The Eagles has landed (L'Aigle s'est envolé) de John Sturges
(1976)
(1976)
Un film qui se regarde sans ennui mais vite oublié une fois passé le générique de fin. Le gros problème de ce Sturges, c’est clairement le fait que le film n’arrive jamais à la hauteur des promesses de son pitch. Parce que bon, un film de commando sur des forces de l’Axe qui s’infiltrent dans la campagne anglaise pour kidnapper Churchill, ça donne quand même bien envie 
, et malheureusement l’idée n’est pas souvent aussi bien exploitée qu’elle aurait pu l’être, notamment dans l’apport de la tension. Car pour le coup, il y avait moyen de faire un film intéressant, où on en viendrait à craindre l’échec d’une mission dont la réussite serait pourtant désastreuse, mais c’est quelque chose qui n’arrive jamais, et on finit par regarder le film avec un peu d’intérêt, mais jamais avec un minimum de fascination. Idem pour les personnages, je n’aurais pas craché sur des protagonistes ambiguës, mais film hollywoodien oblige, malgré le fait qu’on ait des personnages du mauvais côté de l’histoire, ils sont quand même loin d’être en accord avec les directives du Troisième Reich, notamment celui de Michael Caine, dont la scène d’introduction le montre en train de tenter de sauver une jeune juive de la déportation, est quand même bien lissé à cette occasion.
Du coup, c’est vraiment la partie commando qui va s’avérer être la plus savoureuse, avec ce petit village anglais dont la calme va être complètement bouleversé par l’arrivée des soldats, et j’ai bien aimé particulièrement toute la storyline sur Sutherland qui arrive en avance pour pouvoir infiltrer les lieux. Quand l’action commence (de façon un peu poussive d’ailleurs, le coup des uniformes sous le déguisement, c’est pas la combine la plus intelligente du monde
), ça s’avère être filmé en mode un peu trop automatique, et même si il y a quelques moments violents bienvenus (le coup de shotgun dans la baraque notamment) ça reste assez décevant pour du Sturges qui a habitué à bien mieux auparavant. Le final est pas trop mal sinon, pendant un moment on se dit que c’est du Inglourious Basterds avant l’heure avant de se faire révéler le petit twist, y’a rien de bien révolutionnaire mais c’est sympa tout de même. Finalement, le plus gros point fort du film, c’est clairement ses têtes d’affiche qui font vite oublier le fait d’avoir des anglais castés dans des rôles d’allemands ou de polonais. Michael Caine est bon comme à son habitude, Donald Sutherland dispose du meilleur rôle du film (même si c'est un peu dur de croire à la romance vu le peu de temps qu'on passe dessus), et puis avoir Duvall en nazi qui pète la classe 
ainsi que Pleasence en Himmler c’est plutôt cool. Il y a aussi Treat Williams au casting mais pour le coup, comme quasiment toujours avec lui, il s’avère très transparent. Du petit Sturges, pas désagréable à regarder mais clairement dispensable.
, et malheureusement l’idée n’est pas souvent aussi bien exploitée qu’elle aurait pu l’être, notamment dans l’apport de la tension. Car pour le coup, il y avait moyen de faire un film intéressant, où on en viendrait à craindre l’échec d’une mission dont la réussite serait pourtant désastreuse, mais c’est quelque chose qui n’arrive jamais, et on finit par regarder le film avec un peu d’intérêt, mais jamais avec un minimum de fascination. Idem pour les personnages, je n’aurais pas craché sur des protagonistes ambiguës, mais film hollywoodien oblige, malgré le fait qu’on ait des personnages du mauvais côté de l’histoire, ils sont quand même loin d’être en accord avec les directives du Troisième Reich, notamment celui de Michael Caine, dont la scène d’introduction le montre en train de tenter de sauver une jeune juive de la déportation, est quand même bien lissé à cette occasion.Du coup, c’est vraiment la partie commando qui va s’avérer être la plus savoureuse, avec ce petit village anglais dont la calme va être complètement bouleversé par l’arrivée des soldats, et j’ai bien aimé particulièrement toute la storyline sur Sutherland qui arrive en avance pour pouvoir infiltrer les lieux. Quand l’action commence (de façon un peu poussive d’ailleurs, le coup des uniformes sous le déguisement, c’est pas la combine la plus intelligente du monde
), ça s’avère être filmé en mode un peu trop automatique, et même si il y a quelques moments violents bienvenus (le coup de shotgun dans la baraque notamment) ça reste assez décevant pour du Sturges qui a habitué à bien mieux auparavant. Le final est pas trop mal sinon, pendant un moment on se dit que c’est du Inglourious Basterds avant l’heure avant de se faire révéler le petit twist, y’a rien de bien révolutionnaire mais c’est sympa tout de même. Finalement, le plus gros point fort du film, c’est clairement ses têtes d’affiche qui font vite oublier le fait d’avoir des anglais castés dans des rôles d’allemands ou de polonais. Michael Caine est bon comme à son habitude, Donald Sutherland dispose du meilleur rôle du film (même si c'est un peu dur de croire à la romance vu le peu de temps qu'on passe dessus), et puis avoir Duvall en nazi qui pète la classe ainsi que Pleasence en Himmler c’est plutôt cool. Il y a aussi Treat Williams au casting mais pour le coup, comme quasiment toujours avec lui, il s’avère très transparent. Du petit Sturges, pas désagréable à regarder mais clairement dispensable.5,5/10
. Ça a l’air complètement con à l’écrit, et ça l’est pas mal aussi visuellement, mais au moins on sent que ça souhaite aller jusqu’au bout du délire, pas comme chez Marvel où ça cherche souvent à incorporer une dose non négligeable de réalisme qui permet de coller avec le reste des autres univers/personnages. Bref, si il y a bien une chose à retenir de ce film, c’est bien son ambition jusqu’à l’excès, mais malheureusement c’est aussi une ambition qui va se limiter à quelque chose de visuel, car dès que ça tente de raconter quelque chose ça se foire dans les grandes largeurs, et on sent que le film est là pour donner une image du DCEU plus simpliste et légère que les films de Snyder.
), chansons de merde un peu partout (Pitbull ?? Sérieusement ?? 
et en plus avec une reprise de Africa de Toto au moment où ils vont au Sahara, du choix bien subtil donc 
