Viskningar och rop (Cris et chuchotements) de Ingmar Bergman
(1972)
(1972)
Il y a quasiment un an, je concluais ma critique du Septième Sceau par ces mots : “Pour Bergman, je crois que je tenterais peut-être un jour Les fraises sauvages, mais après je m’arrêterais là histoire d’éviter de perdre mon temps.”.
Mais ça, c’était avant que Logan pose un 8 à ce Cris et chuchotements, entraînant directement une curiosité malsaine de ma part. Quatrième Bergman à mon compteur donc, et non seulement je ne pige toujours pas la réputation de ouf que le bonhomme se tape, mais en plus j’ai eu la chance de découvrir son pire film parmi ceux que j’ai découvert . Déjà, le titre aurait dû me donner des indices, car autant les chuchotements il y en a pas trop, autant côté cris c'est l'orgie. C’est bien simple, la première demi-heure c’est quasiment que ça, avec une nana à l’agonie qui hurle comme pas permis, le truc parfait à vivre après une journée de boulot. Evidemment, le son est poussé à fond, je pense même pas que le cinéma est à blâmer car j’imagine que c’est bien l’intention de Bergman de mettre un malaise, donc à la limite je comprend le délire : il y a une justification derrière. Le truc, c’est que le reste du film est chiant comme la mort, et manque de bol pour le coup y'a pas vraiment de raison.
Bergman filme trois femmes qui vont réagir chacune de façons différentes vis à vis de la mort d’une quatrième, et... c’est complètement WTF. Pour résumer, il y en a une qui se met des bouts de verre dans le vagin pour empêcher son mari de la baiser (on se croirait dans un film de Lars Von Trier), une autre qui fait la gueule à chaque plan, et la dernière qui finit à moitié à poil dans le lit avec la morte. Le tout en sachant que la morte revit parfois soudainement et se remet à crier... Bergman, va bien te faire mettre. Maintenant, faut imaginer le tout en mode deux de tension, avec rythme léthargique et mise en scène qui se résume en une succession de plans fixes et de panoramiques. Le seul intérêt que j’ai trouvé de tout le film, c’est l’utilisation de la couleur rouge dans la photographie, mais bon même cet aspect à ses limites, car au bout du cinquième fondu au rouge ça vire pas mal à la répétition. Ce film, c’est un peu Le Doutage des Inconnus, mais avec rien qui te donne envie de rire, et des hurlements toutes les dix minutes pour s’assurer que tu ne t’endors pas sur ton siège (true story, c’est comme ça que je l’ai vécu). De très loin ma séance la plus pénible de cette année, le genre qui te donne envie de mourir sur place.
Mais ça, c’était avant que Logan pose un 8 à ce Cris et chuchotements, entraînant directement une curiosité malsaine de ma part. Quatrième Bergman à mon compteur donc, et non seulement je ne pige toujours pas la réputation de ouf que le bonhomme se tape, mais en plus j’ai eu la chance de découvrir son pire film parmi ceux que j’ai découvert . Déjà, le titre aurait dû me donner des indices, car autant les chuchotements il y en a pas trop, autant côté cris c'est l'orgie. C’est bien simple, la première demi-heure c’est quasiment que ça, avec une nana à l’agonie qui hurle comme pas permis, le truc parfait à vivre après une journée de boulot. Evidemment, le son est poussé à fond, je pense même pas que le cinéma est à blâmer car j’imagine que c’est bien l’intention de Bergman de mettre un malaise, donc à la limite je comprend le délire : il y a une justification derrière. Le truc, c’est que le reste du film est chiant comme la mort, et manque de bol pour le coup y'a pas vraiment de raison.
Bergman filme trois femmes qui vont réagir chacune de façons différentes vis à vis de la mort d’une quatrième, et... c’est complètement WTF. Pour résumer, il y en a une qui se met des bouts de verre dans le vagin pour empêcher son mari de la baiser (on se croirait dans un film de Lars Von Trier), une autre qui fait la gueule à chaque plan, et la dernière qui finit à moitié à poil dans le lit avec la morte. Le tout en sachant que la morte revit parfois soudainement et se remet à crier... Bergman, va bien te faire mettre. Maintenant, faut imaginer le tout en mode deux de tension, avec rythme léthargique et mise en scène qui se résume en une succession de plans fixes et de panoramiques. Le seul intérêt que j’ai trouvé de tout le film, c’est l’utilisation de la couleur rouge dans la photographie, mais bon même cet aspect à ses limites, car au bout du cinquième fondu au rouge ça vire pas mal à la répétition. Ce film, c’est un peu Le Doutage des Inconnus, mais avec rien qui te donne envie de rire, et des hurlements toutes les dix minutes pour s’assurer que tu ne t’endors pas sur ton siège (true story, c’est comme ça que je l’ai vécu). De très loin ma séance la plus pénible de cette année, le genre qui te donne envie de mourir sur place.
1/10