Summer of Sam Spike Lee - 1999
Si le film n'atteint jamais le niveau de la
25ème Heure, ici on est clairement devant un des tous meilleurs film de Lee ( le gars qui fait des bons films uniquement quand il arrête de se la jouer Malcom X du cinéma ).
Une nouvelle fois New York est partie intégrante du film et Spike Lee ici délaisse les quartiers noirs pour raconter une histoire 100% ritals que n'aurait pas renier Marty, et même si le film ne se déroule pas quand un quartier où a vécu Lee, c'est clairement un film nostalgique et via les évènements majeur de cet été hors norme ( canicule sans précédent, blackout dans la ville suivi de pillage, fin du disco ( enfin me semble ), arrivé du Punk, les Yankees qui gagne les séries et bien entendu un serial killer lâché en liberté dans la ville ) Lee dresse le portrait de plusieurs personnages et même si Lee n'est pas italien, le récit sent le "vrai" et surtout il livre un film vraiment cohérent et jamais chiant, d'ailleurs tant sur le fond que sur la forme je trouve qu'on pense pas mal à Boogie Nights, ne serait que par rapport au sexe, c'est crû mais jamais vulgaire ( et puis moi Mira Sorvino dans sa petite robe rouge elle me fait carrément craquer ).
Malgré la présence d'un serial killer on est clairement pas devant un film de genre, la partie serial killer étant juste là en toile de fond ( comme les Yankees en fait ), on nous présente 2 flics mais clairement y servent à rien et le film est l'anti Zodiac, finalement dans le traitement le film ressemble pas mal à Do the right thing mais là où je trouvais le film chiant, bavard et très ampoulé, je trouve qu'ici Lee est beaucoup plus subtile, une nouvelle fois il parle de "racisme" mais c'est traité intelligemment via le personnage de Brody, un italien pur souche qui va se lancer dans le mouvement punk et qui va se faire rejeter par sa communauté.
La réalisation de Spike Lee est une nouvelle fois très inventive et bien chiadé, et une nouvelle fois y a un gros taf sur le montage.
John Leguizamo trouve ici un des ses meilleurs avec ce personnage pathétique qui va tout perdre, Adrian Brody lui aussi trouve aussi un de ses meilleurs film et il est génial en punk, Mira Sorvino a un corps de fou et on peut bien l'apprécier, Jennifer Esposito est elle aussi très bien ( et bien bonnasse ), le reste du casting c'est du 100%
La BO de Blanchard c'est du Blanchard c'est donc grandiose, le soundtrack est génial.
Le film de la maturité pour Lee et celui qui annonce son chef d'oeuvre.
Mais SoS ce n'est pas que ça, c'est aussi la merveilleuse histoire d'amour que vivent Alegas et Way
Alegas & Way en route pour la discothèqueTRAHISON !! Alegas danse avec une femmeWay est donc un peu vénère, du coup niveau look ça part en couilleEcoute je t'ai vu avec cette pute, me ment pas !!Jte jure, t'es le seul qui compte, jl'a connais même pas cette meufbon ok jte croisAlegas est un mytho et un chaud dla bite, la vengeance de Way sera terribleWay déprimeEt quand il déprime, il fait des spectacle gayAlegas n'est pas au courant et il continue de se la jouer John Travolta du pauvreEncore une qui va prendre cher avec AlegasWay continue de déprimer, du coup il s'est mit à la guitareHeatmann, Killbush et Logan explique à Alegas qu'ils ont vu Way dans une boite de strip tease gay ( oui les 3 affreux vont dans des boites gayWay va t'il tombé dans le piège tendu par les 4 pervers ??Ecoute, way je suis désoléAlegas est un pute !!, c'est un piège !!! fuit Way !!!Way se défend bien ( il éclate enfin Logan ) il va quand même morflerAlegas dégage, je veux plus te voir !!Alegas est triste 8/10