[Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Modérateur: Dunandan

Re: [Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Messagepar pabelbaba » Lun 19 Oct 2020, 15:36

J'attends le reconfinement de la semaine prochaine. :mrgreen:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Messagepar lvri » Lun 19 Oct 2020, 15:40

C'est clair que Comancheria est excellent également. Ça n'empêche pas Wind River d'être réussi. Pourquoi choisir entre les deux :mrgreen:
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Re: [Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Messagepar Mark Chopper » Lun 19 Oct 2020, 16:08

Parce que notre temps est limité.
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Re: [Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Messagepar lvri » Lun 19 Oct 2020, 16:11

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Re: [Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Messagepar Scalp » Mar 20 Oct 2020, 10:18

Exodus de Scott, tenu 1h20 c'est chaud comme c'est mauvais. La décennie 2010 pour Scott c'est quelque chose, on dirait la filmographie d'un Emmerich
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Re: [Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Messagepar Jed_Trigado » Mar 20 Oct 2020, 10:29

Je suis devant aussi, franchement j'hallucine devant la laideur de la direction artistique, sérieux les costumes c'est du niveau cosplayer de kermesse (Mendelsohn et Turturro, ces barres de rires quand ils apparaissent). :eheh:

Puis l'histoire est complètement débile, je sais pas ce qu'il pris papy Scott mais détruire avec le plus grand sérieux l'un plus grands mythes de l'histoire de l’humanité, il a pas peur de l'échec.
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Re: [Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Messagepar Scalp » Mar 20 Oct 2020, 10:39

Turturro il est vraiment ridicule et Edgerton est nul mais nul.
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Deux jours à Los Angeles - 1/10

Messagepar Scalp » Mar 20 Oct 2020, 15:38

1/10

2 Days in the Valley de John Herzfeld - 1996

Dans les 90's on a eu tout une vague de néo noir plus ou moins regardable, là on est dans le moins. Ca commence comme un film choral pété de Altman et faut 30 minutes pour présenter tout les perso, 30 minutes bien laborieuses où on se demande ce qu'on nous raconte : on a une duo de tueur et exécute un contrat, un duo de flic qui bosse sur les salons de massages, un réalisateur suicidaire (pire perso du film), un marchand d'art casse couille, et on se demande bien où on va aller. Mais tout ça c'est pour noyer le poisson car le script est archi basique, et en soi un script basique j'ai rien contre car je viens de critiquer Wind River où c'était jamais un défaut car on avait des vrais personnages qui vivaient à l'écran, ici après 30 minutes plus que laborieuses on a aucun perso qui sort du lot, Charlize et son déshabillé ça compte pas et on comprend où on va aller, c'est une bête histoire de contrat qui foire où plein de monde se retrouve impliqué sauf que dans le plein de monde on a le casting de la lose avec en tête d'affiche James Spader et Eric Stolz qui sont toujours des mauvais choix et pas de bol c'est eux les premiers rôles, alors après on a bien Keith Carradine mais rôle trop court, Charlize mais rôle de merde, Jeff Daniels mais alors perso qui casse les couilles immédiatement, reste Danny Aiello mais le long passage chez le marchand d'art est dur à surmonter (c'était obligé la scène où il cuisine ? Tarantino a vraiment fait du mal au genre avec tout ces mecs pensant pouvoir écrire des trucs à lc cool comme lui sauf que cool comme lui ça existe pas, y a chez lui que ça fonctionne. Et la fin tire en longueur avec tout le monde qui se retrouve au même endroit au même moment, l'écriture étant un truc complètement balek ici, on avale des facilités énormes et vu qu'a coté y a rien pour se rattraper, pas d'idée de mise en scène, pas de perso qui tire le film vers le haut, pas de twist, pas de climax bien foutu, et le fight entre Teri Hatcher et Charlize je vais rien dire, c'est mieux. Un échec total, le point c'est pour le déshabillé blanc de Charlize.
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Film: Deux jours à Los Angeles
Note: 6/10
Auteur: osorojo

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Bande des quatre (La) - 6/10

Messagepar Scalp » Mar 20 Oct 2020, 20:18

6/10

Breaking Away de Peter Yates - 1979

La filmo de Yates est inégale et propose pas mal de styles différents, ça va du très grand film Eddie Coyle (son meilleur film et de loin et peut être bien le meilleur rôle de Mitchum, en tout cas sans hésité devant la nuit du chasseur), à des choses mineurs comme la Guerre de Murphy à des films surcotés comme Bullitt en passant par des grosses daubes comme Krull et puis il y a des films complètement oublié comme Breaking Away.
Breaking Away c'est du teenage movie où on va suivre 4 ados qui préfèrent glander plutôt que d'aller à l'université ou de bosser, et dans leur petite ville il y a une université fréquenté par des riches qui passent leur temps à les insulter de "Cutters" (on pourrait traduire ça par Chti pour chez nous). On va donc suivre cette bande de pote qui entre 2 baignades dans une magnifique clairière (super décor naturel qui donne qui quelques jolis plans) se bagarre avec les connards de l'université d'en face et ils auront l'occasion de les affronter lors d'une course en vélo, le personnage principal (l'acteur le moins connu du lot) vouant une passion à ce sport et à l'italie (truc au centre d'une intrigue amoureuse), il se donne corps et âme pour ce sport mais bon le cyclisme en 1979 dans le fin fond de l'Indiana c'est pas le truc le plus répandu et tout le monde s'en branle un peu et surtout son daron.
Alors y a rien de génial dans ce film, rien de forcément très réussit mais ça se suit avec un vrai plaisir grâce à cette bande de pote joué par Dennis Quaid (parfait dans le rôle de la grande gueule du groupe), Daniel Stern avant de se faire latter la gueule par Kevin, Jackie Earle Haley que je découvre donc dans un rôle plus jeune et il avait pas encore sa tête chelou mais on voyait que ça allait pas devenir Brad Pitt et le dernier du groupe est donc Dennis Christopher qui n'a rien fait de notable. C'est du film de pote un peu à la cool, y a pas vraiment d'enjeu (péter la gueule des mecs de l'université c'est pas vraiment un enjeu quoi), le film se termine bien par une course cycliste mais c'est pas vraiment le coeur du film, c'est plus un film sur des ados refusant de devenir adulte et reculant donc au maximum cette entrée dans le monde adulte en vivant encore avec insouciance (et si on allait se bastonner dans un bowling). Y a rien qui en fait un must see mais ça se suit avec un réel plaisir et les persos sont attachants.
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Re: [Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Messagepar Jed_Trigado » Mar 20 Oct 2020, 20:21

Tu l'as maté où ?
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Re: [Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Messagepar Scalp » Mar 20 Oct 2020, 20:23

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Grandes gueules (Les) - 7/10

Messagepar Scalp » Mer 21 Oct 2020, 17:12

7/10

Les Grandes Gueules de Roberto Enrico - 1965

Avant d'être un titre d'émission de merde, les Grandes gueules est donc un classique du cinéma français, j'ai toujours snobé ce film car je pensais que c'était une comédie, et moi les comédies de Bourvil ça fait longtemps que j'aime plus ça et j'avais même pas check le nom du réal qui était quand même un indice sur la qualité du film. Enrico est certainement un des réalisateurs français les plus sous estimés et aujourd'hui il pourrait dire comme Lebron "I want my damn respect". Ici c'est pas son meilleur film mais on est vraiment devant un chouette film qui fait même carrément penser à un western sauf que ça se passe dans les Vosges et au lieu d'élever des vaches on est bucheron. On est devant une histoire d'hommes qui vont se tester, se frapper et donc s'apprécier, c'est certainement un peu cliché par moment mais ça débouche sur une vraie belle amitié et de la franche camaraderie. Le film est emmené par un Bourvil qui est comme pour le Cercle Rouge est carrément éloigné de ce qu'il faisait et il vraiment une nouvelle fois plus que bon dans ce registre dramatique (meilleur même que dans le registre comique), si il incarne toujours un brave type, ici y a pas de moment où il prend sa petite voix comique, c'est un mec un peu rustre, droit et juste qui veut redresser la scierie familiale et qui va être aidé par un Lino Ventura qui est avant tout là pour se venger (ça restera assez mystérieux tout le long du film) et l'ambivalence de son personnage est bien retranscrite (voir ce flirt très maladroit avec la jeune fille), ce duo respire le charisme, on imagine personne à leurs places, le duo fonctionne et il réussit à élever le film qui se révèle très convenu dans son récit (on sait à peu près où on va même si la fin réserve des surprises, on est pas du tout dans un happy end ici, on a une fin très logique et assez dure et donc forcément injuste) et où on a quand même pas mal de personnages archétypaux (surtout du coté des "méchants"). Ainsi les ex détenus qui font leur réinsertion dans la scierie se révèleront attachant et bon gars, enfin le perso de Constantin ici j'aime bien car il est pas édulcoré et sa dernière ligne de dialogue le caractérise vraiment, mais on apprend à les connaitre et y a ce coté film de pote où on passe des bons moments à les voir déconner.
C'est un beau film qui transpire la personnalité de son scénariste (José Giovanni) qui fait ici une ode à la seconde chance qu'on gagne avec labeur et dans la solidarité (j'aime beaucoup ce passage où Bourvil laisse la clé du coffre à Paul Crauchet). En filigrane on a aussi la rivalité avec la scierie voisine industrialisé (bon ici on est quand même dans un bon vieux manichéisme basique mais bon vu que chez Bourvil on retrouve des repris de justices ça compense) alors que chez Bourvil c'est vraiment à l'ancienne (putain le truc pour descendre le bois de la forêt ça donne une sacrée séquence physique).
Enrico réalise donc ici son western, l'ambiance sauvage, les gros plans sur les visages, les chapeaux, le vent plus la bo géniale de François de Roubaix qui fait du Morricone.
Un beau film de pote comme l'était les Aventuriers, Enrico ce cinéaste de l'amitié.
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Kadaver - 1/10

Messagepar Scalp » Jeu 22 Oct 2020, 15:27

1/10

Kadaver de Jarand Breian Herdal - 2020

Ah les nouveautés Netflix qui se sent obligé de prendre tous les pays du monde dans son catalogue, ici on a donc une prod norvégienne. Alors le pitch m'a intrigué, enfin vite fait car ça avait déjà une petite odeur de merde mais j'avais un petit espoir. En gros y a eu une catastrophe nucléaire et tout le monde crève la dalle, sauf des gens dans un chateau juste à coté (que bizarrement personne est allé pillé alors que c'est la hess) et ces gens organise un diner spectacle après 21h. Le truc sent donc l'arnaque, ça commence et le spectacle est interactif (genre l'épisode de Black Mirror) et tu peux choisir quel personnage tu vas suivre mais pour ça faut porter un masque pour différencier les spectateurs des acteurs et c'est parti pour un long calvaire dans des couloirs, au bout de 30 min ça a toujours pas commencé alors qu'on sait très bien que ça va partir en couille. Ca prend son temps pour genre poser une ambiance, mais c'est chiant, c'est juste des gens qui se promènent dans des couloirs et des fois ils hurlent. Rapidement on se rend compte que le mec ne va pas plus loin que son pitch et il pense que ça suffit car il va clairement rien se passer, alors l'originalité du on doit porter son masque pour montrer qu'on est pas acteur est vite mise à mal car à part le couple principal tout le monde est acteur et forcément ça fait peu de monde à buter, car c'est ça le sort des pauvres gens se faire buter pour servir de miam aux habitants du chateau qui sont des cannibales (enfin certains sont pas au courant). Et avec ce postulat qui pourrait donner un bon gros survival on se trouve avec un truc sans idée, paresseux, pompeux (ça se veut intelligent quand même) et vraiment chiant, un décor ne suffit pas à faire un film (et puis tout les couloirs se ressemblent tellement qu'on comprend jamais où ils sont et ça fatigue vite les allers retours).
Le casting ne relève rien, c'est des norvégiens quoi et le seul norvégien qui éveille notre intérêt en ce moment c'est Haaland.
Encore une belle réussite Netflix (bon ils ont ptet juste acheté le film ce qui change rien car ça montre une nouvelle fois leur bon gout de merde dans tout ce qui est ciné "international"
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Re: [Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Messagepar ril » Jeu 22 Oct 2020, 15:44

:super: merci pour le crash-test
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Cut throat city - 6/10

Messagepar Scalp » Lun 26 Oct 2020, 17:36

6/10

Cut Throat City de RZA - 2020

La carrière ciné de RZA c'est quand même pas la joie, même en tant qu'acteur on peut pas dire qu'il ait fait des étincelles, en tant que réal on peut même dire que ça ressemble à un désastre donc ce polar pouvait faire peur et ça se révèle sympa, pas original, assez convenu et mensonger via son trailer qui mettait en avant Wesley Snipes, Terrence Howard et Ethan Hawke qui à eu 3 doivent avoir 15 minutes de temps de présence mais c'est sympa à suivre car on voit qu'il essaye juste de raconter une bonne petite histoire et il s'en sort plutôt bien.
On est donc devant un petit polar dans la Nouvelle Orléans post Katerina avec les quartiers pauvres (noirs) livrés à eux même, on a une grosse intro de près de 30 minutes qui présent son quatuor de héros et ça fonctionne (on sent vraiment qu'ils sont pote notamment et c'est pour ça qu'on a envie de suivre leur histoire), je crois que je connais aucun des 4 acteurs mais ça fait carrément le taf et le basculement dans le crime est bien amené et quand ça part en couille, on se doute qu'il y aura pas de retour en arrière possible. Bon RZA s'essaye à un truc un peu ambitieux car y a pas que les 4 héros, on a 2 barons du crime : T-I carrément bluffant dans le meilleur rôle de sa piètre carrière d'acteur, au moins ça fait un truc bien dans sa carrière global qui englobe des bons gros albums de merde et Terrence Howard bien comme souvent, y a du flic véreux qui se prend pour le patron de la ville, y a de l'homme politique qui essaye de s'acheter une conduite (Ethan Hawke plutôt très bien). On voit aussi que RZA de mettre le coté social au centre du film avec cette ville laissé à l'abandon et ce qui en découle. Il s'amuse aussi dans son intro à citer son pote Quentin dans un dialogue assez sympa.
Nos 4 héros se retrouvent donc avec un contrat sur leur tête, la première heure est vraiment prenante, en gros jusqu'à l'arrivée de Wesley Snipes (dans un super petit rôle), après ça a pas la puissance que ça pouvait avoir, du coté des rebondissements (tout est très attendu et la femme flic est un perso un peu boulet) déjà mais surtout de la mise en scène de RZA qui est beaucoup trop sage, enfin il essaye notamment lors d'une scène d'entretien entre T-I et Howard mais lors des braquages (y en a plusieurs) c'est assez pauvre, bon jamais mal fichu mais rien qui élève le niveau notamment lors du climax final. Alors que dans la première heure on a un ou deux passages vraiment sympa, notamment un petit moment avec un raton laveur.
Clairement un film dispensable mais si on aime les petits polars pas prétentieux en cette période de disette ça fait clairement le taf mais faut vraiment pas s'attendre à un truc de fou.
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