[Dionycos] Mes quelques bafouilles en 2018

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Re: [Dionycos] Mes quelques bafouilles en 2018

Messagepar Alegas » Mer 17 Jan 2018, 16:45

Bah non, dans ma seconde quote de ton post je dis que Ip Man n'a aucun côté objectif dans sa façon de traiter le sujet. Dans le Wright, comme je le dis dans mon post précédent, tu n'as pas que le point de vue de Churchill : on te donne l'occasion de comprendre l'opposition.

Glorification/idéalisation n'équivaut pas forcément à un portrait sans défauts.
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Re: [Dionycos] Mes quelques bafouilles en 2018

Messagepar Mark Chopper » Mer 17 Jan 2018, 16:50

Je vais demander un arbitrage.
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Re: [Dionycos] Mes quelques bafouilles en 2018

Messagepar Jed_Trigado » Mer 17 Jan 2018, 17:16

Alegas a écrit:Bah non, dans ma seconde quote de ton post je dis que Ip Man n'a aucun côté objectif dans sa façon de traiter le sujet.

On voit que t'as pas mal de lacunes concernant le cinéma de Hong Kong (no offense), parce que là, c'est complètement faux, Ip Man parle moins de ce perso que du contexte autour (l'occupation japonaise pendant la Seconde Guerre Mondiale) et là pour une fois, on a enfin un film nuancé sur les Japonais avec quelques persos qui sortent du cliché du maychant sanguinaire et a l'inverse du chinois bien collabo quand même.

Cette absence de nuance jusque là s'explique culturellement jusque là par une longue rancœur entre ces deux nations, alors voir un réal d'un pays opprimé essayer de tendre la main a son ancien oppresseur, si ça c'est pas faire preuve de recul ou d'objectivité, je sais pas ce que c'est. :chut:
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Re: [Dionycos] Mes quelques bafouilles en 2018

Messagepar Danette » Mer 17 Jan 2018, 18:19

Tu as vu le film ? Non parce que le Wright est loin d'être de la propagande politique hein...
Car bon, le film oublie pas d'aborder les points de vue de ses opposants, et autant l'histoire a donné raison à Churchill, autant on peut tout à fait comprendre les mecs à l'époque qui pensaient réellement qu'une négociation pouvait être une solution.


L'idéalisation d'un personnage dans un biopic c'est loin d'être un défaut pour moi, à partir du moment où c'est assumé de bout en bout. Là même dans la mise en scène le mec est glorifié, c'est clairement voulu.
Après ouais si t'attendais un truc qui s'attaque aux zones d'ombre du perso il y a de quoi être déçu, mais tel que je l'ai pris (à savoir un thriller politique Churchill VS le monde) je ne trouve vraiment pas ça dérangeant.



C'est un beau rétro-pédalage, mais tout le monde n'a fait ici que réagir à tes propos (et pas au film lui-même).
Le représentant local de la Stasi (je dois dire que garder des dossiers comme ça, c'est assez impressionnant :mrgreen: ) réagissait à une incohérence — dont je laisse les concernés discuter. Je réagissais au caractère choquant d'une telle déclaration.

Est-ce que tu as dit que ce film avait raison de faire de la propagande politique ?

Tu as dit (j'ai mis en grand) qu'il idéalisait Churchill et avait une volonté de le glorifier. Dans un thriller politique. A propos d'un homme politique anglais.
Glorifier un homme politique, c'est faire sa propagande ; pour revenir à Ip Man, on peut également dire que la représentation des japonais constitue une propagande politique.
La propagande s'explique sans doute (je ne suis pas la personne la plus à même de parler du cinéma chinois / Hong-kongais) mais de là à dire que ce n'est pas dérangeant...

Si on voyait un film sur Nicolas Sarkozy (ou François Hollande, ou Emmanuel Macron) qui le glorifiait, tu penses qu'on ne considérerait pas ça comme de la propagande ? Et ce n'est pas parce que la personne est morte que ce n'en est pas moins, surtout qu'un premier ministre anglais seul face à la tempête, qui prend des décisions courageuses et difficiles dans la tourmente... Ben c'est assez facile à lier à des situations actuelles et à utilise ainsi.



Bon après, y a le point de vue qui dit que le cinéma hollywoodien dans son ensemble constitue de la propagande politique, mais n'allons peut-être pas jusque là de si bonne heure. :mrgreen:
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Re: [Dionycos] Mes quelques bafouilles en 2018

Messagepar Alegas » Mer 17 Jan 2018, 18:39

Danette a écrit:Glorifier un homme politique, c'est faire sa propagande


Pas du tout d'accord justement. Je pense qu'on mettre en valeur de façon poussée un homme ayant existé tout en exposant ses doutes et erreurs.
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15h17 pour Paris (Le) - 3/10

Messagepar Dionycos » Jeu 08 Fév 2018, 12:52

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LE 15H17 POUR PARIS
de Clint Eastwood


Qu'est-ce qu'un héros ? Du moins, qu'est-ce qu'un héros américain ?
Manifestement, cette question, qui semble fasciner Eastwood depuis plusieurs années, mérite d'être posée. Après American Sniper et Sully, le réalisateur poursuit donc son exploration de destins incroyables de petites gens hissées au statut héroïque pour leurs actes. Cette fois-ci, l'histoire, encore fraiche dans les mémoires, est connue de tous. Inutile d'indiquer le sempiternel "d'après une histoire vraie" en début de métrage, le public sait ce qu'il vient voir, et la mise en scène quasi documentaire ne cessera de nous rappeler qu'on est là dans une reconstitution des événements.

Mais à quoi bon ? Si la question est pertinente, elle n'en demeure pas moins très gênante et creuse dans le cadre de l'attaque avortée du Thalys. Tout, dans ce film, respire la récupération précipitée et opportuniste. Ce qui frappe le plus tout au long de ces 90 minutes, c'est l'absence total de recul, et donc de regard sur les événements. Cela se ressent aussi bien dans l'écriture que la mise-en-scène, qui semblent s'être mise d'accord sur l'absence d'inspiration. Le script ne fait donc que rapporter des faits, de faire une compilation de micro-événements depuis l'enfance jusqu'à la fameuse attaque, le tout filmé platement, avec une image absolument pas traitée (mais où passé le chef opérateur ?). Pire, durant tout l'épisode juvénile des 3 protagonistes, le montage des séquences, entrecoupées par des bribes de l'attaque du train, semble suggérer que les morceaux choisis ont été des pièces fondatrices et décisives dans leur acte héroïque. Une véritable psychologie de comptoir finissant de révéler la fainéantise du projet.

Mais au moins, on peut noter une tentative d'analyse et de point de vue dans cette première partie, aussi maladroits et idiots soient-ils. Ce qui n'est même plus le cas de la seconde partie, se focalisant sur le voyage en Europe des 3 protagonistes, incarnés par les 3 hommes dans leur propre rôle. Le film atteint alors un sommet de vanité en se contentant d'empiler les visites clichées à Rome, Venise, Berlin puis Amsterdam. Eastwood n'a absolument rien à dire dans cette partie, rien à montrer, autre que "comment en sont-ils arrivés à prendre ce train pour Paris, alors que cette destination n'était pas prévue au programme ?". On est au niveau zéro de la narration, et pour cause. Cet épisode n'a, de base, aucune raison d'être racontée. Il s'agissait juste de 3 types en voyage qui se sont retrouvés dans ce train par hasard. Et le film n'en tire absolument rien de plus, ne crée aucune dramaturgie autour, ne construit pas de personnage. Rarement le terme "vain" aura été aussi approprié. Le réalisateur semble complètement oublier son sujet en cours de route.
On se consolera juste avec les 10min de l'attaque, plutôt bien emballées, même si on peut s'interroger sur la dimension voyeuriste du projet quand le seul intérêt consiste à voir l'horreur se produire.

A trop vouloir coller à la réalité, Eastwood a tout simplement oublié l'essentiel : raconter une histoire, et faire un film.

3/10
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Film: 15h17 pour Paris (Le)
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Auteur: Alegas

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Jusqu'à la garde - 8,5/10

Messagepar Dionycos » Lun 19 Fév 2018, 16:21

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JUSQU'A LA GARDE
de Xavier Legrand


Un homme et une femme nous font face, de part et d'autre de l'écran, séparés par une juge d'instruction vue de dos, masse informe et imposante marquant une frontière nette au centre du cadre. En un seul plan, très justement repris pour l'affiche du film, Xavier Legrand résume la situation et pose son sujet. Un plan d'une impressionnante maîtrise, et qui ne renie aucunement le naturalisme caractérisant ce remarquable premier film.
Dès la magistrale scène d'introduction, tout est là, tout est dit. Par les paroles prononcées, bien sûr, mais également par la mise en scène, qui veille toujours à isoler les ex époux dans le cadre, qui capte la profonde détresse de la femme par des regards face caméra qui en disent long, et qui sème le doute sur le mari via des plan de trois quart ou de profil.

Car il en sera question, de doute, durant une bonne partie du film. La réalité exposée dans la scène d'exposition est purement judiciaire. Des faits rapportés par 2 avocates se substituant littéralement aux intéressés. Malgré le désir naturel d'être en faveur de la victime présumée, le spectateur se retrouve dans le même embarras que la juge, remarquablement humanisée par Saada Bentaïeb et par le regard que lui porte Xavier Legrand. Le doute est permis, les preuves manquent. La décision est rendue : le petit Julien devra passer un week-end sur deux avec son père malgré son refus catégorique et ses accusations de violences conjugales.

La question du divorce et de la garde alternée des enfants est loin d'être une nouveauté. Résumé ainsi, le sujet semble même terriblement éculé. Mais le traitement, lui, est assez inédit. Car malgré son réalisme proche du documentaire, Jusqu'à la garde est un véritable thriller. Un film sous haute tension traitant, en filigrane, des violences conjugales et familiale. Un thriller naturaliste où le simple bip d'une ceinture de sécurité peut vous clouer au siège (très gros travail sur le son d'une manière générale. Mention spéciale à la scène de l'ascenseur vers la fin). Un thriller qui, dans son dernier acte, ose même le virage vers le film de genre qui convoque le Shining de Kubrick, le surnaturel en moins.

Tout ceci ne serait rien sans de bons acteurs. Et justement, quel festival ! De Léa Drucker, qui sait tout dire en un regard, à Denis Ménochet, monstre d’ambiguïté capable de nous faire hésiter entre dégoût et tendresse, en passant par les plus petits rôles (les deux avocates du début, criantes de vérité) toute la partition signe un sans faute. Mais c'est surtout sur le jeune Thomas Gioria que les regards ahuris se braquent durant toute la séance. Sorti de nulle part, ce très jeune talent est assurément la plus grand révélation de ce film, avec son réalisateur, que l'on suivra avec attention.

8,5/10
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Film: Jusqu'à la garde
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Revenge (2017) - 6/10

Messagepar Dionycos » Jeu 01 Mar 2018, 14:17

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Revenge
de Coralie Fargeat


Fusille ton porc


Drôle (triste ?) de coïncidence que la sortie de ce premier film en pleine tourmente Weinstein/metoo/balancetonporc. Si la genèse de *Revenge* remonte à bien avant cette actualité, il semble pourtant avoir été créé en réaction, comme un cri de rage exécuté dans l'urgence. Un film rape & revenge 100% girl power, sans nuance et sans finesse, exprimant avec brutalité un ras le bol général. Une brutalité et un jusqu'au boutisme qui n'empêchent pas une certaine classe, en témoigne cette mise en scène léchée de bout en bout, revendiquant clairement son affiliation au film de genre, voire à la grosse série B qui tache.

Car si Coralie Fargeat démontre l'étendue de son talent (et il est grand) de réalisatrice et de monteuse tout au long de ces 110min, elle tombe malheureusement dans les écueils typiques du premier film qui veut trop en faire et tout (dé)montrer. Une fougue palpable qui trahit un manque de retenue et de maturité, à l'image de ces plans filtrés bien gratuits ou encore du symbolisme lourd de certaines séquences, à commencer par l'interminable scène d'opération à vif ultra gore, blindée d'allusions sexuelles et natales. Un style que reste toutefois totalement en accord avec le propos radical de l'auteure. Ne cherchez pas la nuance ici. Dans Revenge, tous les hommes sans exception sont des porcs, des violeurs, des meurtriers, même le beau blond aux allures de gendre idéal. La manipulation pour créer l'empathie envers l'héroïne est alors trop visible, et la réalisatrice ne parvient pas à nous impliquer autant qu'elle le voudrait.

Toujours est-il qu'elle parvient avec brio à nous présenter une proposition de cinéma aussi solide que jouissive. Sans atteindre la maîtrise formelle d'un Tarantino dans les Kill Bill ou le dernier acte de Death Proof, l'entreprise revancharde sur la gent masculine est constamment magnifiée par la mise en scène et le découpage, jusqu'à un climax brillant et ultra sanglant dans une villa, façon boss de fin de jeu vidéo, qui reste dans les mémoires.

Un film parsemé de défauts, certes, mais plein d'envie et de sincérité. Le genre de proposition qui fait du bien au cinéma français.

6/10
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Auteur: Alegas

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Re: [Dionycos] Mes quelques bafouilles en 2018

Messagepar Alegas » Jeu 01 Mar 2018, 14:28

Je regrette du coup de l'avoir loupé. Je vais voir si je ne peux pas le rattraper dans une petite salle avant qu'il ne disparaisse complètement.
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Re: [Dionycos] Mes quelques bafouilles en 2018

Messagepar Val » Jeu 01 Mar 2018, 14:31

Idem, il n'est resté qu'une semaine à l'affiche et je n'ai pas eu le temps d'y aller.

Du coup, j'espère qu'il aura droit à un Blu-Ray. :?
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Re: [Dionycos] Mes quelques bafouilles en 2018

Messagepar Dionycos » Jeu 01 Mar 2018, 15:28

Alegas a écrit:Je regrette du coup de l'avoir loupé. Je vais voir si je ne peux pas le rattraper dans une petite salle avant qu'il ne disparaisse complètement.


Tu peux le voir à La clef, il a quelques séances... C'est pas top comme ciné de mémoire.
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Re: [Dionycos] Mes quelques bafouilles en 2018

Messagepar Alegas » Jeu 01 Mar 2018, 15:42

Ouais c'est celui que je voyais aussi. On verra dimanche soir. Dans le pire des cas, ce sera rattrapage à sa sortie en Albanie.
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A star is born - 3/10

Messagepar Dionycos » Ven 19 Oct 2018, 09:52

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A STAR IS BORN
de Bradley Cooper


Oh la belle croute.

J'ai complètement délaissé les critiques dernièrement, mais je me sentais obligé de pondre un truc sur ce navet au succès populaire hallucinant. Car au terme de ces 2h15 de souffrance, mix de facepalms et rires nerveux, quelle fut ma surprise d'entendre une bonne moitié de la salle applaudir de bon cœur. Complètement abasourdi par cette scène surréaliste, je m'empressai de checker le hashtag du film sur twitter. Et là, le drame, la mort du cinéma sous mes yeux, en 280 caractères espaces compris. Le premier film de Bradley Cooper est bel et bien le grand succès populaire de cet automne, ce film "magnifique", "bouleversant", ce "chef-d’œuvre comme on n'en voit rarement", et j'en passe.

Que s'est-il passé ? Les gens sont-ils à ce point friands de grosse guimauve dégoulinaute ? Ont-ils réellement aussi peu de culture cinématographique pour ne pas voir l'accumulation de clichés éculés (TOUT est prévisible dans ce film) ? La musique est-elle morte au point de plébisciter cette OST mielleuse à souhait ?

Ah oui ça, Lady Gaga fait le show, sa voix est d'une puissance indéniable, et son jeu d'actrice étonnamment crédible. Le plus bel atout du film, c'est bel et bien elle. Mais que dire du reste ?
C'est bien simple, rien ne va.
Bradley Cooper fait le beau, force l'accent texan, pour incarner un rocker au bon cœur mais en plein déclin et qui sombre dans l'alcool. Au secours.
La construction du script est forcée, tout est téléguidé, rien n'est crédible. Même la scène la plus réussie (le premier concert de Lady Gaga) est hautement improbable (tous les musiciens en parfait accord avec la chanteuse alors que personne n'a répété le truc au préalable. Comprenez bien qu'on ne parle pas là d'une jam session basée sur l'impro, mais d'un méga tube pop calibré de 3min) et laisse un goût amer. Et dans le genre forcé, comment ne pas évoquer ce final tire-larme à souhait, illustré par une chanson aux paroles d'une niaiserie sans nom.

Mais finalement, le pire dans tout ça, c'est que le film ne raconte presque rien. L'année dernière, Damien Chazelle faisait de sa comédie musicale aux contours pop une fresque cruelle sur l'égocentrisme qui règne dans le star system, avec un regard critique très lucide sur les industries musicale et cinématographique.
Bradley Cooper, lui, se cantonne à son histoire pour midinettes, et passe complètement à côté de tout ce qui aurait pu être dit sur l'univers de la pop music. Et quand il le fait, il se contente juste de mettre en scène un très très méchant producteur (les clichés, tout ça) le temps de quelques séquences. Au final, malgré les influences néfastes du secteur, c'est quand même l'amour qui triomphe sur tout, personne n'est perverti, tout reste tristement sage.
Faudrait pas froisser l'ado dans ses rêves de princesse non plus.


3/10
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Re: [Dionycos] Mes quelques bafouilles en 2018

Messagepar Alegas » Ven 19 Oct 2018, 10:02

Perso j'ai pas passé un mauvais moment, j'ai bien aimé le film même si je le reverrais sûrement jamais, mais je me retrouve dans plusieurs de tes points évoqués.

Ce que je trouve bien dans ce film au final tourne quasiment que autour de Lady Gaga : non seulement elle est une putain d'actrice (mais genre vraiment, la grosse révélation de l'année avec Thomasin McKenzie de Leave no trace), mais j'aime aussi beaucoup le fait que le récit a un côté très biographique vis à vis d'elle : ses débuts dans un bar anonyme au milieu des queers, son physique qui lui a toujours posé problème, son succès immédiat une fois l'album lancé, la perte d'une certaine spontanéité artistique avec le pop calibrée, etc... De ce côté là, j'ai vraiment trouvé le film fascinant.

Et j'aime aussi beaucoup le perso de Sam Elliott, dans chacune de ses scènes il est magistral.
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Re: [Dionycos] Mes quelques bafouilles en 2018

Messagepar Dionycos » Ven 19 Oct 2018, 10:49

Alegas a écrit: la prte d'une certaine spontanéité artistique avec le pop calibrée, etc...


J'attendais beaucoup plus du film sur cet aspect là. Au final, c'est un peu esquissé, mais ça reste bien trop sage.
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