[Scalp] Critique made in YOLO 2018

Modérateur: Dunandan

Harry Potter et l'Ordre du Phénix - 4/10

Messagepar Scalp » Jeu 08 Nov 2018, 09:01

4/10

Harry Potter and the Order of the phoenix de David Yates - 2007

Si c'est ça la gueule de la rébellion. L'espace de 20 min j'y ai cru, l'intro est bien, on voit l'ordre du Phoenix, on se dit que ça va servir à quelque chose, bein non c'est aussi utile que Giroud dans une surface de réparation, c'est la pour faire le nombre.
Du coup on part sur 1h30 d'intrigue avec Poudlard contre le ministère, c'est passionnant, le seul truc notable c'est le passé de Rogue qui nous ait vaguement révélé. Le reste il se passe rien et quand il y a un truc c'est pour nous montrer des géants ou des centaures tout cheum.
Après presque 2h de rien on se dit ce serait bien de foutre un peu d'action à base de baguette magique, donc si on envoyait des gosses contre les mecs de Voldemort, c'est pas comme si le film s'appelait l'ordre du phoenix. Même Malefoy le dit c'est pas des gosses qui vont faire quelque chose, bein ouais putain ! !!
On bute Black aussi, on essaie de rendre ça triste mais le mec a eu 3 scènes et sa relation avec Harry on y croit pas, du coup une bonne mort osef de plus.
Voldemort une fois de plus est en RTT, et faut pas me dire que son ombre plane sur le film, c'est foiré ça.
Ah et je garde le meilleur pour la fin Bonham Carter, comme si y avait pas assez de trucs détestable.
Malgré tout j'ai envie de connaître la fin et voir ce qu'ils vont faire de certains persos.
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Messagepar lvri » Jeu 08 Nov 2018, 09:08

J'avoue, je suis épaté par ton 4.... Finalement, peut-être que tu vas trouver quelques petits trucs qui pourraient te plaire....

Scalp a écrit:Voldemort une fois de plus est en RTT, et faut pas me dire que son ombre plane sur le film, c'est foiré ça.


Son seul but c'est d'attirer Potter dans un piège tout en essayant de continuer à faire croire à certains qu'il n'est pas de retour (le monde des Sorciers refusent d'y croire).
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Re: [Scalp] Critique made in YOLO 2018

Messagepar Scalp » Jeu 08 Nov 2018, 09:10

Ça va merci je suis pas trop con, j'avais compris ça empêche pas que c'est un méchant en carton.
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Re: [Scalp] Critique made in YOLO 2018

Messagepar lvri » Jeu 08 Nov 2018, 09:19

Ouhla, je te prends pas pour un con, zen !
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Re: [Scalp] Critique made in YOLO 2018

Messagepar Scalp » Jeu 08 Nov 2018, 09:27

L'absence de smiley veut pas dire que je suis pas zen
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Re: [Scalp] Critique made in YOLO 2018

Messagepar lvri » Jeu 08 Nov 2018, 09:31

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Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé - 3/10

Messagepar Scalp » Jeu 08 Nov 2018, 17:58

3/10

Harry Potter and the Half-Blood Prince de David Yates - 2009

Putain j'ai souffert devant celui là. Les intrigues pour ado c'est une putain de plaie. Ça met encore 3 plombes à démarrer, Voldemort il est sympa il attend toujours la fin du film pour foutre la merde.
Ça traîne pour rien, ça préfère s'attarder sur des trucs osef plutôt que développer certain perso. Genre Drago il est juste moche et méchant et il a pas évolué d'un poil depuis le premier film et ici on lui donne une vraie utilité dans l'intrigue sauf que c'est traité par dessus la jambe.
Rogue reste le personnage le plus intéressant même si le twist à venir, enfin je pense, à pas l'air subtile. La mort de Dumbledore est pas vraiment une scène réussi, y a juste que ce soit Rogue qui le fasse qui donne une tournure dramatique mais les 2 persos ont pas réellement eu de grandes scènes entre eux pour que ce soit puissant. Mais bon c'est plus important de savoir de qui Ron est amoureux.
La photo qui en fait des tonnes pour rendre l'ensemble plus sombre j'ai trouvé ça fake.
Et puis au bout de 6 films y a toujours pas de hiérarchie de sorciers, t'as l'impression que n'importe qui peut "tuer" n'importe qui donc on comprend pas trop pourquoi tout le monde flippe devant Voldemort et ses 4 pekins.
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Re: [Scalp] Critique made in YOLO 2018

Messagepar lvri » Ven 09 Nov 2018, 09:59

Hormis le fait de savoir que tel sorcier est plus puissant que tel autre, il n'y a en effet aucune hiérarchie. Quand un sorcier connaît un sort, il peut l'utiliser. Il y a des interdits, et seuls Voldemort et ces mangemorts les utilisent. En fait, le plus grand danger par rapport à Voldemort, au delà de sa force, c'est son souhait de s'attaquer au monde des Moldus. Un genre d'extrémiste qui fait peur à la population alors qu'un coup de carabine pourrait le calmer en deux secondes :eheh:

Sinon, je pensais que tu mettrais moins à ce 6. J'ai l'impression que l'univers te plaît finalement mais que son traitement t'horripile. Du coup, j'ai hâte de lire tes avis sur les deux derniers maintenant :mrgreen:
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Re: [Scalp] Critique made in YOLO 2018

Messagepar Scalp » Ven 09 Nov 2018, 10:25

Il est souvent complètement con le traitement. La gestion de la menace c'est vraiment catastrophique. La seule logique narrative c'est d'abord on s'occupe de problèmes d'ado et après de Voldemort.
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Baby Cart 2, l'Enfant Massacre - 9/10

Messagepar Scalp » Mer 14 Nov 2018, 16:18

9/10

Kozure Ôkami: Sanzu no kawa no ubaguruma de Kenji Misumi - 1972

Le premier épisode perdait déjà peu de temps pour présenter son personnage, ici donc place à l'action. Sur un script linéaire et simpliste, Itto pousse son landau, tombe sur un méchant, le découpe de façon différente, on a un concentré d'action badass où comment découper des ennemis de 1000 façons différentes Car l'histoire faut pas chercher plus loin, on va assister à un massacre en règle de toute personne se mettant en travers de sa route et finalement ça colle à ce que raconte le film, Itto est juste une lame pour toutes personnes qu'il rencontre.
Souvent considéré comme le meilleur épisode de la saga, Baby Cart est clairement une saga qui a marqué l'imagerie populaire et dont on trouve des références chez pas mal de monde, dans cet épisode on retrouve notamment 3 tueurs qui ont inspiré Carpenter pour son Jack Burton, outre évidemment Tarantino (lors de la sortie des dvd HK, c'était même l'accroche : la saga qui a inspiré Kill Bill) on a aussi Frank Miller qui s'en servira pour son Daredevil et qui a dessiné les couvertures de la série.
Bon après même si c'est clairement la meilleure adaptation de manga à ce jour, ça simplifie le manga à l'extrême et n'en garde que le coté nihiliste et violent, tout le reste est zappé ou simplifié mais c'est un choix qui convient parfaitement ici. Misumi se désintéresse totalement de la dramaturgie ici, pas besoin, Itto se suffit à lui même, et du coup le réal peut laisser libre court à ses idées visuelles, il privilégie l'image choc, du coup le montage est par moment à la zob mais c'est pour nous permettre de mieux apprécier le choix du plan le plus saignant.
Dès l'intro la couleur est annoncé, un adversaire se laisse planter un sabre dans la tête pour pouvoir permettre à son pote de surprendre Itto, bien entendu tout ça est très visuel et ça pisse le sang, le premier épisode restait finalement sobre dans le gore, ici on va aller dans la surenchère avec notamment Daigoro qui lui aussi coupera des jambes, badass le gosse.
Pour ce film, on se croirait plus devant un film de la Shaw Brothers qu'un chambara tant il va aller loin dans la violence et les techniques de combat, des tueurs défiant la gravité, d'autres cachés dans le sable, des femmes ninjas, griffes à la Wolverine, en fait ce film c'est comme si Chang Cheh et King Hu avait copulé (ce qui est ptet arrivé qui sait), bon ça ressemble plus à du Cheh parce que bon le cinéma de Hu ça reste bien chiant (mais du chiant chiadé). Et puis tout ce sang annonce les futurs films de Argento, avec un rouge bien vif qu'on peut pas rater. Le film enchaîne les moments marquants : le massacre d'un mec par les femmes ninjas dans le plus grand des silences, le feu sur le bateau, le final dans le désert, et bien entendu la lecon castorama de Itto, ou comment bien utilises ses outils de jardinage.
Un film épuré de tout dialogue inutile et qui torche tout ça en 1h15, le genre de film qu'on ait pas près de revoir un jour, ce film fit de Misumi à jamais un esthète sanguinolent. Ca saigne tellement qu'on se croirait dans une boucherie, du coup j'imagine que c'est pas un film très vegan ça.

"Mon cou...mon cou...on dirait qu'il chante, mon cou. J'avais déjà entendu parler de cette technique qui fait chanter le cou de l'adversaire comme le vent d'hiver dans les herbes et les bambous. Depuis toujours, je voulais essayer cette technique. Je voulais entendre cette musique sortir du cou de mon adversaire. Mais c'est de mon cou qu'elle sort. Je suis ridicule"
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Tueur pour cible (Un) - 6,5/10

Messagepar Scalp » Jeu 15 Nov 2018, 19:28

6.5/10

The Replacement Killers de Antoine Fuqua - 1998

"Do not confuse luck with skill"

Après la vague de réalisateur, Woo, Lam et Hark, ce fut autour des acteurs stars de HK de débarquer à Hollywood, alors que Jet Li dut passer par un rôle de bad guy en carton dans un très très mauvais film de vieux papy en bout de course, Chow Yun Fat eu droit à un vrai premier rôle, le film étant produit par John Woo, ça aide. Et pour se rassurer et rassurer son public, il joue exactement la même chose qu'il a joué pendant près de 10 ans, à savoir un tueur classe et souvent stoïque. Ce qui donne ici le plus HK des films ricain tant Fuqua se colle au style du maitre, alors il se contente de faire un copier coller mais c'est un copier coller classe, quand Walter Hill essayait de faire ça avec Bruce Willis dans son remake de Yojimbo, il y avait un petit coté too much, ici ça colle parfaitement au film. Et c'est tellement bien fait qu'on à même l'impression que c'est monté par David Wu (ça aurait pu, vu qu'il a bossé aussi avec Gans), avec ce coté de pas toujours montrer le contre champ.
Alors le script tient sur un timbre poste, tout le monde veut tuer Chow Yun Fat, mais sur un script un poil similaire on encense John Wick, car voilà un film auquel on peut le comparer, et de voir comment ils ont été reçu en leur temps, alors que le film de Fuqua est rapidement tombé dans l'oubli, personne s'est touché devant, John Wick a été vendu comme le sauveur du film d'action. Pourtant quand on compare les 2 films y en a qui est bien meilleur que l'autre, et pour ça pas besoin de partir dans des grandes explications, je vais même pas dire Chow Yun Fat > Keanu Reeves, tant c'est une évidence, mais y a 2 éléments, alors que dans John Wick les bad guy c'est des nobody servant de chair à canon, ici on Danny Trejo (quand il pouvait encore courir sans être doublé), Jurgen Prochnow, Til Schweiger alors oui c'est pas forcément des grands noms mais c'est vraies gueules dont on se souvient, on se souvient de qui dans Wick à part le clébard ? et puis il y a l'action, là pour Keanu se contentait de tirer sur des bots encore et toujours de la même manière, Chow Yun Fat le fait dans le plus pur style HK, totalement over the top mais complètement jouissif, le vrai John Wick c'est un tueur pour Cible.
Fuqua emballe donc tout ça sous les conseils de Johw Woo et on a donc pas l'impression de voir 20 fois le même kill et on a pas cette impression désagréable de jeu vidéo.
En plus y a pas que des têtes de méchant dans le cast, y a aussi Mira Sorvino dans son meilleur rôle, elle est loin d'être un faire valoir et a une vraie utilité à l'intrigue, mais on a aussi Kenneth Tsang et ça c'est cool, et puis Rooker c'est toujours un plus dans un film.
Pour son premier film Fuqua assurait grave et livrait un vrai film d'action, qui privilégie le vidage de cartouche au blabal existentiel, c'est agréable à suivre, ça dure 1h30 (un putain de truc de fou aujourd'hui), on s'emmerde pas, ça gunfight dès que possible et c'est fait avec style sans que ça fasse poseur (bon un peu quand même, ça reste Chow Yun Fat avec un Beretta donc forcément que ça se la pète) et ça reste le meilleur film US de Chow Yun Fat. C'est le genre de film qu'on prend toujours plaisir à revoir, on sait ce qu'on va voir, y a pas d'arnaque sur la marchandise et au lieu d'aller voir John Wick 3, je reverrai encore une fois un tueur pour cible, au moins j'aurai pas l'impression d'être pris pour un con.
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Re: [Scalp] Critique made in YOLO 2018

Messagepar Jed_Trigado » Jeu 15 Nov 2018, 19:40

ça reste le meilleur film US de Chow Yun Fat.

Le Corrupteur est d'un bien meilleur niveau je trouve.
"Je mets les pieds où je veux Littlejohn et c'est souvent dans la gueule." Chuck Norris

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Ballade de Buster Scruggs (La) - 2/10

Messagepar Scalp » Sam 17 Nov 2018, 08:39

2/10

The Ballad of Buster Scruggs des Coen - 2018

Netflix va enfin avoir des bons films, ils font appelle à des réal prestigieux. Bein ouais on voit tout de suite la différence. On même pas m'accuser de faire du délit de sale gueule, les Coen y a des films que j'adore bon après je les trouve pas drôle mais ça c'est autre chose et encore ici l'histoire la moins casse couille ça reste la première qui est bien barré et cartoon, donc comme quoi je partais pas spécialement pour défoncer le film, même si j'avais détesté le trailer, car du coup ce que j'ai préféré c'est le coté loufoque de la première histoire parce que le reste ....
Le plus dur ici est de trouver l'histoire la plus nulle tant y a de la compétition, mais celle de Franco est pas mal en terme de foutage de gueule. C'est chiant, souvent, les perso sont casse couille, ça raconte rien, ou presque. Et quand c'est bavard on meurt d'envie de passer en vitesse accéléré, dans la 5ème histoire les passages avec la meuf au secours, on est pas loin de la petite maison dans la prairie. Formellement c'est même pas spécialement bien, y a un gunfight bien pérave dans le 5ème sketch, en fait pour ce genre de film c'est quand même un minimum, enfin minimum faut le dire vite, les mecs filment même pas en scope, bande de tocards.
La 6ème on dirait les Coen essayant de faire du Tarantino mais c'est raté.
Les acteurs ont leur a juste dit de jouer avec un accent, grosse direction d'acteur, le pire ça doit être Liam Neeson, qui à force de jouer dans des purges, ne sait plus jouer correctement. Y a aucun fil conducteur entre les histoires, je me dis que heureusement qu'ils ont pas fait une série car ça aurait sacrément casse couille.
En notant par histoire ça donne un truc comme ça :
4/10
0/10
1/10
1/10
4/10
2/10

Une grosse réussite mais j'imagine que vu que c'est écrit Coen c'est forcément génial. Bon c'est pas le pire Coen car quand on a fait Ladykillers on a déjà une merde de compete mais c'est vraiment mauvais. C'est chiant, ça raconte rien, c'est mal joué, trio gagnant, allez au suivant, et le suivant c'est le film de Cuaron, futur chef d'oeuvre j'imagine.
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Baby Cart 3, Dans la terre de l'ombre - 7,5/10

Messagepar Scalp » Sam 17 Nov 2018, 10:00

7.5/10

Kozure Ôkami: Shinikazeni mukau ubaguruma de Kenji Misumi - 1972

"un vrai samourai c'est celui qui vit avec la mort"

Itto et Daigoro continuent donc leur périple, toujours poursuivi par les tueurs du clan Yagyu. Le schéma est inlassablement le même, on se promène, on sort son sabre, on règle son compte à de la chair à canon, et malgré ce schéma répétitif le film arrive à ne pas lasser car ici on la relation entre les 2 personnages commence à prendre plus d'importance avec un Daigoro empruntant le même chemin que son père, à savoir la voix du sabre, ici il hésite pas à servir d'appât pour tuer le samourai aux colts. Et on découvre une autre facette du personnage si jusque là malgré le nihilisme ambiant on ne doutait pas de la bonté de ce personnage, ça restait un tueur de sang froid. Ici en quête de rédemption il accepte de prendre des coups de bâton à la place d'une prostituée qu'il ne connait pas. Alors il le fait surement pas compassion mais aussi pour expier les fautes qu'il a commis et qu'il commettra encore. Et surtout il fait ça alors qu'il aurait simplement tuer tout le monde sans le moindre remord.
Pour la première fois il refuse un combat, face à un samourai déchu, il déclare le match nul pour ne pas avoir à tuer un homme pour qui il a du respect, il se retrouve dans ce personnage certainement qui comme lui se retrouve déchu après avoir servi son maître, un homme qui se demande le sens du mot samourai, et par ses choix Itto alors jusque là juste un homme qui essayait de survivre en vivant avec ses fautes devient ici un réel justicier qui va mettre son sabre au service de personne en ayant besoin. Bon après on se rappelle quand même que Itto il est pas là pour poser du parquet et le climax final c'est du 1 vs 100 qui fait pas dans la dentelle, ça se fini même à la mitraillette. Et puis on retrouve forcément le samourai du début qui aura droit à son duel, un duel super classe tant sur le fond que sur la forme.
Dans cet épisode même si on a un coté exploitation, voir ce final à la Django, Misumi délaisse le gore outrancier du 2ème épisode mais il magnifie toujours sa mise en scène de belles idées : le katana servant de miroir, les gros plans tout droit sorti d'un Leone, caméra en vue subjective pour montrer une décapitation, climax barbare à la hauteur.
Un 3ème film un peu moins bon que les précédents mais qui reste toujours dans le haut du panier du genre.
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Baby Cart 4, L'âme d'un père, le coeur d'un fils - 8/10

Messagepar Scalp » Dim 18 Nov 2018, 09:53

8/10

Kozure Ôkami: Oya no kokoro ko no kokoro de Buichi Saito - 1972

"'-Tue moi !
- Tu es déjà mort une fois, on ne tue pas quelqu'un 2 fois"

L'intro annonce la couleur, une tueuse boobs à l'air découpe des méchants, le sang gicle de partout et notamment sur sa poitrine mais ça l'empêche pas de tuer tout le monde, plan suivant Itto qui accepte un contrat en disant 500 pièces d'or, on comprend direct que le contrat c'est pour éliminer cette femme, et là bim grosse musique 70's funky tout droit sorti d'un blaxploitation.
Daigoro qui jusque là restait toujours avec son père, a ici droit à des scènes tout seul et on se rend compte que malgré son jeune il est capable de s'en sortir sans la bienveillance de son daron. Alors qu'il s'est perdu, il tombe sur un tueur du clan Yagyu qui le reconnait aussi tôt, Daigoro ayant les yeux de quelqu'un qui a déjà vu la mort des centaines de fois (c'est le peu de le dire) et faut le voir encercler par le feu et défier un samourai, ce gosse c'est le gosse ultime, il est badass devant la mort.

Cette tueuse est l'atout numéro du film, forcément, alors que chez Misumi, les femmes étaient souvent juste des prostituées à défendre, ici on a le droit à une version féminine de Itto, bon en plus pur mais ça c'est pas l'exploit du siècle, une femme ninja qui se sert de sa poitrine nue pour tromper l'ennemi, elle vole la vedette à Itto mais son temps de présence est pas si grand du coup on a quand même notre bon vieux loup qui continu son numéro de boucher.
La routine de la saga est bien rodé et on est en terrain connu, la lassitude pourrait pointer le bout de son nez mais le fait de rendre Daigoro indépendant et de donner un alter ego féminin à Itto rend cet épisode finalement un peu à part et puis je trouve qu'on voit un peu plus Yagyu, ou du moins ici il a une vraie grosse scène marquante.
Le personnage Oyuki préfigure évidemment celui de Lady Snowblood, en même temps on retrouve le même auteur derrière, malgré l'aspect racoleur du personnage, elle est quand même les seins l'air une bonne partie du film, il se dégage un vrai respect de tout ça et même si c'est une idée bis ça fait pas si racoleur, il se dégage un érotisme raffiné et elle dégage un parfum sensuel dans un métrage qui pue la mort, en fait son tatouage fait figure de vêtement et ça donne un vrai aspect classe à ces scènes. Un personnage plein de sensibilité malgré un aspect sauvage et sans pitié. C'est drôle car elle a finalement un temps vraiment limité, mais on retient que elle du film et son duel contre Itto, un Itto qui attend qu'elle est pu se venger pour exécuter son contrat.

A la réal on retrouve un anonyme de l'époque dont c'est ici le seul film qu'on retiendra, et passer après Misumu n'est pas chose facile (beaucoup se sont cassés les dents sur Zatoichi) et bien Saito est carrément à l'aise et on écrirait réalisé par Misumu qu'on pourrait le croire, après il se contente juste de reprendre le cahier des charges de la série mais il le fait carrément bien. C'est peut être moins esthétique mais c'est tout aussi efficace. La scène avec Daigoro face au Yagyu elle tue, il est là, prêt à se battre avec son bâton quand d'un grosse musique et son père qui arrive tranquille pour péter des tronches. Si l'usage du zoom est pas toujours efficace il tente quelques trucs qui fonctionnent comme le flashback qui s'ouvre en noir et blanc et bien entendu les nombreux combats, toujours très visuels, celui contre le samourai au katana en feu pue la classe, jusque dans le choix musical. Bon le climax final on passe en mode bourrin avec mitraillette et bodycount qui ferait passer Jason pour un petit joueur. Et on voit enfin Yagyu se battre contre Itto, ce qui donne un truc encore bien saignant.

Zatoichi c'est 4 bons films sur 27, Baby Cart c'est 4 sur 4 (bon j'attends de revoir les 2 derniers mais devrait donc donner du 5 sur 6 ). Petit aparté pour fini c'est marrant à l'époque on faisait 4 films d'une saga en 1 an et tous étaient réussis, aujourd'hui ça met 2 ans pour faire un film Marvel (j'aurai pu prendre un autre exemple, le choix est vaste) pour un résultat tout pété.
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