[Alegas] Mes Critiques en 2022

[lvri]

Le château n'est pas visible par les moldus via un sort, et non par défaut. Cela n'empêche pas les moldus, dans certains cas, d'avoir connaissance du monde des Sorciers, soit par accident (et dans ce cas ils sont oubliettés), soit via leurs familles (familles dursley, ou parents d'Hermione... née moldu d'ailleurs), soit par rapport à leur rôle (Ministre moldu). On peut parfaitement imaginer que ces personnes pourraient parfaitement être autorisées à pénétrer dans Poudlard, tout comme le chemin de traverse (où se rendent les parents d'Hermione). Il n'y a rien de définitif dans ce genre de sort (toutes les protections dans l'univers d'Harry Potter sont réversibles... Il est interdit de transplaner dans l'enceinte de Poudlard... Mais Dumbledore peut le faire lui...).

[Alegas]

Tu commences à tout mélanger là, il n'a jamais été question de la connaissance du monde des sorciers par les moldus qui a toujours été possible, juste de la capacité des moldus à voir et entrer dans Poudlard. Chose que Rowling dans ses bouquins décrit comme impossible, même pour ceux sachant que les sorciers existent. Et à ma connaissance elle n'a jamais dit que c'était pareil pour le chemin de Traverse, donc ton exemple des parents d'Hermione ne fonctionne pas.

De toute évidence, parce que c'est un univers magique, et donc ouverts aux possibilités, tu sembles considérer que c'est la porte ouverte aux facilités scénaristiques, mais dans un world-building ça me paraît assez essentiel de respecter les règles qu'on pose, et quand on les enfreint le minimum serait de les justifier (ce que ne fait jamais le film), sinon on permet n'importe quoi parce que "c'est possible".

[lvri]

Ok...

[Alegas]

Bah désolé si tu le prends mal mais c'est vrai que t'as l'air de laisser passer des trous scénaristiques juste pour l'excuse "c'est de la magie donc tout est permis", alors que non en fait.
Tout ça pour défendre un plot hole d'un film que tu n'as même pas vu au final.

[pabelbaba]

Le fait que Grundenwald soit 20 fois plus balaise que Voldemort ça vous dérange moins?

[Alegas]

Ça c'est plus à mettre sur le fait qu'il faut toujours aller plus loin dans le spectaculaire pour le public. T'as exactement la même chose dans Star Wars avec des siths qui ont des pouvoirs oufs alors que Vador était censé être scénaristiquement le big boss du game.

Et dans le cas de Grindelwald, je suis pas super familier de ce que Rowling a écrit sur le perso mais c'est quand même censé être un des plus puissants sorciers ever aussi, c'est même lui à la base qui possède une des Reliques de la Mort que Voldemort convoite.

[pabelbaba]

C’est pourri dans SW, c’est zarbi dans HP.

[lvri]

Bah désolé si tu le prends mal mais c'est vrai que t'as l'air de laisser passer des trous scénaristiques juste pour l'excuse "c'est de la magie donc tout est permis", alors que non en fait.
Tout ça pour défendre un plot hole d'un film que tu n'as même pas vu au final.

Je ne le prends pas mal, tu es juste obtus. C'est pas compliqué de comprendre le pourquoi Poudlard n'est pas visible par des moldus, tout comme les autres lieux liés au monde de la magie.
Il s'agit de sorts mis en place pour séparer les deux mondes, ce qui n'empêche nullement des cas où ces deux mondes se côtoient. Les moldus ne naissent pas en ne voyant pas le monde des sorciers (sinon Hermione ne serait pas élève à Poudlard), mais sont empêchés. Ce n'est pas une incapacité.
Exactement comme le fait de transplaner dans Poudlard : c'est impossible... Sauf que...

[Alegas]

Les moldus ne naissent pas en ne voyant pas le monde des sorciers (sinon Hermione ne serait pas élève à Poudlard), mais sont empêchés. Ce n'est pas une incapacité.

Je sais pas à quand remonte ta dernière lecture des bouquins mais c'est là où tu te trompes. Autant les moldus peuvent trouver certains lieux qui sont juste dissimulés, autant Poudlard c'est écrit noir sur blanc dans un des livres qu'aucun moldu ne peut voir et visiter le château à cause d'un sort spécifique. Et Hermione n'est pas moldu, elle est sorcière à partir du moment où elle reçoit sa lettre, ses parents le sont et eux ne seraient pas capables d'aller à Poudlard.
A partir de là, je vois pas ce qu'il y a à discuter en fait, voir un moldu dans le château c'est aller à l'encontre des règles de l'univers et point barre. Mais libre à toi de trouver que c'est ok et justifiable.

[lvri]

Poudlard c'est écrit noir sur blanc dans un des livres qu'aucun moldu ne peut voir et visiter le château à cause d'un sort spécifique

Voilà... Un sort qui permet de protéger, d'interdire ou autre, mais qui peut aussi être levé. Je vois pas ce qu'il y a de compliqué à comprendre là-dedans.
Le chaudron baveur, permettant l'accès au chemin de traverse, est également invisible aux yeux des moldus, d'où le fait que je prenne en exemple cette rue.

Bref, un sort pouvant être mis en place sur un lieu pourrait tout à fait être levé. Rien de bien étonnant.

[Alegas]

Voilà... Un sort qui permet de protéger, d'interdire ou autre, mais qui peut aussi être levé.

Mais à partir du moment où ce n'est jamais spécifié dans l'écriture du film alors que c'est une règle de base, ça relève de la facilité. Une simple ligne de dialogue pour justifier la chose aurait suffi.

Le chaudron baveur, permettant l'accès au chemin de traverse, est également invisible aux yeux des moldus, d'où le fait que je prenne en exemple cette rue.

Faux : "To Muggles, the pub appears to be a broken-down old shop front on Charing Cross Road. This, however, was not the case prior to the imposition of the Statute of Secrecy and, prior to this, Muggle visitors were neither turned away nor made to feel unwelcome."

[Alegas]

Dark Water de Hideo Nakata
(2002)

Sauf erreur, ça a été le premier film d’horreur japonais que je découvrais de ma vie, et encore aujourd’hui ça reste le meilleur que j’ai pu voir, avec Kaïro pas loin derrière. C’est pourtant pas un film qui fait spécialement peur, ce qui fait que j’aurais du mal à la conseiller à quelqu’un en manque de coups de flippe, mais à côté de ça il y a la volonté de proposer une histoire solide, basée sur un aspect intimiste des personnages, et une ambiance de folie qui crée un vrai malaise. Sur un pitch tout bête et pas original pour un sou (une femme et sa jeune fille loue un appartement dans un immeuble qui va s’avérer hanté), Nakata livre finalement quelque chose qui pourrait s’apparenter facilement à du drame horrifique.

Si l’enquête autour du fantôme est bien au centre de l’intrigue (qui est cette gamine qui apparaît de temps en temps ? Pourquoi l’eau semble être au cœur du mystère ?), on se rend vite compte que c’est aussi la relation entre la mère, récemment divorcée et tentant de joindre les deux bouts à elle seule, et sa fille qui va prendre une importance capitale, au point de remettre parfois en question l’aspect fantastique du métrage, tant il y a beaucoup de choses qui pourraient finalement venir d’une paranoïa ou d’un père qui ne compte pas perdre la garde de sa fille. Un équilibre qui marche bien et avec lequel Nakata semble toujours prendre les bons choix, jusqu’à un final qui prend par surprise par son caractère émouvant (sublime climax et épilogue), alors que deux minutes avant on était dans le film d’épouvante pur. Le film est aidé par des prestations de qualité, notamment celle de Hitomi Kuroki qui, pourtant, ne semble pas avoir eu de carrière digne de ce nom par la suite, et par la mise en scène sobre mais inspirée de Nakata, qui distille parfaitement quelques coups de frayeurs au milieu d’une ambiance particulièrement pesante. Dans le genre, ça se range facilement parmi les réussites des années 2000, et c’est dommage que le réalisateur semble être devenu l’ombre de lui-même par la suite.

7,5/10

[Mark Chopper]

Sauf erreur, ça a été le premier film d’horreur que je découvrais de ma vie, et encore aujourd’hui ça reste le meilleur que j’ai pu voir,

Je suppose qu'il manque le mot "japonais" dans cette phrase.

[Alegas]

Ringu (Ring) de Hideo Nakata
(1998)

Première vision pour celui-là alors que je connaissais le remake depuis plus de quinze ans. Forcément, découvrir le film aujourd’hui, c’est faire face à sa réputation plutôt flatteuse, car même si Ring n’est pas forcément considéré comme un chef-d’œuvre du film d’horreur, c’est tout de même une date dans l’histoire du genre, notamment au Japon où ça a créé toute une vague de films similaires, qui a ensuite déferlé en Occident via les remakes, et qui a popularisé pour de bon le cliché de jeune-fille-aux-cheveux-longs-qui-retombent-sur-le-visage. Pour le coup, c’est un film dont j’apprécie plus le remake américain qui a pour lui deux atouts supplémentaires, à savoir une forme plus classieuse et l’abandon de certaines idées de l’original, notamment le fait d’avoir un journaliste medium qui fait souvent office de facilité scénaristique.

Néanmoins, Ring a aussi ses propres qualités, et même si on sent que le budget n’est pas le plus confortable du monde (c’est nettement moins beau formellement que Dark Water et les effets de montage font datés), ça reste un film qui se tient bien, souvent maîtrisé dans son aspect épouvante (l’introduction tout en tension, le passage où la mère découvre son fils devant la vidéo, etc…), et qui a même pour lui quelques effets vraiment bien foutus, à l’image de cette fameuse séquence de sortie de la TV qui est passée à la postérité et que le remake a repris quasiment à l’identique. Mais le gros plus du film, c’est tout de même toute cette thématique de réflexion autour de la puissance de l’image, de ses manipulations, de la paranoïa qu’elle engendre, et des secrets qu’elle cache. Une thématique pas forcément originale puisque directement héritée de tout un pan du thriller paranoïaque des années 70, mais qui s’inscrit super bien dans un cadre horrifique, et qui développe même des idées pertinentes, notamment le fait qu’une vidéo puisse se transmettre de personne en personne, tel un virus (d’ailleurs, la fin du film japonais est bien plus perverse que celle du remake, dans ce dernier il faut juste faire une copie pour conjurer la malédiction, alors qu’ici il faut aussi faire voir la copie à quelqu’un d’autre, ce qui transforme la victime en bourreau indirect). Un film pas dénué de défauts donc (je rajouterais notamment un rythme un peu inégal) mais tout de même très intéressant à voir, pour son statut de classique mais aussi pour la comparaison avec son remake qui lui reprend beaucoup.

6/10

[Alegas]

Sauf erreur, ça a été le premier film d’horreur que je découvrais de ma vie, et encore aujourd’hui ça reste le meilleur que j’ai pu voir,

Je suppose qu'il manque le mot "japonais" dans cette phrase.

Oui je confirme, merci pour la remarque.