[Alegas] Mes Critiques en 2021

Modérateur: Dunandan

Nola Darling n'en fait qu'à sa tête - 6/10

Messagepar Alegas » Sam 09 Jan 2021, 14:51

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She's gotta have it (Nola Darling n'en fait qu'à sa tête) de Spike Lee
(1986)


Premier long-métrage de Spike Lee, et ça s’avère être un de ses plus regardables. On sent qu’à l’époque, Spike Lee n’était pas encore obnubilé par la cause raciale qui vampirise désormais chacun de ses films (ça commencera avec Do the right thing), et que son objectif était de raconter ses histoires le mieux possible et avec le budget limité qu’il avait en poches (à peine 200 000 dollars, pour donner une idée Do the right thing c’est 6 millions). Alors clairement, c’est pas dans ce premier long qu’on va trouver ses plus grandes ambitions, et avec le recul c’est peut-être bien son film le plus simple en terme de propos. C’est donc l’histoire de Nola, jeune femme noire sans réelle prétention, mais qui a la fâcheuse manie d’attirer un paquet d’hommes dans son lit et qui n’arrive pas à choisir avec lequel elle veut vivre. Un point de départ basique donc, qui va donner lieu à une histoire très simple et sans grands enjeux, mais qui va être l’occasion pour Spike Lee de dresser un joli portrait de la vie new-yorkaise, en alternant un côté complètement Nouvelle Vague/Cassavetes (noir et blanc, énormément de caméra à l’épaule filmé à l’arrache dans les rues avec les passants qui ont des réactions authentiques) et quelque chose de plus chiadé, notamment dès que les corps se dénudent (il y a vraiment un joli travail de photographie vu le budget, on sent que Lee a envie de faire de la belle image).

Globalement, le film m’a beaucoup rappelé le premier long de Scorsese, Who’s that knocking at my door, qui a été tourné dans des conditions similaires (avec pas grand chose donc) et je ne serais guère étonné que Spike Lee ait été beaucoup influencé par ce métrage. Le casting participe beaucoup à la réussite du film et à son capital sympathie : tout le monde joue juste, et apporte une réelle authenticité au personnage qu’il interprète, et ça mine de rien c’est pas gagné pour un premier long, on sent que Lee était déjà un bon directeur d’acteurs. Sinon, la vision de ce film m’aura permis de me rendre compte que Mathieu Kassovitz l’a énormément pompé pour son premier film Métisse, que j’ai découvert il y a quelques mois. Je savais qu’il avait toujours eu les débuts de Spike Lee dans ses influences, mais là c’est quand même un peu gros de reprendre quasiment la même intrigue et les mêmes situations pour les déplacer en France. Un premier film sympathique donc, qui me convainc bien plus que Do the right thing qui est pourtant bien plus réputé.


6/10
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Soul - 8/10

Messagepar Alegas » Lun 11 Jan 2021, 11:00

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Soul de Peter Docter & Kemp Powers
(2020)


Avec le recul, je pense que c’est le Pixar que je préfère depuis une bonne dizaine d’année. C’était pourtant pas spécialement gagné vu que ça sentait pas mal le réchauffé si on compare un peu avec le précédent film de Docter, Inside Out, notamment tout le concept d’un film qui va évoluer sur deux mondes distincts, le monde réel et un monde plus abstrait. Heureusement, c’est loin d’être le cas, et très rapidement on comprend que Docter part dans des directions différentes. Ici, il est question d’acceptation de la mort et du sens de la vie, des thèmes qui pourraient être hyper pompeux mais qui sont traités avec beaucoup de simplicité (dans le bon sens du terme). La force du film, c’est clairement son propos qui me paraît assez universel pour parler à quiconque, quelle que soit la nationalité ou l’âge (clairement la qualité des meilleurs Pixar). Rien que la thématique de l’étincelle qui va faire naître les passions et tout ce qui en découle permet au métrage d’atteindre une force de narration hyper forte, d’autant qu’on est vraiment en empathie avec le personnage jusqu’au bout et que ses changements de perception vont vraiment s’accorder avec ceux du spectateur.

En plus, c’est traité avec ce qu’il faut d’humour pour éviter que ça tombe dans l’introspection premier degré, et finalement le seul bémol que j’ai sur le film, qui l’empêche à mes yeux d’être au niveau des plus grands films du studio, c’est son petit manque d’émotion : oui il y a des scènes qui fonctionnent clairement (le passage où Joe balance ce qu’il pense à sa mère, c’est fort), mais Docter n’a toujours pas retrouvé la perfection absolue des premières minutes de Up sur ce point. A côté de ça, le film va se distinguer du côté visuel, et autant la partie photoréaliste est pas spécialement surprenant (c’est magnifique, mais Pixar nous habitue à quasiment chaque film d’une nouvelle claque technologique), autant tout ce qui touche au Great Beyond et au Great Before c’est sûrement parmi les plus belles prises de risques de l’histoire de Pixar. La découverte de la mort :shock: , la chute dans les strates abstraites :love: , le chara-design des Jerry et Terry (très curieux de voir un making-of pour savoir comment c’est fait, ça a la logique de la conception 2D tout en donnant l’impression d’être de la 3D, c’est hyper inventif et ingénieux pour le coup), autant d’idées visuelles qui font énormément regretter le fait qu’on ne pourra sans doute jamais voir le film sur un écran de cinéma, alors que c’était probablement l’un des films du studio qui s’y prêtait le plus. Sinon, il y a une jolie BO du duo Reznor/Ross, mais je regrette quand même un peu l’absence de l’habituel Giacchino : ce qu’on gagne en ambiance, on le perd en émotion, ça manque des petites notes qui vont venir soutenir les meilleures scènes. Un très beau Pixar donc, et mon film d’animation préféré de 2020.


8/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Scalp » Lun 11 Jan 2021, 11:26

Le perso de la mort est pas super bien exploité, voir comment il est expédié à la fin, du coup on se demande même à quoi il sert.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Alegas » Lun 11 Jan 2021, 12:10

Bah déjà ce perso c'est pas la mort, c'est juste le comptable du processus, du coup je pense pas qu'il soit là pour réellement amener une menace, il est plus là en guise de caution "course contre la montre" en plus d'un ressort humoristique (la scène du paquet de chips, sa relation avec les Jerry, son narcissisme évident, etc...). C'est pas vraiment un bad-guy quoi, plus un perso qui suit sa condition d'emmerdeur. :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Scalp » Lun 11 Jan 2021, 12:16

Ca reste un antagoniste et il traité par dessus la jambe. Tu le vires ça donne le même film donc c'est problématique.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Alegas » Lun 11 Jan 2021, 12:23

On peut en critiquer un paquet des grands films sur lesquels tu enlèves un personnage et ça change rien fondamentalement au script. Mais bizarrement tu cherches la petite bête que quand tu n'adores pas. :mrgreen:
Il apporte le petit stress qui font que les héros doivent finir leur quête au plus vite, il apporte de l'humour, il fait le taf quoi, faut pas chercher plus loin.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Mark Chopper » Lun 11 Jan 2021, 12:23

Tu es abonné à Disney+ ou tu l'as piraté ?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Alegas » Lun 11 Jan 2021, 12:26

Je pique un sous-compte de la famille de madame. Ça m'emmerderait de payer un abonnement vu le catalogue dont j'ai quasiment tout ce qui m'intéresse en physique.
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Cartouche - 6/10

Messagepar Alegas » Mar 12 Jan 2021, 01:26

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Cartouche de Philippe de Broca
(1962)


Assez surpris de ce film, je m’attendais à du pur récit d’aventure et au final c’est plus un sous-Fanfan la Tulipe avec un peu de Robin des bois, le tout un peu trop bavard. Je suis clairement pas un spécialiste de De Broca, mais du peu que j’ai vu il y a fort longtemps (Le Bossu et Chouans) il y avait un peu d’humour mais c’était globalement très porté vers le premier degré, et là c’est vraiment comme le film de Christian-Jacque : c’est plus une comédie avec de l’aventure que de l’aventure avec de la comédie. On va donc suivre l’histoire de Cartouche, jeune gredin au grand cœur qui après s’être retrouvé chassé de son gang de voleurs puis enrôlé dans l’armée, va trouver, avec deux compagnons, un coffre plein d’or qui va lui permettre de procéder à son ascension jusqu’à devenir un justicier aimé du peuple. Un pitch sympathique qui, malheureusement n’aboutit pas spécialement sur des péripéties captivantes : le film a beau être très rythmé (et c’est peu de le dire, je suis pas certain qu’il se passe quinze minutes sans un combat :eheh: ) c’est un peu toujours la même chose pendant une bonne heure et demie, et il faut attendre le dernier acte pour avoir quelque chose de plus intéressant.

Il y a bien quelques passages mémorables comme toute la séquence du Maréchal, mais globalement la majorité du film c’est de l’humour qui fait plus sourire que rire (ou alors faut être très client des mecs qu’on assomme plusieurs fois de suite) et un côté aventure trop répétitif (c’est souvent les mêmes situations dans des milieux différents). En plus, je sais pas si c’est De Broca spécifiquement qu’il faut viser pour le coup, mais dès qu’il y a de l’action ça ne vieillit pas très bien, les cascades donnent l’impression d’être faites à l’arrache, et la moitié des coups que Belmondo donne (et il y en a beaucoup au total) sont filmés de façon à ce qu’on voit bien que le coup ne porte pas. Bref, c’est un peu trop gentillet par rapport à ce que j’attendais, et c’est con car à côté de ça le film se donne les moyens de ses ambitions, notamment du côté de la reconstitution où il n’y a pas grand chose à redire (je sais pas où c’est tourné, mais ça donne envie d’y aller).

Heureusement, le film se termine sur une note positive avec une dernière demi-heure qui s’oriente plus vers le drame, avec Cartouche qui va se mettre à rêver d’ascension sociale en tombant amoureux d’une comtesse et qui va du coup provoquer sa chute. Bon faut accepter le fait qu’on puisse fantasmer sur une femme alors qu’on a Claudia Cardinale à côté de soi :mrgreen: , mais sinon cette direction de scénario permet de donner au métrage une autre ampleur, et ça se voit clairement avec l’orientation tragique sur la toute fin via la mort d’un personnage important et qui donne la plus belle scène du film (le carrosse qui roule doucement dans l’eau :cry: ) même si derrière ça aboutit sur une fin un peu abrupte. Belmondo fait du Belmondo, on voit plus l’acteur qu’un personnage mais bon le charme opère tout de même, et puis avec Claudia Cardinale on a ce qu’il faut en quota beauté :love: (dommage qu’elle soit doublée car ça nique quand même une partie de son charme). Sinon il y a Jean Rochefort dans un de ses premiers rôles, mais le pauvre a pas spécialement un personnage qui lui permet d’exprimer son talent. Bref, du petit film d’aventure sympatoche, le genre qui manque au cinéma français actuel, mais c’est pas non plus bien mémorable.


6/10
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Pinocchio (2020) - 7/10

Messagepar Alegas » Mer 13 Jan 2021, 11:20

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Pinocchio de Matteo Garrone
(2019)


J’étais un peu refroidi par les retours mitigés, mais au final j’ai bien fait de donner une chance au film, tant il est tout ce que j’espérais depuis son annonce, à savoir une adaptation du conte, à la sauce Tale of Tales, et donc qui assume plus le côté dark du récit. D’un point de vue visuel, c’est vraiment fort avec une mise en scène qui s’efface derrière son sujet (c’est l’avantage de Garrone qui compose très bien ses cadres et qui ne cherche pas à faire le malin avec sa caméra) pour laisser place à une direction artistique complètement dingue. De Tale of Tales, on retrouve une photographie soignée et des ambiances étranges, mais on a en plus un énorme boulot de mix entre prothèses et effets numériques (à confirmer avec un making of mais à première vue ça a l’air d’être fait comme ça) pour créer les différents personnages du film. Le tout donne un rendu difficile à décrire mais qui fonctionne parfaitement, et à partir du moment où le personnage de Pinocchio est tellement réussi qu’on l’accepte autant qu’un acteur en chair et en os, on peut se dire que le film réussit son pari de ce côté là (c’est pas la version 90’s avec Martin Landau quoi).

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Le seul passage où le film montre ses limites techniques, c’est lors du passage de Monstro et de la transformation en âne, mais Garrone joue tellement la carte de l’anti-spectaculaire que c’est finalement peu gênant, et donc ça concerne une poignée de plans sur l’ensemble du métrage. Pour le reste, j’ai l’impression que c’est l’adaptation la plus fidèle à ce jour, en tout cas à ma connaissance (genre le nez qui s’allonge, c’est une scène de deux minutes et c’est tout), et du coup je suis assez surpris que le film ait été vendu comme un simple film pour enfants car il y a des séquences qui pourraient dérouter les plus jeunes (Pinocchio pendu évidemment, la tentative de noyer l’âne, le passage où le maître des marionnettes menace l’une d’entre elles de la jeter au feu). Ceci dit, à une époque où on considère un peu trop les enfants comme des fragiles, ça fait du bien de voir un film qui embrasse la tonalité sombre du conte et qui cherche à faire quelque chose qui ne soit pas complètement aseptisé (et puis une scène comme celle du palais de justice tenu par le singe, ça peut même parler aux enfants à mon sens).

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Côté rythme, c’est assez lent dans l’ensemble mais ça participe clairement à l’ambiance donc c’est pas réellement gênant, par contre ça manque un peu d’émotion pour prétendre à passer au niveau supérieur. Et puis ça fait du bien de voir Roberto Benigni faire preuve d’un peu de sobriété, le rôle de Gepetto lui sied bien mieux que celui de Pinocchio et il a le mérite de pas trop en faire des tonnes côté humour (les rares fois où il le fait, ça participe à la sympathique qu’on a pour le personnage). Un joli film qui, lui aussi, aurait clairement mérité une sortie cinéma chez nous.


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7/10
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Obsession - 5,5/10

Messagepar Alegas » Mer 13 Jan 2021, 19:55

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Obsession de Brian De Palma
(1976)


De la part d’un De Palma qui sortait Carrie la même année, c’est quand même bien décevant. De Palma a toujours aimé Hitchcock, ça se voit à travers toute sa filmographie, mais autant l’influence est parfois bien digérée (Body Double), autant là, le film te crie à la gueule à chaque minute qu’il est une revisite de Vertigo. Passé le début avec la présentation de la famille, le kidnapping et la conclusion de ce dernier, faut avouer que c’est un métrage qui manque de scènes marquantes. La fin vient rattraper un peu tout ça mais globalement y’a pas grand chose à se mettre sous la dent, et en plus on a un rythme très lent ce qui arrange pas les choses. A la limite, si ça racontait quelque chose d’intéressant, pourquoi pas, mais là le script c’est un peu la honte car quasiment tout dépend du twist, et le gros problème c’est qu’il est grillé à des kilomètres. On capte rapidement qu’il y a quelque chose de louche avec le kidnapping, on fait le calcul avec les années qui ont passées et on fait le lien avec la femme rencontrée en Italie, on se doute que Lithgow a son implication dans l’affaire (aujourd’hui quand on voit un film avec lui on se doute qu’il est potentiellement le bad-guy, du coup ce retournement de situation marchait sûrement bien mieux à la sortie), bref le spectateur a toujours un train d’avance sur le personnage principal, et c’est quand même bien gênant.

Même du côté de l’émotion ça marche pas des masses, mais ça c’est surtout à cause de Cliff Robertson qui fait la même gueule tout le long du film, forcément ça aide pas. Heureusement, le film va se rattraper sur la mise en scène de quelques séquences (la façon dont le flashback est amené à l’aéroport, l’ellipse via un panoramique sur le memorial, les longs ralentis de la fin qui annoncent déjà un peu un climax de The Untouchables) mais dommage toutefois que De Palma abuse des effets de style par moment (le travelling circulaire en hommage à Vertigo, why not, mais est-ce que ça sert vraiment à quelque chose de le faire durer aussi longtemps ?). Après, ça se regarde, et c’est clairement pas un De Palma honteux, mais c’est clairement mineur dans sa filmographie.


5,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Mark Chopper » Mer 13 Jan 2021, 19:59

c’est clairement pas un De Palma honteux


Yep, il faut une bonne mise à mort avec un drone pour ça 8)
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Alegas » Mer 13 Jan 2021, 20:02

Tu l'as vu du coup ?!
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Mark Chopper » Mer 13 Jan 2021, 20:09

Chef-d'oeuvre.

(un plan m'a fait penser à De Palma, c'est tout)
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Alegas » Mer 13 Jan 2021, 21:15

Ah merde j'avais capté que Val l'avait vu mais je t'avais zappé. :mrgreen:
Mais oui pour le coup son dernier y'a plus rien de lui hormis quelques plans et des choix de lumière, c'est peu.
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