[Mark Chopper] Une décennie sur BKR (2012-2022)

[pabelbaba]

Après tu sais Mowiewar, ma mère et ma meuf disent que j'ai un coeur de pierre.

De source sure, on peut ajouter :
- ton médecin traitant
- tes maîtresses à la maternelle
- ta nounou
- tes divers profs
- les guichetiers du Gaumontparnasse
- le gars qui nettoyait ta paillasse le soir après que t'ait laissé un bordel pas possible. Tous les jours.
- tous tes voisins de tribune
...

...

...

Mais ça doit venir des autres.

[Mark Chopper]

Je ne vois aucun dénominateur commun

[Criminale]

tous tes voisins de tribune

Pour le coup ça j'en suis pas si sur. Mais bon on va arrêter de polluer le topic de Mark

En plus madame a encore plus détesté que moi, je lui avais dit fait moi confiance ça va être bien. Merci bkr les briseurs de couple

[Mark Chopper]

Mate Predator

[Criminale]

Je fais un minimum de tri pour les films que l'on voit ensemble, ça jamais elle le regarde.

[logan]

La prochaine critique sera Drive my car du coup?

[Mark Chopper]

[Alegas]

15. Les Enfants du paradis / Marcel Carné :

[Mark Chopper]

Pendant des années j'ai craint un film lent et chiant, mais c'est top.

Ce Paris de la Monarchie de Juillet A faire regretter que Carné et Prévert n'aient jamais adapté Balzac ou Eugène Sue.

Seule réserve : les actrices. Mais alors les acteurs, ils sont géniaux.

[Alegas]

Seule réserve : les actrices.

Même Arletty ? Perso, dès qu'elle est chez Carné, je l'adore.

[Mark Chopper]

Pas fan (la voix surtout). Mais le vrai problème, c'est Casarès.

Enfin, peu importe. Je n'ai jamais vu Brasseur aussi génial et Barrault est incroyable par moments.

[Alegas]

Les Enfants du paradis / Marcel Carné (1945)

La crainte de se retrouver face à un film poussiéreux, interminable et soporifique peut tenir de longues années durant un cinéphile à distance de certains classiques à la réputation pourtant éprouvée... Tel était mon cas avec Les Enfants du paradis, célèbre long-métrage signé par le duo Marcel Carné (à la réalisation) et Jacques Prévert (à l’écriture). Il faut dire qu’un film de trois heures, tourné pendant la Seconde Guerre mondiale, contant des amours dans le microcosme de la pantomime et du théâtre en pleine Monarchie de Juillet m’attire moins, sur le papier, qu’un film d’action des années 1980 ou un pinku eiga avec de jolies japonaises dénudées (à chacun ses déviances)... Mais sa récente disponibilité sur Netflix m'a donné l'envie de tenter l'aventure et le fait est que le film mérite amplement sa réputation de chef-d'œuvre du réalisme poétique : une beauté formelle qui ressuscite un vieux Paris et fait regretter que le duo Carné/Prévert n’ait jamais adapté un roman-feuilleton de Balzac ou d'Eugène Sue, une excellente gestion du rythme (le film, de toute façon, est découpé en deux parties équilibrées, avec entracte, qui le rendent parfaitement digeste), des acteurs touchés par la grâce (Jean-Louis Barrault en mime romantique, Pierre Brasseur en comédien fantasque, Marcel Herrand en dandy du crime...), des scènes qui résonnent comme le plus bel hommage au théâtre jamais filmé, de l'humour, de la poésie, du romantisme... Les Enfants du paradis, près de quatre-vingts ans après sa sortie, conserve son pouvoir de fascination. Une expérience à tenter, assurément.

Note : 9/10

[Alegas]

Avec cette bonne action, tu es assuré d'avoir plein de love sur toi pour l'année à venir.

[osorojo]

J'suis passé à côté de celui là, je me retrouve dans ta première phrase, j'ai trouvé le temps très trèèèès long sans jamais réussir à m'intéresser à l'histoire

[Mark Chopper]

Et Quai des brumes ?