[Mark Chopper] Une décennie sur BKR (2012-2022)

[Alegas]

je n'aurais pas dû le revoir en version longue (version qui se résume à un ajout de scènes inutiles, principalement avec l'insupportable sorcière).

[Mark Chopper]

Tu vois qu'il faut se méfier des films qui durent trop longtemps.

[Val]

Après, le master de la version cinéma est tellement fatigué que ça devient difficile à regarder.

En tout cas, grosse déception à la revoyure il y a un an ou deux (lors de la sortie de l'édition ESC) alors que j'adorais le voir à chaque passage télé étant gosse. Rickman est insupportable.

[Mark Chopper]

Hans Gruber 4ever... Mais Rickman avait quand même une sacrée tendance au cabotinage (dans les Harry Potter, on a l'impression qu'il se retient d'éjaculer à chaque scène).

[pabelbaba]

Rickman est insupportable.

Je l'aime bien dans celui-là.

[Mark Chopper]

Il était sous coke je pense.

Wincott est tellement meilleur.

[pabelbaba]

C'est marrant d'avoir une inversion entre l'habituel tyran machiavélique et le bras droit con et zinzin.

[Mark Chopper]

NOVEMBRE 2022

Films :

189. Robin des Bois, prince des voleurs / Kevin Reynolds : 7,5/10
190. Sonny / Nicolas Cage : 3,5/10
191. Les Fils de l'homme / Alfonso Cuarón : 10/10
192. Mona Lisa and the Blood Moon / Ana Lily Amirpour : 7/10
193. Kiss of Death / Barbet Schroeder : 7/10
194. Arizona Junior / Joel Coen : 6,5/10
195. Un chant de Noël / Jimmy T. Murakami : Je n'en peux plus des adaptations de ce conte de Dickens/10
196. Les Évadés / Frank Darabont : 8,5/10
197. Nope / Jordan Peele : 5/10
198. Les Trois Mousquetaires / Stephen Herek : 6/10
199. Broken Arrow / John Woo : 3,5/10
200. The Crow / Alex Proyas : 5/10

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Séries télévisées :

18. Candy : 5/10

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Lectures (romans, nouvelles, essais) :

38. L'Homme coquillage / Aslı Erdoğan
39. Vie à vendre / Yukio Mishima
40. Le Mur invisible / Marlen Haushofer
41. The Boy in the Earth / Fuminori Nakamura
42. Nocturnes: Five Stories of Music and Nightfall / Kazuo Ishiguro
43. Vingt-quatre heures de la vie d'une femme / Stefan Zweig
44. Le Magasin des suicides / Jean Teulé

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Lectures (bandes dessinées) :

9. Hokuto no Ken (Extreme Edition / tome 1) / Buronson et Tetsuo Hara

[Mark Chopper]

Interstate 60 / Bob Gale (2002)

J'ignorais que Bob Gale, scénariste de la trilogie Retour vers le futur, était sorti de sa retraite en 2002 pour passer à la mise en scène... Bon, en sachant qu'il n'a rien fait depuis, que je n'ai jamais entendu parler de ce film avant ce challenge Gary Oldman et que le falot James Marsden tient le rôle principal, j'y suis allé un peu à reculons. Et pourtant, cette bobine, sans casser non plus des briques, s'est révélée assez sympatoche. On y suit un étudiant peintre à ses heures qui se retrouve à la croisée des chemins : il ignore s'il doit persister dans son art malgré ses échecs ou s'inscrire dans une fac de droit pour satisfaire son avocat de père... et il se demande s'il doit rester avec sa copine qui fait moyennement battre son cœur ou partir en quête du grand amour. Jusqu'ici, c'est classique... Ce qui l'est moins, c'est le road trip dans lequel il se trouve embarqué et qui le voit emprunter une autoroute qui n'existe sur aucune carte afin de livrer un obscur paquet à un destinataire tout aussi mystérieux. L'étudiant va bien entendu enchaîner les rencontres improbables et se retrouver dans des situations surréalistes (une ville entièrement peuplée d'avocats où tout le monde colle un procès à tout le monde, une autre où la drogue a été légalisée afin de contrôler au mieux la jeunesse)... Chaque étape l'amenant à s'interroger sur sa propre existence, son libre-arbitre, ses choix, le tout avec beaucoup d'humour et des seconds rôles qui font toujours plaisir à voir : Gary Oldman en bon génie goguenard un brin sadique, Chris Cooper en publicitaire repenti adepte de la dynamite, la toujours mimi Amy Smart en love interest... et bien entendu des acteurs issus de la galaxie Gale/ Zemeckis, à savoir Kurt Russell, Michael J. Fox et Christopher Lloyd. Le film, hélas, souffre d'une mise en scène franchement quelconque qui peine à dynamiser le récit (Gale n'est pas Zemeckis donc) et d'une construction en saynètes qui manquent un brin de liant (certaines se révèlent même franchement dispensables). En l'état, Interstate 60 reste une curiosité sympa, avec des acteurs qui semblent tous contents d'être là, Gary Oldman le premier... Mais faute d'un réal' plus expérimenté à la barre, son potentiel reste largement sous-exploité.

Note : 6/10

[pabelbaba]

Ca a l’air cool.

[osorojo]

En plus c'était l'une de mes chouchoutes Amy Smart dans ces années là

[Mark Chopper]

Je ne suis pas très blondinette, mais à cette époque elle était irrésistible.

Bon, je ne promets pas de scènes façon Hyper tension

[Alegas]

J'ignorais que Bob Gale, scénariste de la trilogie Retour vers le futur, était sorti de sa retraite en 2002 pour passer à la mise en scène...

J'avoue que j'ignorais aussi cette information avant de créer le topic Oldman, ça m'a intrigué.

[Alegas]

La Corde / Alfred Hitchcock (1948)

Lorsque le mot corde figure dans le titre d'un film japonais, je sais qu'une jolie femme à la plastique généreuse finira rapidement ligotée. Mais avec le gros Hitch à la barre, je me retrouve avec James Stewart qui bouffe du gâteau pendant que deux bellâtres s'engueulent... Sacrée déception. Il s'agit en fait de l'œuvre la plus surcotée du vieux pervers, essentiellement connue pour son histoire qui se déroulerait en temps réel (faux !) et sa mise en scène qui se résumerait à un unique plan-séquence (encore plus faux !). Cette histoire d'étudiants qui commettent un meurtre et donnent ensuite un dîner chez eux, malgré la présence du cadavre caché dans la pièce, passe très mal l'épreuve du temps... La faute à ce faux plan-séquence (on grille méchamment les fondus enchaînés sur les dos des acteurs, mais pas forcément les deux ou trois contrechamps à la première vision), énorme contrainte technique à l'époque qui ne permet pas d'élever le matériau de base, à savoir une pièce de théâtre bavarde à la thématique certes non dénuée d'intérêt (en gros : celle de Crime et châtiment) mais au final à peine effleurée. Si l'on ajoute une interprétation globalement catastrophique (à la rigueur John Dall n'est pas trop mauvais et James Stewart mange très bien du gâteau) et un rythme mollasson malgré la courte durée d'1h20, on peut dire que ce film est le parfait exemple de la démo technique qui implique un scénario simpliste pour pouvoir être mise en œuvre et qui, une fois ringardisée par le temps, révèle toute sa vacuité. En résumé : de l'esbroufe sur du vide.

Note : 5/10

[Val]

Mais non !