y a 2/3 trucs réussi : le perso de Beowulf est pas mal ainsi que ces potes guerriers, le monstre marin, le combat contre le dragon, la violence de Grendel dans le premier combat, ça fait peu au final surtout que l'histoire est bien chiante avec une bonne vieille ellipse des familles.C'est vraiment dommage dans les mains d'un gars comme Del Toro ça aurait donner le truc ultime. Je retourne regarder le film avec Lambert c'est plus fun et au moins on voit des vrai nibards et pas les trucs numerique de A.Jolie sans tétons.

4/10

[Scalp]

Contre Enquête Sidney Lumet - 1990

Sur son thème emblématique de la corruption policière au sain de la police New Yorkaise, Lumet signe ici son polar le plus badass, bien aidé en cela par un Nick Nolte survolté, et pour la petite info le Q&A du titre c'est le Questions and Answers d'une déposition.

Pour faire un bon polar y faut un bon script et de coté là on est gâté, bon je vais commencer par le petit truc qui me chiffonne quand même, la fin du perso de Nolte, j'ai pas trouvé ça bien amené, en effet après avoir éliminé tout ceux qui pouvait l'incriminer le voilà qu'il pète un câble au commissariat, j'ai trouvé ça moyen, c'est dommage car tout le reste c'est vraiment très très bien écrit ( très bonne psychologie des personnages, j'adore notamment le traitement du personnage Assante, vrai truand mais montrer de manière attachante malgré tout ), on suit donc l'enquête de Hutton sur la culpabilité de Nolte ( et y a pas de doute vu qu'on le voit abattre un gars froidement dans les 10 premières secondes du film ), le soucis c'est qu'il n'y a pas de témoin et que le mobile reste obscur ( le mobile arrivera très tard et c'est bien trouvé de même que le passé du personnage principal qui mènera à une fin comme les aime Lumet ), plus le film avance plus on sait qu'on est bien devant un Lumet avec un homme seul ( ou presque ) contre l'institution, les problèmes ethniques sans être visionnaire annonce l'affaire Rodney King, car ici dans le film personne ne peut se supporter et même Hutton le good guy du film a des préjugés raciaux, ici les blancs n'aiment pas les noirs ( les blagues racistes entre flics sont une normalités ), les italiens n'aiment pas les latinos qu'ils considèrent comme de la chair à canon, personne aime les juifs, le traitement racial au coeur du film est ici bien moins lourd que chez Spike Lee.

Le rythme du film comme souvent avec Lumet est carrément pas nerveux, c'est remplit de très longue scène de dialogue ( et comme toujours avec Lumet c'est du très bon dialogue ), tout s'accélère quand on entre dans la deuxième heure et Lumet malgré une explosion en cède jamais au spectaculaire ( car chez Lumet y a un toujours un soucis énorme de réalisme ), en tout cas les 2h10 du film passe toute seul.

concours de bite entre latino :

"You know, we knew you was a punk then but you're being a punk now. Yeah, detective, come on, you couldn't find a fucking Jew in Rockaway. You know, you got a badge and a gun but you're still a punk so shut the fuck up."

De mémoire l'ambiance urbaine du film était plus présente que ça et finalement non, à part 2 ou 3 séquences ça reste avant tout un film de bureau, bon on a bien une excellente séquence nocturne où Nolte brief ses putes et finalement c'est à peu près tout, enfin c'est pas gênant mais c'est dommage de pas avoir plus de scène nocturne dans les bas fonds de New York surtout au vue de la photo très belle ( c'est le tocard réal de Roméo Must Die à la photo, le gars qui comme Jan de Bont est un très bon directeur photo et un très mauvais réal ) enfin heureusement le show Nolte fait qu'on oublie et qu'on se concentre sur l'acteur génial de bout en bout.

"You're the whitest black man I know, Chappy"

La réal de Lumet n'a donc rien d'inoubliable, il filme dans son style académique mais jamais il ne plombe les scènes et quand il doit foutre dans la tension dans une séquence il y arrive à merveille, ainsi la scène où Brennan comprend qu'on enquête sur lui est vraiment géniale ( la petite bo sur la tête de Nolte qui s'énerve c'est excellent ), de même que toute les séquences où Brennan occupe l'écran tel un prédateur sont magistral, il est toujours au centre de l'écran on ne quitte jamais son personnage des yeux.

Sur la papier quand on voit Hutton et Assante on est pas spécialement emballé et là les 2 acteurs trouvent leurs meilleurs rôles, Hutton est très convaincant en jeune procureur ( forcément idéaliste )qui va tomber un dossier plus épineux que prévu, le rôle est cliché mais Hutton rend rapidement attachant son personnage ( j'aime bien sa première scène avec Brennan où on sent vraiment qu'il admire ce policier et comme tout les héros de chez Lumet il doit faire un choix car chez Lumet le personnage principal a toujours le choix, soit il ferme les yeux et continue sa vie soit il décide de se révolter ), Assante en truand latino ayant un code l'honneur bouffe l'écran et pour une fois que son cabotinage est justifié par le personnage autant en profiter et on regrette qu'il n'ai pas de scène en commun avec Nolte car l'atout principal du film reste Nick Nolte qui trouve ici un rôle à la hauteur de son talent, ici c'est Mike Brennan l'irlandais et il est parfait en flic ripoux alcoolique, sans aucune moral, violent ( la scène avec les putes ) et raciste, pour lui la violence est naturel, il est flic et a donc tout les droits, Vic McKey en comparaison c'est une petite bite, chaque scène est un vraiment régal et faut bien savourer car malgré que ce soit le premier nom du casting son personnage n'apparait pas tant que ça dans le film et putain faut le voir pour le croire il est génial de bout en bout, bouffe l'écran comme jamais et puis le plan séquence qui introduit réellement son personnage est bluffant, pas en terme technique où Lumet à juste poser sa caméra mais au niveau de Nolte qui parle près de 5 minutes seul en occupant l'écran assez incroyablement, faut le voir bouger dans l'espace c'est carrément bluffant de voir comment il s'approprie la scène.

Mais ce plan séquence n'est rien comparer aux autres scènes où Nolte étale son talent de manière épatante, jamais son jeu n'aura sonné aussi vrai ( et pourtant c'est un putain d'acteur jamais mauvais ) ici il est Mike Brennan un flic au bagout facile, chaque réplique, chaque mimique, chaque geste, tout est parfait, on appel ça un grand acteur ( et dire qu'il a été oublié aux oscars cette année là ).

You fuck with me, better you piss a kidney stone through your hard-on

Et puis dans les seconds rôles on a Luis Guzman et Charles S Dutton en flic, et la propre fille à Sidney Lumet dans le rôle féminin du film.
La Bo est très agréable, ce qui est assez rare pour un polar des 80's pour être souligné et le soundtrack est très bien et pas ringard ( ce qui est aussi assez rare dans un polar des 80's ).
Lumet continue donc avec brio sa description de la police newyorkaise et de ses arcanes pourri et une fois de plus le constat qu'il en fait est désenchanté, Lumet un gars qui manque indéniablement au cinéma d'aujourd'hui.

8/10

[Scalp]

C'est quoi le titre français de Q & A, je trouve pas sur allociné

Sinon a priori La légende de Beowulf ne restera pas dans la légende au vu de toutes les critiques!

ah oui le titre francais c'est contre enquete comme le mauvais film francais avec Dujardin ( hein bik )

[Scalp]

5.5/10

Storm Warning de Jamie Blanks - 2007

Sacré filmo que celle de Jamie Blanks : Urban Legend qui surfait sur la vague pourrie initié par Scream et Mortelle St Valentin qui surfait aussi mais étant encore plus pourri, du coup ce Storm Warning c'est de loin son meilleur film, enfin on va dire que c'est son seul film pas nul.
Le pitch est ultra simple : un couple, Nadia Fares, toujours une bonne idée de casting, et son mari joué par un remplaçant (sorte de Bryan Cranston sous lexomil) mais bon vu que tout le long du film son rôle est inutile c'est pas un drame, ils sont paumé sur une ile où il y a forcément une SEULE maison avec 3 bons rednecks, qui sont donc forcément sales, moches et vraiment pas sympas, enfin c'est les mêmes depuis la merde Boorman de toute façon.
2 gentils, 3 méchants ça laisse peu de possibilités tout ça, heureusement le film tient la route car c'est pas trop long, 1h25 c'est pesé et l'exposition s'éternise pas en trucs inutiles. Après on a forcément le passage où notre petit couple va être humilié par les 3 consanguins dont la seule motivation est de fourrer Nadia Fares, on peut les comprendre ça doit les changer de leurs moutons. Bon après 40 minutes les festivités commencent enfin et ça va faire mal, surprenant d'ailleurs quand on voit la filmo toute soft de Blanks de voir qu'ici il est presque no limit. Par contre faut pas s'attendre à des idées de mise en scène non plus, le mec s'est dit que sa photo sombre et plein de pluie ça suffirait, bein non mais bon au moins c'est pas bourré d'effet de style tout cheap.
Nadia Fares passe en mode Ripley/McGyver et va faire passer un sale quart d'heure à la famille de redneck et c'est plutôt réussi : c'est violent, gore et bien fun, ça fait pas dans la dentelle et on voit ce pour quoi on mate le film, un peu de tripaille, la meuf construit quand même un piège à teub, bon je suis pas sûr d'avoir bien capté comment ça marche, enfin si comment mais pas où elle l'a planqué (même si j'ai une petite idée).
Du survival bien basique mais bon ça a le mérite de pas être chiant, ce qui est déjà beaucoup.

[Scalp]

Comment le realisateur du genial a Bittersweet life a t'il put faire ce truc. Pfff c'est long ( 2h quoi ) c'est chiant, c'est vrai c'est beau, mais c'est d'un ennui mortel. D'ailleurs j'ai plus rien a dire, m'inspire pas ce truc.

1/10

[Johtaro]

J'avais bien aimé ce film pour ma part, cela mérite pas 1 quand même...

[Scalp]

1 pt parce que le real a fait un de mes polar coreens préféré, sinon c'etait 0 , en general j'aime pas les films de fantomes ( à part les trucs espagnols de Balaguero et cie )