[Alegas] Mes Critiques en 2019

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar Mark Chopper » Mer 14 Aoû 2019, 16:29

Je vais laisser Angel résumer, il a sans doute déjà revu la série 4 fois depuis le début de l'année :chut:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar angel.heart » Mer 14 Aoû 2019, 18:53

Depuis le début de l'année, non, faut pas déconner.

Mais je l'ai vu 4 fois depuis l'année dernière... :eheh:

Sinon je suis également dans la team Robin. Je ne me souvient plus précisément de la vanne mais il me semble que ça résume le film à
Un mec qui joue au baseball dans son champ avec des fantômes.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar Val » Mer 14 Aoû 2019, 18:55

angel.heart a écrit:Mais je l'ai vu 4 fois depuis l'année dernière...


angel.heart a écrit:Je ne me souvient plus précisément de la vanne


CQFD
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar angel.heart » Mer 14 Aoû 2019, 18:57

Ouais enfin y a 9 saisons d'une vingtaine d'épisodes chacune. Et en général je m'endors le soir devant un épisode. Alors bon... :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar pabelbaba » Mer 14 Aoû 2019, 19:56

Pas besoin d'avoir une mémoire d'éléphant, Ted a des goûts de chiottes et Robin des goûts opposés.

Donc Robin n'aime pas le film. 8) :mrgreen:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Esprit s'amuse (L') - 5,5/10

Messagepar Alegas » Ven 16 Aoû 2019, 09:36

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Blithe Spirit (L'esprit s'amuse) de David Lean
(1945)


Troisième film de Lean, et troisième collaboration avec Noël Coward qui montre ici assez vite ses limites. Car autant le sujet de This happy breed convenait parfaitement à la sensibilité de Lean, autant on se rend compte rapidement que la comédie, ce n’est pas spécialement son truc. Le pitch est plutôt amusant : un homme remarié fait revenir par erreur son ex-femme décédée sous la forme d’un fantôme, et cette dernière va en profiter pour mettre le bordel dans le couple, sachant qu’elle ne peut être vu et entendu que par son ancien mari. Le gros problème, c’est qu’on ressent très vite les limites du concept de l’adaptation d’une pièce de théâtre : tout se joue sur des situations répétitives (la moitié du film, c’est du quiproquo à base de la femme qui pense que son mari lui parle alors qu’il s’adresse à un fantôme), il y a trois décors, quatre personnages, bref c’est pas spécialement un film très stimulant cinématographiquement. This happy breed arrivait à transcender ça avec son côté tragique, mais là, mis à part les dialogues bourrés de sous-entendus sexuels et la direction d’acteurs, c’est quand même pas folichon, ça fait plus sourire que rire. A la limite, je retiendrais surtout la gestion de Lean des effets visuels, pour le coup c’est vraiment bien foutu et le film vieillit plutôt bien de ce côté là (il y a même un plan dont je n’arrive toujours pas à concevoir exactement comment il a pu être fait, avec la caméra faisant un mouvement vers un miroir sans qu’on puisse la voir dans le reflet, c’est assez dingue pour l’époque). Clairement un Lean dispensable à mes yeux, heureusement que sa dernière collaboration avec Coward la même année est autrement plus satisfaisante, et de loin.


5,5/10
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Amants passionnés (Les) - 7,5/10

Messagepar Alegas » Ven 16 Aoû 2019, 16:04

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The passionate friends (Les amants passionnés) de David Lean
(1949)


Après avoir enchaîné trois adaptation de Noël Coward et deux de Charles Dickens, Lean prouve à nouveau son intérêt pour le travail de l’adaptation, en s’intéressant cette fois à H.G. Wells. Sur le papier, l’intérêt de The passionate friends peut clairement être remis en question, et pour cause : le sujet est quasiment le même que celui de Brief encounter, réalisé quatre ans plus tôt par le même Lean. Alors oui, c’est la perspective de revoir le réalisateur travailler sur un sujet très semblable à celui de son meilleur film en date, mais on pouvait craindre, à raison, la répétition. Il n’en est rien, en tout cas pas dans le mauvais sens du terme : The passionate friends a beau ne pas atteindre l’excellence de Brief encounter, il n’en est pas moins une relecture fascinante.

Sur ce film aussi, il est question d’un couple interdit, que le destin fait se rencontrer avant de les séparer via leurs obligations, on retrouve Trevor Howard en tête d’affiche, et même la particularité que le récit soit raconté majoritairement via un flashback. Mais pour le coup, c’est vraiment le traitement qui va faire toute la différence : quand bien même on s’attache au couple que forme Todd et Howard, on se rend compte assez facilement que ça n’a pas grand chose à voir avec le couple idéal de Brief encounter. On est donc face à des amants qui pourraient paraître comme des âmes sœurs mais qui, au fur et à mesure du récit, surtout du côté d’Ann Todd, vont faire tomber le masque en révélant ce qu’on cache habituellement dans les récits d’amour de ce genre : la peur de faire le mauvais choix, de se retrouver seul, ou même de perdre sa sécurité et son confort que l’on pourrait trouver chez un autre parti.

Brief encounter était un film sur un couple, ici c’est réellement un triangle amoureux qui dirige l’histoire, le personnage de Claude Rains prenant de plus en plus d’importance à mesure que le film avance (alors qu'n 1945, le mari était finalement une figure très mise de côté chez Lean). Le personnage incarné par ce dernier est d’ailleurs à mon sens le point fort du métrage, puisqu’il possède une évolution étonnante : on apprend à le détester en tant que spectateur, persuadé qu’il est la menace pour un couple idéal, et à la fin on en vient à être quasiment de son côté, lorsqu’il dévoile toute la tristesse qu’il cache en lui. Et puis la scène finale s’impose à mes yeux comme l’une des plus belles de la carrière de Lean : il reprend la base d’une courte scène de Brief encounter, et en fait quelque chose de très inattendu, surtout à ce stade du récit (impossible, je pense, de prédire les dernières minutes du métrage tant tout est possible). Un beau film de Lean malheureusement méconnu et peu cité, alors qu’il est le prolongement d’un de ses plus grands films.


7,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar Val » Dim 18 Aoû 2019, 20:08

Je n'ai pas vu ce film, mais Claude Rains est un acteur incroyable. Tu donnes envie.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar Alegas » Dim 18 Aoû 2019, 21:38

Si tu le mates pour Rains tu ne seras pas déçu : son personnage vole le film, sur son dernier acte notamment.
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Planet Stupid - 1/10

Messagepar Alegas » Lun 19 Aoû 2019, 10:42

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Idiocracy (Planet Stupid) de Mike Judge
(2006)


Ça faisait longtemps que je n’avais pas vu un film aussi vain, et ça me surprend d’autant plus que nombreux sont ceux qui m’ont conseillé de le voir. D’ailleurs, je suis plus que choqué par la réputation que se tape ce truc, non pas qu’il soit spécialement porté aux nues, mais le fait que certains en parlent comme d’un film prophétique c’est clairement lui donner trop d’importance. C’est bien simple, Idiocracy ne repose que sur son idée de départ, à savoir envoyer deux nobodys dans un futur où l’intelligence de l’humanité aurait complètement régressé, au point d’être incapable de gérer sa survie via l’agriculture. Le postulat est amusant, mais voilà : le film se résume à être une répétition de la première rencontre avec un autochtone du futur, et donc l’humour du film se résume à regarder un mec normal en train d'interagir avec un débile complet. Et c’est ça pendant 1H30 qui paraît le double, et où seule l’apparition de Terry Crews réveille un peu. Le reste est à l’image du futur qu’il dévoile : complètement con, abrutissant et qui ne mène à rien (parce que bon, critiquer la société de consommation et les politiciens incapables, bonjour l’originalité et la prise de risques… :roll: ). La cerise sur le gâteau, c’est que visuellement, ça ne ressemble même pas à un film. C’est laid, sans idées, et ça ressemble bien plus à un téléfilm cheap pour le câble américain qu’autre chose. Bref, le statut un peu culte de ce machin me dépasse complètement. Un demi-point pour l’idée de départ, un autre pour Terry Crews, le reste c’est de la nullité à l’état pur (il paraît que c'était un film que Zack appréciait beaucoup, ça ne m'étonne guère :mrgreen: ).


1/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar pabelbaba » Lun 19 Aoû 2019, 14:56

L'aura du film, c'est le retour de Mike Judge et le pitch.

Mais c'est effectivement très mauvais.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar Val » Lun 19 Aoû 2019, 15:09

J'avais mis 6 à l'époque car j'étais une victime et j'étais influençable.

Mais effectivement, une bonne grosse merde (un nouvel exemple du cas où un film devient pseudo-culte pour son sujet plus que pour la manière dont il est traité :mrgreen: ).
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Aventure Intérieure (L') - 7/10

Messagepar Alegas » Lun 19 Aoû 2019, 15:44

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Innerspace (L'aventure intérieure) de Joe Dante
(1987)


Je craignais une revision à la baisse, et surprise : ça s’avère être toujours aussi agréable. C’est clairement pas ce que Dante a fait de mieux, mais dans le genre divertissement 80’s c’est très recommandable. Je me rend compte que j’avais finalement peu de souvenir de ce Innerspace, que j’avais découvert lors d’une diffusion TV sur mes années collège, et du coup j’ai vraiment redécouvert tout l’arc de Martin Short qui doit retrouver la puce. D’ailleurs, sur cette storyline, le côté WTF des situations sort un peu du film (le cowboy :eheh: ) mais dès qu’on accepte le délire ça passe, faut juste accepter le fait qu’on ait un bon tiers du film qui est plus une comédie qu’un film d’aventure. Pour le reste, je n’ai pas grand chose à reprocher, c’est du Dante en bonne forme, qui se calme sur les références (bon, on a quand même le droit à Bugs Bunny à plusieurs reprises :mrgreen: ), et qui fait le faiseur pour Spielberg sans renier sa patte. Ça donne lieu à un divertissement de qualité, souvent drôle, plutôt bien rythmé, avec des situations cocasses et surtout une idée de départ du voyage dans le corps humain vraiment bien exploitée (et qui vieillit bien côté FX de surcroît, le must étant le climax avec le combat dans l’estomac ou la très belle découverte du bébé :love: ). Côté casting, tout le monde gère bien sa partition, Martin Short en fait des tonnes, Vernon Wells incarne un méchant bien badass, bon par contre Dennis Quaid dans l’émotion c’est un peu limite mais heureusement ça concerne quelques rares minutes du film. Et puis cerise sur le gâteau, on a Goldsmith à la partoche. Non vraiment c’est un Dante vraiment agréable à regarder, typiquement le genre de films qu’il faut faire découvrir aux gamins d‘aujourd’hui.


7/10
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Alien : Covenant - 7/10

Messagepar Alegas » Mar 20 Aoû 2019, 15:08

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Alien : Covenant de Ridley Scott
(2017)


En voilà un film cruellement sous-estimé dans la carrière de Scott. C’est un film que je considère grosso modo comme l’égal de son prédécesseur, et pourtant ce dernier a eu le droit à une réception nettement moins froide que ce Alien : Covenant, cité un peu partout comme un des pires films de Ridley Scott, ce qu’il n’est clairement pas de toute évidence. Alors c’est certain que le film a été très mal vendu : ça se voulait être un épisode à part entière de la saga Alien, alors qu’au final c’est uniquement la suite de Prometheus. Pas un film de monstre donc, mais un film où Scott peut continuer à expérimenter sur plusieurs de ses thèmes fétiches, comme le rapport au divin et la création de la vie, naturelle ou artificielle. En cela, le film aurait mérité de s’intituler tout simplement Covenant : comme Prometheus, c’est l’histoire et la destinée tragique d’un équipage que l’on suit, l’alien étant ici plus que secondaire.Alors clairement, c’est pas un film que je chercherais à faire passer pour un chef-d’oeuvre, et pour cause, il a des défauts bien visibles. On sent que Scott est bien moins libre que sur Prometheus, on imagine bien que le dernier acte un peu artificiel a été demandé par la Fox suite à l’une des critiques faites sur Prometheus (à savoir qu’il n’y avait pas assez de xénomorphes), l’écriture de l’équipage est perfectible (et pour le coup, contrairement à Prometheus, les scènes coupées ne peuvent pas sauver la mise) et à bien des égards on sent le budget moindre (30 millions de moins), notamment sur les FX inégaux.

Pour le reste, en revanche, je trouve ce Alien : Covenant vraiment admirable, tant il cherche souvent à aller à contre-courant des productions actuelles, que ce soit à travers des références poussées (on y cite ouvertement Wagner, Shelley ou encore Böcklin à travers la composition d’un plan) ou son nihilisme affiché (une fin pareille, on n’avait pas vu ça depuis longtemps dans un film à 100 millions). Mais c’est aussi et surtout ses thématiques qui trouvent grâce à mes yeux, Scott se permettant d’aller très loin dans l’analyse de la Création via David, simili-humain qui se rêve divin, définitivement le personnage le plus captivant du diptyque. Là encore, cela permet à ce qui devrait être un film d’épouvante d’être bien plus, à savoir un prolongement thématique de toute la carrière de Scott, répondant à des questions posées dans Blade Runner ou Conquest of Paradise pour ne prendre que ces exemples. A la fin du métrage, on en vient à rêver d’un troisième film qui viendrait conclure l’arc de David, sa chute, à mon sens inévitable, en tant que Créateur, mais entre le “flop” financier du film et le rachat par Disney, je doute sérieusement qu’on puisse voir un jour ce que Scott souhaiterait raconter.


7/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar Val » Mar 20 Aoû 2019, 15:18

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