[Jimmy Two Times] Mes critiques 2018...ou pas...

[Jimmy Two Times]

C'est reparti pour un tour. Enfin, je ne promets rien vu ma faible activité l'an passé.

15/06/18 : 1ère critique de l'année (il n'est jamais trop tard )

Le Maître Chinois - 7/10
Rampage - Hors de Contrôle - 5/10

[Eikichi Onizuka]

Le Maître chinois - Yuen Woo-ping - 1978

Je me souviens avoir vu une pelletée de Jackie Chan étant plus jeune, à une époque bénie où ses films étaient même diffusés sur les chaînes hertziennes (la 5, les débuts de M6), mais je suis incapable de me souvenir lesquels, à quelques exceptions près. Profitant de sa disponibilité sur Netflix, dans une copie un peu honteuse avec quelques changements de langues au milieu de certaines scènes, commençons par ce Maître Chinois.

Sur le papier, une valeur sûre, puisque le célèbre Yuen Woo-ping est à la barre. Dans les faits, on passe un très bon moment. Mis à part un début un peu poussif, le temps que le personnage de branleur incarné par Jackie Chan fasse la rencontre de son maître, le dosage entre les scènes de combat et la comédie est parfait. Sur une trame classique d'un fils déchu qui va trouver la voie de la rédemption au travers du perfectionnement de son kung-fu, le film se démarque par ses combats inspirés de la boxe de l'homme ivre.

Et forcément, cette technique sied à merveille à l'ami Jackie dont les prouesses physiques à la limite de la contorsion, doublé de son goût pour la déconne, assurent au spectateur des séquences hautement divertissantes et garanties sans prise de tête. On se surprend à plusieurs reprises à rester bouche bée devant certains mouvements. Mais putain, où vont-il chercher tout ça! La relation entre le maître et le disciple fonctionne bien, les chorégraphies sont de plus en plus spectaculaires et on regrettera juste un bad guy qui aurait pu être un peu plus badass. Toujours est-il que ce film figure en bonne place dans la filmographie du trublion Jackie Chan. Hâte de me refaire la suite, celui là je m'en souviens parfaitement pour l'avoir loué plusieurs fois dans mon vidéoclub de l'époque

7/10

[Jimmy Two Times]

Rampage - Hors de Contrôle - Brad Peyton - 2018

Quand tu vois un gorille albinos faire un fuck à Dwayne Johnson au bout de 5 mninutes de bobine, tu sais que tu peux ranger tes neurones au placard. Rampage est complètement con mais il est marrant et divertissant. Après, je trouve que le film s'essouffle clairement à mi-chemin. On a bien un climax over the top (avec un loup de 10 mètres qui vole et un crocodile géant qui grimpe aux buildings ) mais c'est un peu usant à la longue. On a en a pour son argent (et encore, je trouve que le budget - 120 millions - est pas si dément que ça au vu de l'orgie pyrotechnique) mais ça reste très impersonnel et le résultat aurait facilement pu être un peu plus badass. Il y a quelques plans violents très furtifs au début mais cette idée est très vite abandonnée. La vente de pop-corn en salles aurait sûrement été moins juteuse...

Dwayne "The Rock" Johnson a tout de même une sacrée faculté à sauver les apparences, y compris dans les pires étrons. Son métier l'amuse au plus haut point et il n'a pas peur du ridicule. Amis de la destruction massive, des grosses bestioles WTF, des punchlines métronomiques, en gros amis poètes, ce film est pour vous. Votre ressenti sera en rapport avec votre faculté à oublier que ce film n'est qu'un melting pot des derniers Jurassic Park, de Godzilla, de Kong (le Jackson pour "l'émotion" et Skull Island pour l'action) mais aussi des derniers Planètes des Singes (l'animation du gorille) ou encore de tout ce que le genre du film catastrophe a pu proposer ces 20 dernières années.

Dommage que Jeffrey Dean Morgan, certes on fire mais qui semble tombé tout droit de la saison 7 de The Walking Dead, ne participe pas un peu plus à l'action. Je l'aurai bien vu insulter le croco géant avec un M5 dans une main et un RPG dans l'autre. Rampage assume cependant totalement sa débilité, et à aucun moment on ne peut lui reprocher de prendre le spectateur pour un con, puisque celui-ci est averti dès le début.

5/10