[Alegas] Mes Critiques en 2018

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar Alegas » Mar 04 Sep 2018, 15:34

Non, mais c'est prévu. De ce que j'ai lu Pine a aussi un rôle complètement WTF dans celui-là.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar logan » Mar 04 Sep 2018, 16:05

Tellement WTF qu'il a eu honte et a refusé de se faire créditer sur le film :eheh: :eheh:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar Jed_Trigado » Mar 04 Sep 2018, 16:55

Pourtant, c'est le rôle où je l'ai trouvé le plus supportable. :mrgreen:
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Homme nommé Cheval (Un) - 7/10

Messagepar Alegas » Mar 04 Sep 2018, 22:40

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A man called Horse (Un homme nommé Cheval) de Elliot Silverstein
(1970)


Très sympa ce western qui a la particularité d’être un des premiers films à traiter des tribus amérindiennes en les humanisant autant que possible. Avec ce genre de métrage, c’est toujours délicat de ne pas tomber dans un schéma manichéen à base de gentils indiens et de méchants hommes blancs, mais le film arrive à éviter ça en proposant un récit où l’on va suivre un noble anglais qui va se faire capturer au cours d’une expédition de chasse, et qui va devoir apprendre à vivre dans une tribu indienne en regagnant son statut d’homme à part entière. De ce fait, on a un regard toujours sincère sur les amérindiens à l’écran : à première vue dépeints comme des sauvages, mais qui vont gagner en humanité au fur et à mesure que le personnage principal cherche à mieux connaître cette nouvelle culture. Cet aspect est clairement la grande force du film, qu’on imagine particulièrement bien documenté tant certains scènes vont loin dans la représentation de coutumes ou de rituels (le summum étant le passage du rite du soleil, qui fait bien mal :shock: ), et chose surprenante : rien n’est expliqué de façon scolaire au spectateur. On est toujours au même niveau que le héros, que ce soit au niveau de la barrière de la langue ou de la compréhension de certaines pratiques, et ça rend le film d’autant plus pertinent sur son propos, et immersif dans sa narration. Hormis le personnage du québécois qui vient faciliter le contact entre le personnage principal et la tribu (mais le perso est loin d’être une facilité en soit, il a une véritable raison d’être dans le récit), le parti-pris est assumé jusqu’au bout, et ça, dans un cinéma américain qui surexplique souvent à outrance, c’est assez rare pour être souligné.

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Côté réal, le film est loin d’être transcendant, ça manque d’une véritable identité, mais à côté de ça la mise en scène fonctionnelle fait le job, et arrive même à bien exploiter certains décors naturels, tout en gérant bien le changement entre décors extérieurs et décors en studio. En revanche, dès qu’il y a de l’action, notamment sur le climax final, on sent très vite les limites avec une gestion de l’espace désastreuse. Là où le film regagne des points, ça va être du côté du montage, avec des séquences psyché où on joue à fond sur la succession d’images et de répétitions de sons, mais aussi sur l’interprétation : les indiens font l’affaire, le québécois en fait trop (mais c’est le personnage qui veut ça) mais surtout Richard Harris en impose dans un rôle pourtant pas aisé où il faut passer de victime à prisonnier manipulateur, puis leader respecté, et de ce côté là je trouve le bonhomme autrement plus convaincant que dans Man in the wilderness pour citer un autre film du même genre. Un beau film qui a certainement été une influence majeure pour l’écriture de Dances with wolves, tant on y trouve le même regard bienveillant et compréhensif sur un peuple longtemps caricaturé.


7/10
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Tango - 6,5/10

Messagepar Alegas » Mer 05 Sep 2018, 20:42

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Tango de Patrice Leconte
(1993)


La séquence d’introduction de Tango est particulièrement représentative du film : un aviateur casse-cou découvre que sa femme le trompe. Dans une ambiance légère et bon enfant, alors qu’on s’attend à voir une petite comédie comme tant d’autres, l’aviateur provoque l’accident de voiture de l’amant, avant de balancer sa femme depuis son avion à plusieurs dizaines de mètres de hauteur :shock: . A son procès, le bonhomme est considéré comme innocent à l’unanimité :eheh: . Voilà, il suffit de ce premier quart d’heure pour poser les bases d’une comédie qui ne pourrait décemment pas être produite en 2018, où on va suivre un trio d’hommes blasé par les femmes, au cours d’un périple pour aller tuer la femme de l’un d’entre eux, qui vient de le quitter à raison pour son infidélité, mais qu’il ne peut pas oublier. Clairement, il faut apprécier l’humour noir, absurde, et le non-sens pour apprécier à sa juste valeur ce road-movie atypique, dans lequel on déclare une haine profonde envers la gente féminine, avant de se rendre compte que, finalement, on ne serait pas grand chose sans elle. Tout est mis au service du rire : les situations improbables s’enchaînent et les répliques cinglantes (souvent hilarantes) fusent toutes les deux minutes, mais malheureusement cela se fait au détriment des personnages, qui sont un peu inégaux sur leur évolution. Une scène du film résume parfaitement ce qui empêche ce dernier d’être une grande comédie : en trois minutes d’apparition en tant que caméo, le personnage de Jean Rochefort est plus touchant et intéressant que les trois héros que l’on suit durant tout le film, autant dire qu’il y a de quoi se poser des questions.

"Mon grand-père disait : Une bonne branlette vaut mieux qu'un mauvais mariage.
Il joignait souvent le geste à la parole. Ma pauvre grand-mère fondait en larmes."
:eheh:


C’est d’autant plus dommage qu’à côté de ça le film a un véritable charme, par son humour tout d’abord (c’est rare de voir ce genre de gags ou répliques dans un film français), mais aussi par la mélancolie qu’il dégage, et sur ce point on sent tout à fait la patte et la poésie de Leconte (le tango dont on ne peut régler le volume notamment). En plus côté casting, ça fait bien le taff, le seul sur lequel j’aurais quelque chose à redire c’est Lhermitte où l’on sent assez vite ses limites de jeu (ça va la majorité du temps, mais par moment il récite de façon trop théâtrale son texte). Pour le reste, Noiret vole quasiment chacune de ses scènes (faut voir le rôle aussi :mrgreen: ), Bohringer est nickel dans ce registre, Rochefort comme je l’ai déjà dit il lui suffit de quelques minutes pour montrer qu’il est le meilleur acteur, et cerise sur le gâteau le casting féminin est très agréable à regarder : Miou-Miou, Godrèche, Laroque, Bouquet et même Bouchez le temps de quelques plans, il fallait clairement d’aussi jolies femmes pour faire tourner la tête à des personnages aussi misogynes ("Accélère, je suis en train de m'attacher" :mrgreen: ). Sur la mise en scène, je dirais clairement pas que c’est ce qu’on peut trouver de mieux chez Leconte, mais encore une fois on sent une réelle différence avec la comédie française de base : là on sent une identité, des idées de mise en scène, et rien que le générique de début, qui est pourtant tout bête sur le papier (un long plan le long d’une route, deux mouvements de caméra) permet d’apporter une ambiance. Bref, c’est pas la comédie la plus réussie ou la plus subtile de Leconte, mais c’est tellement agréable de voir un humour aussi jusqu’au boutiste que c’est un film que je conseillerais sans aucun problème (sauf à des féministes endurcies qui risquent de passer à côté du message du film, cf la polémique de misogynie qui a accompagné la sortie du métrage :roll: ).


"Tu sais ce qu'on dit : médecins sans frontière, infirmières sans culotte !"


6,5/10
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Film: Tango
Note: 7/10
Auteur: Scalp

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Cliffhanger : Traque au sommet - 7/10

Messagepar Alegas » Ven 07 Sep 2018, 13:44

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Cliffhanger (Cliffhanger : Traque au sommet) de Renny Harlin
(1993)


Vu que c’était l’un des films dont le dvd tournait pas mal durant mon adolescence, j’avais un peu peur de la revision, craignant y trouver un actioner qui allait vieillir mal. Surprise : Cliffhanger a beau avoir un peu perdu de son impact, ça reste quand même une certaine idée du divertissement idéal des 90’s, imparfait mais efficace aussi bien dans sa proposition que dans sa fabrication (et dire qu’il était nominé à l’époque au Razzie du pire film… :roll: ). C’était l’époque où on cherchait toujours à proposer des concepts nouveaux, et là pour le coup c’était carrément prometteur : un film d’action en pleine montagne avec Stallone en guide expérimenté, avec l’escalade particulièrement mise en avant.

Sans aboutir sur un monument d’action, ça fait carrément le job et le film a beau durer quasiment deux heures on a jamais une baisse de rythme. Le script c’est pas Citizen Kane mais ça cherche pas non plus à réinventer quoi que ce soit, du coup on a l’histoire typique d’une bande de bad-guys qui cherchent des valises pleines de billets, et un héros avec un trauma, l’originalité vient quasiment que du contexte montagneux. Ce dernier est d’ailleurs bien exploité : déjà on a une séquence d’ouverture bien marquante (même en connaissant l’issue ça fait toujours son petit effet et ça devait être impressionnant de découvrir ça au cinéma) mais en plus on a une certaine diversité dans l’action, et ça donne aussi des mises à mort bien sympathiques (le mec qui se fait défoncer le visage en glissant sur la neige, le tir au pompe alors que le gars est accroché à la sangle, l’empalement au stalactite 8) , etc…). Forcément, ça a un peu perdu en efficacité sur certains passages, mais la grosse surprise à la revision est de constater que du côté des effets visuels ça assure toujours autant. C’est bien simple : à part quelques passages où on devine le tournage en studio, on y croit à cet environnement, on sent la volonté de tourner le film en dur (avec maquettes, cascadeurs, etc…) et ça permet au film de conserver une certaine authenticité.

La réal de Harlin je crierais pas au génie, c’est souvent très fonctionnel mais à côté de ça non seulement c’est ce que j’ai vu de mieux du bonhomme, mais en plus il y a des scènes qui déchirent vraiment bien. La séquence d’intro évidemment, mais je pense aussi à l’utilisation du ralenti avec notamment la mort du perso de Ralph Waite qui fait son petit effet avec la musique de Trevor Jones (très efficace avec son joli thème). Pour le reste, Stallone fait du Stallone mais il le fait bien, et John Lithgow en bad-guy ça le fait forcément (même si je suis curieux de savoir que ça aurait donné avec Christopher Walken, qui était pressenti à la base). Du bon film d’action 90’s, pas du niveau d’un Speed, mais quand même bien recommandable, surtout quand on compare avec la carrière de Stallone sur cette décennie.


7/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar Jed_Trigado » Ven 07 Sep 2018, 13:53

Francesco qui met 2 a Cliffhanger. :eheh:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar Alegas » Ven 07 Sep 2018, 13:57

Tu sens dans sa critique qu'il a bien pris le film en grippe.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar lvri » Ven 07 Sep 2018, 14:06

J'en garde un bon souvenir, mais j'avoue que la redécouverte me ferait peur (comme pas mal de film de ce genre sur la même décennie).
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Grands Ducs (Les) - 7/10

Messagepar Alegas » Mar 11 Sep 2018, 14:08

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Les Grands Ducs de Patrice Leconte
(1996)


Décidément, en 96, Patrice Leconte était en grande forme : la même année, il sortait son meilleur film (Ridicule) et ce qui est à mon sens l’une de ses comédies les plus réussies. Vu que le bonhomme a l’air d’apprécier le travail de Julien Duvivier, je serais tenté de dire que Les Grands Ducs est un projet qui découle d’une vision de La fin du jour. Dans chacun des deux films, qui sont des hommages aux acteurs de théâtre, on y suit des personnages vieillissants, qui ont du mal à tenir la route face à la jeunesse qui les remplace et à l’évolution du monde, mais qui demandent simplement l’attention et l’amour de leur public. Mais contrairement au film de Duvivier, qui était un beau drame avec quelques répliques et situations drôles, ici on est vraiment dans la pure comédie, limite caricaturale par moment, et le film a beau ne pas oublier son propos on est tout de même là pour rire avant tout.

On suit donc un trio d’acteurs qui ont fait leur temps, et qui ont de plus en plus de mal à trouver un rôle pour payer le loyer, s’unir pour une tournée annoncée comme spectaculaire, mais qui s’avère au final être un rassemblement de bras cassés. Le script, au-delà de son hommage à ces petits acteurs anonymes oubliés sur les planches, mais qui donnent malgré cela tout ce qu’ils ont, est surtout une succession de scènes aussi cocasses les unes que les autres. On sent du vécu dans l’écriture de Leconte, et ça rend le film d’autant plus drôle (particulièrement pour quiconque ayant déjà fait du théâtre), que ce soit sur les scènes de répétition, les bourdes en pleine scène qu’il faut rattraper, ou les péripéties en coulisses. Rien que l’écriture du personnage de Michel Blanc, qui incarne un producteur à court d’argent qui tente de provoquer la mort de son actrice principale pour toucher l’assurance :mrgreen: , donne le ton du film : on est clairement dans un bon gros délire dans lequel on sent tout de même un moyen pour Leconte de balancer sur l’univers équivalent du cinéma.

Si la mise en scène de Leconte s’avère intéressante à bien des égards (notamment l’utilisation de la caméra à l’épaule pour souligner l’improvisation perpétuelle de la mise en place de la pièce), Les Grands Ducs vaut évidemment surtout pour son trio d’acteurs, de très loin la grosse attraction du film qui porte ce derniers sur leurs épaules. C’est bien simple : il ne se passe pas une scène sans que Noiret, Rochefort ou Marielle ne vole le show, et quand les trois s’y mettent c’est juste à mourir de rire (le passage dans la gare je n’en pouvais plus tellement j’étais plié en deux :eheh: et je parle pas des scènes où Marielle fait la quête parmi le public :mrgreen: ). A la vue de ce film, plus que jamais, je trouve réellement dommage que le nom de Leconte dans la comédie soit forcément attachée aux Bronzés, alors qu’il a clairement fait plus efficace dans sa carrière.


7/10
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Hot Shots ! - 7/10

Messagepar Alegas » Mer 12 Sep 2018, 15:05

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Hot Shots ! de Jim Abrahams
(1991)


Dans le genre comédie complètement gogole, Hot Shots tient une place particulière dans mon parcours de cinéphile. Je ne sais plus trop comment je suis venu à découvrir ce film, mais je me souviens très bien en revanche des soirées passées avec des potes au lycée à délirer devant les gags qui s’enchaînent à toute allure. D’ailleurs, c’est un film qui a fait du mal à ma vision personnelle de Top Gun dans les années qui suivirent : impossible de prendre le Tony Scott au sérieux quand on a Hot Shots en tête :mrgreen: . Alors clairement, c’est un film qui a tendance à faire son âge étant donné qu’on est dans l’humour ultra référencé, et la moitié des gags sur le public d’aujourd’hui ne fonctionnerait pas autant qu’avant, mais pour peu qu’on adhère à l’humour absurde, voire carrément non-sensique, Hot Shots peut vraiment être comparé à du caviar tant le film est d’une générosité avec peu d’égale quand il s’agit d’aligner gag sur gag sans laisser le spectateur respirer.

Ici donc, on ne recherche pas la subtilité, et on peut même carrément dire que le récit est d’une stupidité rare (le début avec le père de Topper montre très bien le niveau qui suivra :mrgreen: ), mais c’est vraiment ça qui rend le film aussi jouissif, au point que la moindre scène sur une piste de décollage devient une possibilité pour les scénaristes de faire du grand n’importe quoi, et je ne parle même pas de ce que peut donner une scène de sexe (devenue culte aujourd’hui, et à raison). Formellement, c’est pas spécialement le genre de film qui va flatter la rétine, ça a même souvent un look très télévisuel, sauf quand il s’agit de recréer des plans iconiques de films parodiés, mais la qualité de la mise en scène vient surtout de la façon d’amener les gags, et ça donne lieu à des scènes super drôles où on se rend compte au bout de quelques secondes que le gag ne se trouve pas au premier plan, mais derrière une fenêtre, etc… Et puis c’est généreux à souhait, c’est limite du un gag un plan et ça peu de films peuvent réellement y prétendre. Enfin, le casting en jette aussi de son côté : Charlie Sheen, au risque de faire grincer quelques dents, trouve le rôle de sa vie :mrgreen: , Valeria Golino c’est bien simple : je tombe amoureux d’elle à chaque plan où elle apparaît :love: , Kevin Dunn ça fait toujours plaisir de le voir, et puis Lloyd Bridges ça se passe de mots tellement son personnage est gratiné :eheh: . Vraiment une excellente comédie malgré son côté vieillot évident, et dont le plus gros défaut est d’avoir une suite qui lui est supérieure sur quasiment tout les points (à confirmer à la revision ceci dit).


7/10
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Marin des mers de Chine 2 (Le) - 3,5/10

Messagepar Alegas » Jeu 13 Sep 2018, 12:54

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'A' gai waak 2 (Le Marin des mers de Chine 2) de Jackie Chan
(1987)


C’est vraiment la douche froide sur celui-là. Le premier film fait clairement partie des meilleurs films de Chan que j’ai pu voir jusqu’ici, et il se suffisait à lui-même, du coup je ne comprend pas la volonté de cette suite paresseuse, sans ambition et finalement assez vaine. D’un modèle d'inventivité, on passe à un film où on sent le minimum syndical d’implication, et pour le coup même les cascades ne sauveront pas le film : ces dernières ont beau être impressionnantes par moment et souvent douloureuses à regarder, on a l’impression que toute la production capitalise dessus, et du coup il en résulte une certaine lassitude à voir des mecs se faire défoncer toutes les cinq minutes. Après, quand je dis toutes les cinq minutes, c’est évidemment après avoir passé la première moitié du récit qui est d’un ennui total. Il ne se passe rien, on a quelques scènes de cache-cache pour meubler, mais l’action ne démarre complètement qu’après une heure et ça c’est un peu la loose pour un film dont on attend un rythme irréprochable.

Mais même en occultant cet énorme défaut, il y a un véritable manque de diversité dans l’action sur le film en général, et pour le coup je ne trouve qu’une seule scène à sauver : celle de la fuite avec les menottes, qui possède un humour, une inventivité et un rythme qui renoue avec le contenu des meilleures séquences du premier opus. On sent que le film a été fait par et pour Jackie Chan, que tout repose sur ses épaules, et c’est dommage car c’est oublier un peu vite que le premier film, avant d’être un Jackie Chan, était surtout un divertissement qui dépendait d’un trio d’acteurs. Bref, c’est une suite indigne de son prédécesseur, qui a oublié tout ce qui faisait le succès de ce dernier.


3,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar Dunandan » Jeu 13 Sep 2018, 17:09

Je ne serais pas aussi sévère mais en effet, à part la scène que tu mentionnes, je n'en ai pas retenu grand chose.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar francesco34 » Ven 14 Sep 2018, 09:27

Jed_Trigado a écrit:Francesco qui met 2 a Cliffhanger. :eheh:


merde je pensais avoir mis 1, j'ai été généreux, je déteste ce film.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar Mark Chopper » Ven 14 Sep 2018, 09:32

Je suis dans la team Francesco pour une fois. Je l'ai revu il y a 5 ou 6 ans et j'ai mis 4 :chut:
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