The Tuxedo (Le Smoking) de Kevin Donovan
(2002)
(2002)
Je n’avais pas de grands espoirs vu la désastreuse réputation du film, mais j’espérais tout de même un métrage qui exploite un minimum son concept, et malheureusement, c’est complètement loupé. Car bon, dans les films américains avec une star du kung fu au casting, le problème est souvent qu’on sous-utilise les capacités de l’acteur pour rentrer dans la vision de l’action hollywoodienne, et donc plus réaliste et terre à terre. Avec ce film, il y avait carrément moyen de zapper complètement ça avec le pitch improbable, puisqu’on va suivre Jackie Chan en loser total, qui tombe involontairement sur un costume qui va augmenter ses capacités physiques au point de lui faire faire des actions surhumaines, et quand on lance le film c’est donc avec l’espoir qu’on va voir un Jackie Chan on fire qui tabasse des mecs de toutes les façons possibles. Manque de bol, le film semble être tombé entre les mains d’incompétents absolus : quasiment rien ne va dans ce projet, et il faut plus en attendre une comédie pas drôle qu’un film d’action, sous peine d’être fortement déçu.
Le script, au-delà de son concept initial, n’existe tout simplement pas : la première demi-heure est déjà bien poussive avec Jackie qui se retrouve recruté un peu par hasard par un mec fortuné, mais le pire est à venir car dès que le héros met la main sur le costume, ça décide de se passer totalement de script. Du coup, tout ce qui suit est juste une succession de scènes à l’intérêt plus que limité, et qu’on raccroche comme on peut entre elles avec un plot d’espionnage tout nul et qui aboutit sur un climax qui résume bien ce qui ne va pas dans ce film. Toute l’intrigue est traitée par-dessus la jambe, on sent que ça n’essaye même pas d’arriver à quelque chose de fonctionnel, du coup c’est même pas un minimum intéressant à suivre. L’action, dont la mise en scène est signée par un nobody dont c’est l’unique long-métrage (et tant mieux), n’exploite jamais les talents physiques de Chan, et d’ailleurs dès qu’il s’agit de faire de l’action c’est traitée en mode comédie lourdingue avec le traitement visuel mis au placard (la scène en taxi en début de film ça pose le niveau en termes de mise en scène et de montage).
Résultat : c’est pénible à suivre, c’est pas drôle, pas fun, le concept est mal traité, et cerise sur le gâteau personne ne semble y croire à l’écran. Jackie Chan fait le minimum, mais c’est pas étonnant quand on sait qu’il a été fortement limité dans son approche des séquences d’action, mais heureusement pour se consoler il a le droit à une scène complètement naze et hors-sujet avec James Brown (consternant ce passage ). Sinon, il y a Jason Isaacs qui est là pour quinze minutes de présence, et Jennifer Love Hewitt qui confirme qu’actrice n’est pas le métier qu’elle aurait dû choisir (ou alors dans un autre genre de cinéma ). Je me doute que j’ai pas choisi le meilleur des films que Jackie Chan a pu faire aux States, mais clairement ça donne pas spécialement envie d’en voir d’autres.
Le script, au-delà de son concept initial, n’existe tout simplement pas : la première demi-heure est déjà bien poussive avec Jackie qui se retrouve recruté un peu par hasard par un mec fortuné, mais le pire est à venir car dès que le héros met la main sur le costume, ça décide de se passer totalement de script. Du coup, tout ce qui suit est juste une succession de scènes à l’intérêt plus que limité, et qu’on raccroche comme on peut entre elles avec un plot d’espionnage tout nul et qui aboutit sur un climax qui résume bien ce qui ne va pas dans ce film. Toute l’intrigue est traitée par-dessus la jambe, on sent que ça n’essaye même pas d’arriver à quelque chose de fonctionnel, du coup c’est même pas un minimum intéressant à suivre. L’action, dont la mise en scène est signée par un nobody dont c’est l’unique long-métrage (et tant mieux), n’exploite jamais les talents physiques de Chan, et d’ailleurs dès qu’il s’agit de faire de l’action c’est traitée en mode comédie lourdingue avec le traitement visuel mis au placard (la scène en taxi en début de film ça pose le niveau en termes de mise en scène et de montage).
Résultat : c’est pénible à suivre, c’est pas drôle, pas fun, le concept est mal traité, et cerise sur le gâteau personne ne semble y croire à l’écran. Jackie Chan fait le minimum, mais c’est pas étonnant quand on sait qu’il a été fortement limité dans son approche des séquences d’action, mais heureusement pour se consoler il a le droit à une scène complètement naze et hors-sujet avec James Brown (consternant ce passage ). Sinon, il y a Jason Isaacs qui est là pour quinze minutes de présence, et Jennifer Love Hewitt qui confirme qu’actrice n’est pas le métier qu’elle aurait dû choisir (ou alors dans un autre genre de cinéma ). Je me doute que j’ai pas choisi le meilleur des films que Jackie Chan a pu faire aux States, mais clairement ça donne pas spécialement envie d’en voir d’autres.
1/10