logan a écrit:Je dis juste que ce qui brode n'a rien à voir avec l'essence de Murakami mais se rapproche plus d'un film nouvelle vague (nottament tout ce qui touche à la piéce.)
One more time, Kakufu est un acteur dans la nouvelle, il l'est dans le film, donc je ne vois pas pourquoi ce brodage serait hors sujet. Et si on considère que Murakami=étrangeté, ben voui, voir un extrait d'une représentation de
Godot ou d'autres d'
Oncle Vania avec des acteurs qui parlent dans leur propre langue (dont une avec la langue des signes coréennes !) peut participer à cette étrangeté. Toi, manifestement, tu n'as vu qu'une chose : "Ah ouais ! du théâtre ! Pfff! trop nouvelle vague !"
logan a écrit:Et je pense que Mark a encore le droit de se faire son propre avis, c'est juste un pronostique, je me doute bien que je n'ai pas l'influence de décider pour lui.
Bref faut péter un coup et arrêter de prendre les gens de haut car ils ont un avis différent.
Y'a la manière d'apporter son avis, Einstein. Tu débarques sans prendre la précaution d'essuyer tes pieds sur le paillasson, tu distribues tes considérations à la truelle qui, pour le coup, me font passer pour un con, comme tu dis, donc ouais, je prends de haut. Et bon sang, je relis encore : "seule l'intro de 30 minutes vaut le coup d'oeil". C'est peut-être toi qui aurait dû péter un coup pour ne pas avoir été sensible à tout ce qu'il y a après. Et puis tiens, pour rappel, Hamaguchi n'a pas choisi Oncle Vania, la référence est dans la nouvelle. C'est si incongru que cela de voir les personnages répéter, dans des rôles qui font étrangement écho à leurs affres dans la vraie vie ? Je ne pense pas que Murakami ait stabiloté cet aspect dans sa nouvelle, il a plutôt misé sur la sagacité du lecteur. Hamaguchi a juste saisi la perche pour développer parce qu'après
Senses (film de cinq heures sur des problèmes de cohésion et de communication au sein d'un petit groupe de cinq amies, je ne pense pas que tu puisses aimer – de mémoire on y voit un atelier théâtral et il y a une lecture in extenso en public d'une nouvelle qui dure vingt bonnes minutes), il ne pouvait qu'être séduit à l'idée de faire une mise en abyme sur le même thème avec Kakufu, Takahashi, tout comme développer le personnage de Misaki (la scène où elle retourne à ses racines avec Kakufu dans un Japon enneigé, ça aussi, à jeter aux orties j'imagine...)
Ecris plutôt ton propre avis, tiens, ce sera plus utile.