[Jed_Trigado] Mes torchons de 2018

Modérateur: Dunandan

Split Image - 4/10

Messagepar Jed_Trigado » Mar 24 Avr 2018, 18:14

Split Image : L'Envoûtement - Ted Kotcheff (1982)


Note aux modos : j'ai trouvé le titre français l'Envoûtement selon certaines sources, tandis que partout ailleurs le titre Split Image prédomine, finalement en matant l'affiche française d'époque, il s'avère que les deux titres sont présents, du coup, je me fierais a celle-ci pour le référencement. Après faites comme bon vous semble. :super:

C'est assez dommage de voir la carrière de Ted Kotcheff essentiellement limitée au premier Rambo, le film aussi bon soit-il, est l'arbre qui cache la forêt d'une filmo assez bien troussée et variée. Sans même lire le pitch, uniquement sur sa présence et d'un casting a priori sympa (Peter Fonda et James Woods), je tombe sur un film plutôt surprenant par le sujet qu'il évoque, celui des sectes, mais qui plus est, traitée avec le regard de l'Amérique des années 80. Si le départ est assez craignos faisant penser a un mauvais teen movie téléfilmesque, mauvais acteurs a l'appui (le comédien principal qui est tout sauf convaincant). On se laisse prendre au départ par le lent basculement du récit dans une pseudo-analyse des rouages de l'endoctrinement, si l'idée d'une communauté new-age en pleine Amérique Reaganienne fait sourire, le choix de Peter Fonda en gourou est bien senti et ses "techniques" sur le coup changent de la caricature qu'on se tape habituellement, sauf que l'écriture est tellement mal dosée, l'ambiance assez ringarde et encore une fois impossible d'être empathique face a cette tête de veau d'étudiant qui passe du statut de mec ultra-méfiant a celui du mouton sans cervelle. Mais le plus marrant, ça reste l'aspect réac' qui ne s'assume pas vraiment avec l'entrée des persos de Brian Dennehy et James Woods (très décevant une fois n'est pas coutume) qui décident d'outrepasser les lois afin d'aller fermer leur caquet a ces hippies qui usent de leur droit de propriété privée pour avoir les forces de l'ordre de leur côté. :eheh:

Au final, le récit enfile les perles et se conclut sur une note assez surréaliste, c'est bien dommage car on a eu pas ou très peu de films qui ont tenté d'évoquer un tel sujet sous l'angle psychologique, encore fallait-il ne pas sortir les bulldozers pour appuyer son propos....

4/10
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Et si on le gardait ? - 6,5/10

Messagepar Jed_Trigado » Mar 15 Mai 2018, 19:45

Et Si On le Gardait ? - John G Avildsen (1988)


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Le réal de Karaté Kid et Rocky qui en pleine folie John Hughes se paye sa comédie "coming of age" avec l'égérie du genre, la sublime Molly Ringwald, moi je dis ça se tente. Surtout quand il aborde le sujet très sensible de la parenté chez les adolescents, donc ne cherchez pas du fun là-dedans. :mrgreen:

Le début fait un peu peur avec le générique montrant un ovule se faisant féconder par des spermatozoïdes sur fond de synthé-saxo bien eighties (dur de croire que c'est Bill Conti derrière cette horreur :chut: ), sans parler de la vision Petite Maison dans la Prairie des rapports amoureux entre ados, mais dieu merci, Avildsen rentre très vite dans le vif du sujet et se permet même un choix étonnant en faisant dévoiler très vite la nouvelle aux parents. A partir de là, tout s'enchaine assez bien malgré quelques grossièretés d'écriture en évitant déjà un piège important dans ce genre de sujets : ici la question de l'avortement est posée, mais jamais on ne prend parti loin de là (le fait que les parents du couple aient une vision diamétralement opposée sur la chose est bien vue, en donnant droit aux scènes les plus fortes du film), pour ensuite raconter l'histoire de ce couple qui va devoir "grandir" plus vite que prévu et devoir faire face a leurs responsabilités (travail ou études, il faut choisir), quitte a se prendre de sacrés revers dans la face.

Dommage néanmoins qu'il se refuse de basculer dans le pessimisme, chose qui aurait rendu le film encore plus a part dans cette vague de teens movies qui parlaient parfois de sujets sérieux mais le traitement fonctionne et nous évite les leçons de morale faciles. Puis quand même ça fait bizarre Otto de la série Malcolm en gros patriarche pro-catho bien vénère. :eheh:

6,5/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes torchons de 2018

Messagepar pabelbaba » Mar 15 Mai 2018, 20:00

Otto, l'ancien de la Werhmacht planqué au Texas? :eheh:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Jed_Trigado] Mes torchons de 2018

Messagepar Jed_Trigado » Mar 15 Mai 2018, 20:03

Oui. :mrgreen:
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Daylight - 4,5/10

Messagepar Jed_Trigado » Jeu 17 Mai 2018, 21:39

Daylight - Rob Cohen (1996)


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Daylight....Voilà un Stallone que j'avais complètement oublié depuis des années, non sans en avoir été indifférent a la découverte (je me suis rappelé de quelques passages comme celui des ventilateurs), mais voilà il fait partie de cette période boiteuse de sa carrière où mis a part le risqué Copland, l'acteur essayait de s'adapter tant bien que mal a une nouvelle ère du cinéma d'action, moins basée sur le muscle que sur des concepts. Là en l’occurrence, il surfe sur la vague du cinéma catastrophe qui connait un regain d’intérêt a cette époque (Le Pic de Dante, Twister...), un choix pas forcément idiot puisqu'il met en scène des personnages a priori ordinaires qui vont sous l'impulsion d'un phénomène extraordinaires se révéler dans l'action, on pouvait donc espérer retrouver le temps d'un film le Stallone a hauteur d'homme qu'on a aimé jusque là, tout en livrant un produit divertissant et honnête, ce malgré la présence du médiocre Rob Cohen a la barre.

L'introduction va pourtant être révélatrice de ce qui n'ira pas par la suite, toute la première bobine va s'échiner a présenter par un par un TOUS les survivants a venir de la catastrophe du tunnel (bien entendu Stallone sera le dernier présenté, histoire d'en garder sous le coude), des personnages tous plus fonctionnels les uns que les autres, qui ne nous donnent jamais envie plus que ça de les voir s'en sortir. D'ailleurs, j'ai été surpris par la scène de l'explosion du tunnel plutôt sadique pour un truc de yes-man de studio avec des corps calcinés et quelques plans assez spectaculaires encore aujourd'hui, mais ce sera tout, car dès que Stallone devient le centre de l'action, les scénaristes ont décidé de tout abandonner, on a du trauma a la con qu'on va nous ressortir 15 fois en dix minutes (merci, on a BIEN compris qu'il a été viré de son job en 1994, c'était super important de nous le préciser), un mec qui débarque et qui donne des leçons aux autorités OKLM. Mieux encore, la façon dont seront réparties les autres morts, là on est dans le cliché total :
sur tout le groupe, on a les deux blacks et Viggo Mortensen le mec super vantard qu'on pensait être le type de la situation, mais le clou est enfoncé avec le chien qui survit comme par magie a une noyade, ben oui, on peut se débarrasser du quota éthnique, par contre, les animaux, pas touche. :eheh:


Malgré ses grosses lourdeurs d'écriture, étrangement Daylight se laisse suivre, Cohen n'est pas un foudre de guerre niveau spectaculaire mais l'ensemble demeure assez généreux et bien rythmé (on se tape très peu de scènes de blabla dans des bureaux, un bon point dans ce genre de film). Bref, c'est a mater plus comme un truc décérébré que pour espérer y voir une pépite cachée de la filmo de Stallone, vous voilà prévenus. :mrgreen:

4,5/10
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Ward (The) - 4/10

Messagepar Jed_Trigado » Lun 21 Mai 2018, 10:04

The Ward - John Carpenter (2010)


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Il aura fallu que je me fasse violence pour enfin découvrir le dernier effort sur grand écran de l'immense Big John, lui qui pendant 2 décennies nous aura quasiment enquillé une tuerie par an, ne semble désormais n'en avoir plus grand chose a faire du cinéma et préfère se la couler douce en profitant de son immense patrimoine, est-ce un mal ? Je ne saurais pas le dire, mais au moins le bonhomme est honnête là-dessus et ne cherche même pas a nier l'évidence (ses itw depuis 15 ans sont édifiantes là dessus). The Ward divise plus que jamais, certes personne ne crie au grand film, mais deux cas de figure ressortent : les die-hard fans qui continuent a y avoir de beaux restes de la part d'un réal qui connait son métier et pour les autres, un authentique nadir indigne de son auteur.

A ma grande surprise, on n'est pas devant un naufrage absolu mais bel et bien un truc emballé le plus vite possible en mode automatique, en fait si le film n'avait pas été signé Carpenter, tout le monde s'en foutrait et l'affaire serait classée depuis longtemps. Avec un pitch plus bateau que ça d'asile psychiatrique avec des fantômes, des persos pas très captivants (et dieu sait que Carpenter est doué pour montrer des femmes fortes, même son tant décrié Ghosts of Mars proposait des idées intéressantes avec ce machisme inversé où ce sont finalement les femmes qui ont pris le pouvoir de la société) et un réal pas très motivé qui succombe aux ficelles les plus éculées de ce genre de films (ces foutus jump-scares...), difficile d'espérer autre chose qu'un produit tout juste digne de figurer dans les linéaires d'un vidéo-club. J'ai passé donc un moment sans réel dédain mais sans réel plaisir non plus, néanmoins j'aurais tendance a regarder le verre a moitié vide a cause d'un twist complètement débile, en plus de m'avoir fait penser involontairement a Shutter Island (ce qui n'est pas a son avantage).

4/10
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Austin Powers 2 : L'espion qui m'a tirée - 8,5/10

Messagepar Jed_Trigado » Mar 22 Mai 2018, 15:54

Austin Powers : L'espion Qui M'a Tirée (1999)


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Petit avis express : Austin Powers premier du nom était une comédie au potentiel plus que visible bien que peu original (des parodies de James Bond on en avait vu plein), malgré le dévouement d'un Mike Myers toujours aussi cinglé a se créer des personnages, la sauce ne prenait que timidement hélas. Pourtant le succès lui permet d'accoucher très vite d'une suite qui va vite nous faire oublier ce premier essai, pour cause, l'écriture a mis le turbo sur les gags (amis du scato bonjour), les nouveaux personnages sont mortels (Mini-moi et Gras Double. :eheh:) et surtout les responsables de la VF ont eu la bonne idée de rappeller Emmanuel Curtil pour doubler Myers comme dans Wayne's World, même si Chabat ne s'est pas occupé de l'adaptation cette fois, on sent qu'il y a de vraies libertés prises sur les dialogues pour les rendre plus percutants pour le public francophone (les noms bien débiles comme Jorevka Toumbaisaski ou Cécile Réuni. :eheh:).

Si en termes de construction le film ne diffère en rien de son ainé, on sent l'équipe mieux rodée et tente beaucoup plus de trucs, que ce soit d'ordre visuel (la scène de la tente en ombre chinoise) ou même dans le nawak (le Alan Parsons Project et la vanne sur le nom de la fille de Frank Zappa :eheh:). Bref, ça passe toujours autant, le troisième opus le talonne de très peu, dommage d'ailleurs que Myers semble avoir mis en stand-by sa carrière au ciné depuis, même si le choix de s'être tourné vers un cinéma plus familial ne lui a pas réussi.

8,5/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes torchons de 2018

Messagepar Val » Mar 22 Mai 2018, 19:43

Tu me donnes envie de me refaire la trilogie, l'évocation de certaines vannes me fait me marrer tout seul devant mon écran. :eheh:
Pas revu depuis bien 15 ans je crois.
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Doberman Cop - 7,5/10

Messagepar Jed_Trigado » Jeu 24 Mai 2018, 12:59

Doberman Cop - Kinji Fukasaku (1977)


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Pris dans la gloablité de la filmo de Fukasaku, Doberman Cop ne pourrait être vu comme une oeuvre mineure, faite pour passer le temps avant la fin de son cycle yakuza et mieux transiter vers le blockbuster en costumes qui sera son crédo la décade suivante, c'est d'ailleurs l'impression que j'en avais a sa première vision mais comme souvent avec ce réalisateur, il est parfois nécessaire de ne pas resté figé sur ses positions.

Alors oui, Doberman Cop se veut plus récréatif dans la veine d'un Violent Panic : The Big Crash mais il n'est dénué en rien de l'esprit sombre de son auteur, a vrai dire pour sa seule et unique adaptation de manga, il adopte un ton doux amer symbolisé a travers le personnage joué par Sonny Chiba (étonnement bien dirigé) : le personnage parait débile, déphasé par son environnement et pris de haut par ses collègues (ce qui vaudra les scènes les plus drôles du film, dont un moment insolite où il se fait presque violer par une stripteaseuse en plein cabaret sous les yeux du public :eheh:) mais sa quête est traitée avec sérieux. L'autre intérêt de ce film tient dans le fait qu'il sorte complètement du formula movie en allant piocher dans diverses directions avec une louchée de psychédélisme, un récit lorgnant fortement du côté du film noir, un poil de fun assuré par un Chiba qui se prend le temps d'une séquence pour le Bébel de Peur sur La Ville et même une intrigue quasi-giallesque avec un tueur isolé prenant un malin plaisir a exécuter des gens de façon sadique. Bref, dit comme ça, ça peut sembler fourre-tout mais comme d'hab' chez Fukasaku, le tout est emballé avec une énergie dingue qui fait qu'on reste scotché devant le résultat sans ciller.

Il était évident qu'il avait fait le tour de la question du yakuza eiga, mais encore loin d'avoir éprouvé son style si particulier qui ne demandera qu'a se fondre dans d'autres genres, Doberman Cop peut se voir en cela comme une œuvre de transition, pas encore totalement sortie de sa zone de confort mais qui montre une envie de s'adapter, chose qui on le sait a ce moment précis du cinéma japonais surtout quand on est affilié a un grand studio comme la Toei, tient plus de la survie qu'autre chose. :super:

7,5/10
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Note: 6,75/10
Auteur: pabelbaba

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Re: [Jed_Trigado] Mes torchons de 2018

Messagepar Mark Chopper » Jeu 24 Mai 2018, 13:05

Il est vraiment sympa celui-là... C'était en effet une époque charnière, avec la chute progressive des studios, et la mode a été brièvement aux films musclés qui conservent un certain culte au Japon (Ken Takakura en a fait quelques uns et surtout Yûsaku Matsuda s'est fait connaître dans ce style).
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Re: [Jed_Trigado] Mes torchons de 2018

Messagepar Jed_Trigado » Jeu 24 Mai 2018, 13:10

D'ailleurs, en lisant le livret et en matant les bonus du blu-ray, Doberman Cop devait être une franchise censée relancer la Toei mais le manque de succès en décida autrement et l'obligea a adopter un plan de contre-attaque en misant tout les gros budgets.

Ceci dit, il y eu d'autres adaptations de Doberman Cop par la suite dont une sortie en V-Cinema où c'est Riki Takeuchi reprend le rôle de Chiba, mais c'est pourri selon l'avis de Tom Mes. :mrgreen:
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Re: [Jed_Trigado] Mes torchons de 2018

Messagepar Mark Chopper » Jeu 24 Mai 2018, 13:12

Du coup la Toei s'est lancée dans Message From Space, super choix :mrgreen:
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Re: [Jed_Trigado] Mes torchons de 2018

Messagepar Jed_Trigado » Jeu 24 Mai 2018, 13:15

Mis a part Virus dans son montage japonais, c'est clair que la SF n'a jamais réussi a Fukasaku.
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Pacte du sang (Le) - 0/10

Messagepar Jed_Trigado » Ven 25 Mai 2018, 14:06

Le Pacte du Sang - Renny Harlin (2006)


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Yannick Dahan nous avait prévenu avec sa chronique lors d'un Opé Frisson, je l'avais sagement écarté de mes priorités de visionnages mais voilà entre Netflix et Amazon Prime, je me suis pris désormais aux séances les plus masochistes de ma vie. Renny Harlin jusqu'a la fin des années 90 était probablement ce qui se faisait de plus respectable dans le tout venant du giron hollywoodien, un gars certes sans grandes ambitions artistiques mais qui savait contenter son public avec des bobines généreuses et bien filmées de surcroit. Hélas, il va subir de plein fouet le mur des années 2000, car il ne saura plus vraiment s'adapter a son époque.

Pourtant, Harlin et le cinéma fantastique n'est pas un truc qui date d'hier, puisque c'est ce genre qui va le révéler aux studios ricains (Prison notamment) mais voilà le bonhomme est avant tout quelqu'un de docile qui ne cherche pas vraiment a avoir une longueur d'avance sur ses confrères et préfère simplement jouer la facilité en racolant de la façon la plus inconsciente un public teen dont il n'a aucune connaissance (j'ai rarement vu aussi ringard comme vision de l'adolescence entre choix musicaux a l'ouest et rapports humains, là je sais de quoi je parle, je l'étais a cette période précise). Pire, on a l'impression de voir un ancêtre de la saga Twilight, avec son cast mâle effeminé au possible sorti tout droit d'un mauvais boys band qui débitent des dialogues idiots censés donner de l'épaisseur a l'histoire (au bout de 20 minutes, j'avoue avoir lâché l'affaire) et surtout une réalisation toute en clicheton noyée sous des CGI infects, Harlin a beau essayer de nous amadouer avec deux/trois scènes d'action, jamais on ne croit a l’intérêt du projet.

Pour le moment, le pire film que j'ai vu de lui, j'appréhende ceci dit son Hercule produit par Nu Image qui m'a l'air méchamment pourri. :chut:
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Re: [Jed_Trigado] Mes torchons de 2018

Messagepar angel.heart » Ven 25 Mai 2018, 14:11

Bien merdique ce truc. Et moi non plus je n'ai jamais vu pire chez ce réal.
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