[Dunandan] Mes Critiques en 2018

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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar pabelbaba » Mer 24 Jan 2018, 12:14

5 à Milano Trema... :cry:
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar osorojo » Mer 24 Jan 2018, 12:54

J'm'en rappelle même plus, si ce n'est son intro bien dégueulasse :mrgreen:
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar pabelbaba » Mer 24 Jan 2018, 12:55

Les meilleures courses poursuites en bagnole de tous les temps. 8)
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar Dunandan » Mer 24 Jan 2018, 13:53

osorojo a écrit:
Dunandan a écrit:Sinon je compte bien en voir d'autres d'ici peu, j'en ai encore une bonne demie douzaine dans ma besace à découvrir :) (Big Racket, et Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon, et j'ai les coffrets de Di Leo à terminer). Mais toujours preneur de conseils !



Si ça t'intéresse, tout ce que j'ai vu en poliziotto ici ^^

Ta liste a été l'une des premières dont je me suis inspiré penses-tu, du coup je me suis choppé Le clan des pourris et Brigade spéciale de Umberto Lenzi :wink:. Elle n'est d'ailleurs pas mise à jour si je ne m'abuse, je n'y retrouve pas par exemple Le clan des pourris que tu as pourtant critiqué ici ^^.
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar osorojo » Mer 24 Jan 2018, 13:58

C'est La Mort en sursis, autre titre de Le clan des pourris ;)
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar Dunandan » Mer 24 Jan 2018, 13:59

Ouais, j'allais éditer justement après vérification :chut:. Il y a parfois 3-4 titres français pour les films italiens de ce genre, on s'y perd un peu ^^
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar pabelbaba » Mer 24 Jan 2018, 14:00

Plus deux noms anglais, c'est la fête. A une époque j'avais fait un tableur pour m'y retrouver dans les DVD. :eheh:
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar Dunandan » Mer 24 Jan 2018, 14:01

Ouais, il faut faire gaffe pour ne pas prendre plusieurs fois le même :mrgreen: (surtout que certains enchaînent la même année)
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Flic de Hong Kong 2 (Le) - 7/10

Messagepar Dunandan » Sam 03 Fév 2018, 17:01

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Le flic de Hong-Kong 2, Sammo Hung (1986)

On reprend les mêmes et on recommence, sauf qu'on y perd un peu à tous les niveaux. Le début n'est déjà pas très glorieux avec une introduction façon Les bronzés, où les sketchs s'enchaînent mollement et commencent à faire vraiment réchauffé (exceptée peut-être la séquence d'exorcisme), où nos 5 zouaves ne ratent pas, une fois de plus, une occasion pour surprendre les jolies filles en petite tenue, sans oublier un nouveau personnage à chevelure fournie qui nous les brise un peu sur les bords, faut le dire. Sinon, niveau histoire, c'est encore plus délié qu'avant, ayant pour seule fonction, de faire cohabiter, vaguement, les parties comédie et action. Pas grave car l'intérêt est généralement ailleurs avec ce genre de film, mais vu qu'à coté on n'a pas grand chose à se mettre sous la dent, y compris les bastons, moins jouissives (hormis une altercade où on alterne avec surprise avec du flingue vénére et ce final à coup de raquettes de tennis qui vaut son pesant de cacahuètes même s'il est bien trop court), du coup on trouve le temps un peu longuet.

Dommage, car la conclusion avec l'ascenseur (et le tout début digne d'un ZAZ), totalement absurde pour le coup, nous rappelle le léger vent de folie qui animait le premier opus alors que là ça reste un peu trop gentillet et redondant à force (on a pratiquement droit qu'au registre du sexe, d'autant plus que ça recycle carrément une séquence entière du premier en changeant juste la thématique des ninjas par celle de l'incendie, moins délirante à mon goût même si on se rince un peu l'oeil avec quelques plans sexy). Décidément, je trouve que Sammo Hung rate à chaque fois l'occasion de sublimer ses suites (genre L'exorciste chinois 2 qui reprendra d'ailleurs certains de ses défauts avec un perso relou et une impression sévère de déjà vu). Bon, ça se laisse quand même regarder tranquillou, mais sans plus, avec une sauce qui a du mal à prendre même si les Lucky stars ne manquent pas une occasion pour jouer de leur faciès d'agités du bocal, ce qui permet de rester malgré tout sur une appréciation globalement positive (Richard Ng en tête, je pense particulièrement à cette séquence un chouia lubrique de judo qui donnerait presque envie de s'y mettre).

Note : 5.5/10
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Guerres de l'ombre - 6/10

Messagepar Dunandan » Dim 04 Fév 2018, 05:14

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Guerres de l'Ombre, Ringo Lam (1990)

Le principal intérêt des Guerres de l'ombre par rapport aux autres Ringo Lam, c'est que ce dernier, après ses «City» localisés en diable, semble élargir son propos avec un (nouveau) contexte social bouillonnant, faisant croiser le chemin d'une milice de libération internationale, la CIA, et les RG de Hong-Kong, avec en arrière-plan une rétrocession dont la forte odeur de fatalité se reniflait déjà.

Mais le soucis, c'est qu'au fond ce n'est pas super bien traité, renvoyant chacun à leurs obsessions respectives sans jamais vraiment creuser, par exemple, les principes idéologiques à la base de cette fameuse milice (c'est trop tranché, avec à sa tête une idéaliste naïve totalement déconnectée de la réalité et un tueur psychopathe qui ne recule devant rien ni personne pour imposer ses vues), responsable d'un bordel pas possible concernant les relations diplomatiques internationales en place. Autre problème, son esthétique désuète parfois digne d'un téléfilm (la photo n'est pas terrible) à la limite du nanardesque (le pire étant les maquillages façon «Fantomas» du badguy) avec en prime un casting moyennement impliqué auquel il est difficile de s'attacher d'une quelconque façon. Par contre on retrouve le Ringo Lam qu'on apprécie avec des séquences d'action sacrément expéditives et énervées (en tête les séquences de l'église et de l'interview où ça défouraille du bébé et défenestre à coup de grenade), n'épargnant ni innocents ni aucun des groupes concernés.

Bref, si Les guerres de l'ombre n'est pas désagréable à suivre avec un quota largement atteint de séquences bien vénères dans le style de Ringo Lam, il se révèle plutôt mineur par ailleurs, surtout avec un tel sujet qui méritait mieux sans forcément nuire au cahier des charges propre au genre, comme ce réalisateur nous l'a déjà montré par le passé en jouant avec les contradictions (souvent profondément humaines derrière leur résolution graphique jusqu'au-boutiste) de ses personnages, alors que là, au-dehors de l'action exécutée, je n'ai rien retenu de particulièrement marquant.

Note : 6/10
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Monstres (Les) - 8/10

Messagepar Dunandan » Dim 04 Fév 2018, 17:58

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Les monstres, Dino Risi (1963)

J'inaugure avec Les Monstres mon entrée dans la comédie all dente que je connais très mal, et ma foi, c'est de la bonne pioche, et me confirme tout le bien que j'avais entendu à propos de ce metteur en scène qui compte parmi les plus réputés du genre. On a affaire à un film de 19 sketchs d'une durée de quelques secondes à quelques minutes, qui nous présentent des tranches de vie abordant une myriade de thèmes tels que l'éducation, la vie politique et artistique, et surtout l'adultère, le plus souvent traités de manière tordante et provocatrice, le tout me rappelant le style des westerns spaghettis dans cette tendance à la farce assassine, ainsi que le burlesque des années 30 (les bouts les plus courts sont d'ailleurs les plus visuels où le comique de situation prend une importance particulière). Alors certes la diversité thématique n'est pas toujours au rendez-vous (la vie de couple est particulièrement dans le collimateur), mais Dino Risi s'évertue à varier les goûts et les couleurs tout en proposant comme fil rouge (entre des sketchs très disparates en termes de cadre et d'atmosphère) une verve constamment mordante envers ces petits «monstres» donnant à voir un aperçu peu reluisant des travers de la société italienne.

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Pour ce faire, Dino Risi s'attarde souvent sur un petit détail dans le seul but d'en grossir exagérément les traits, pour ensuite déplacer notre regard d'une manière totalement inattendue (Le rapt et Le monstre sont une petite merveille en ce sens), ou bien pour dresser un portrait d'une précision chirurgicale du comportement déviant alors disséqué. Mais si la satire se prête souvent à la franche rigolade, il arrive cependant qu'elle nous laisse un petit pincement au coeur, à l'image de cet ultime baroud d'honneur d'un boxeur retraité dont la renommée sera tristement instrumentalisée par un gagne-petit, bien qu'au final, chose incroyable, c'est toujours la dérision qui prend le dessus, aussi sombre et amer le dénouement des scénettes soit-il parfois (je ne savais plus par exemple si je devais rire ou pleurer avec ce dernier sketch). Alors certes la qualité peut varier d'un épisode à l'autre avec une chute plus ou moins prévisible, mais franchement, le ton et l'approche que j'ai soulignés ci-dessus sont suffisamment variés et travaillés pour éviter le sentiment de redondance tant il y a toujours quelque chose à glaner dans cette façon enjouée et féroce d'égratigner les moeurs, où personne n'est épargné, les privilégiés comme les pauvres, les institutions comme les individus.

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Ce qui fait aussi la force des Monstres, c'est son casting, comptant en son sein de jolis minois féminins (aux atours chouettement mis en valeur) et des tronches masculines au faciès très prononcé, parfaitement à leur aise dans le rôle de la crapule, du profiteur, de la pauvre victime, ou du simple personnage de fait divers, débitant des dialogues croustillants qu'on se délecte comme du petit lait (une langue que je trouve décidément parfaite pour ridiculiser sans prendre de haut, tout en étant violemment jubilatoire par son flux verbal paradoxalement lyrique malgré un contenu bien souvent relevé, les petites et grandes bassesses humaines). Si on ajoute à cela une musique en osmose avec les images, insufflant un sens du rythme proprement redoutable, Les monstres constituent une bobine racée et habitée, au fond acéré mais offrant en contre-point une forme légère, que je ne peux que conseiller comme initiation à la comédie italienne tant elle s'apparente à un «best-of» condensé de ce que ce genre peut proposer. En tous cas, ça donne envie d'approfondir la filmographie de Dino Risi, surtout si ses autres films savent aussi bien marier la farce à la fronde.

Note : 8/10
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Grand bleu (Le) - 4/10

Messagepar Dunandan » Jeu 08 Fév 2018, 13:35

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Le grand bleu, Luc Besson (1988)

Le grand Bleu appartient à cette catégorie de films qu'on fantasme étant jeune, et qui passe, à mon sens, très mal la révision. Et pour cause, car le concept du Grand Bleu fait rêver avec ces deux êtres en compétition de plongée pour des raisons différentes, l'un plus par fierté revêtant en fait une sympathique amitié virile, et l'autre de manière plus spirituelle, en quête des «sirènes» avec tout ce que cela implique. Mais lorsque qu'on voit en fait le résultat avec un minimum de recul, ça se prête à des séquences nanardesques au possible, le pic étant atteint avec la présence de la photo d'un dauphin dans le porte-feuille de Jacques («c'est ma famille»). Le pire c'est que ça dure 2h45 dans sa version actuelle alors que le script n'est franchement pas écrit de manière très glorieuse, ça se veut profond mais c'est du creux sur du creux et on se retrouve avec des réactions parfois WTF (on est quand même dans un film où Jacques préfère un dauphin à Rosanna Arquette).

Heureusement que ça se rattrape un peu au niveau de la réalisation avec un minimum d'iconisation des personnages, comme la première apparition de Jacques qui fait encore son petit effet malgré sa combi moule-fesses ou les plongées sous-marines souvent sensationnelles (bien qu'elles deviennent un peu redondantes à force), et surtout cette séquence fantastique où Jacques semble frôler la folie, et je me dis qu'on aurait dû creuser davantage cette relation mystique entre lui et la mer qui me paraît bien plus intéressante, par exemple, que tous les passages avec l'américaine, qui sont d'ailleurs d'un conventionnel affligeant. D'autant plus que la direction d'acteurs n'atteint pas des sommets, entre cette dernière qui m'écorche les oreilles dès qu'elle parle en français, Jean Réno qui s'efforce d'avoir un accent italien alors que ça ne ressemble à rien, et Barre qui joue «l'extraterrestre» à coup de sourires en coin (mais il est celui qui s'en tire le mieux). Par contre je suis mitigé sur la musique d'Éric Serra, proposant parfois des ambiances très satisfaisantes (surtout en milieu marin), mais en d'autres endroits ça frise la cacaphonie avec des compositions ressemblant aux compilations synthé qu'on nous ressort aux fêtes de village de troisième zone.

Donc voilà, j'aurais encore beaucoup à redire sur ce film avec des séquences sorties de nulle part (mais pourquoi Jacques se retrouve au Pérou et le scientifique rencontré au début reste pour la compétition ?), du sarcasme bas du front envers certains peuples (les japonais prennent cher sans raison), ou encore des costumes de plongée dignes de Jean Paul Gautier et ce n'est pas un compliment. Alors que reste-t-il au final ? Un film beaucoup trop long pour ce que ça raconte, voire ridicule en termes de traitement, alors qu'encore une fois il y avait plein de choses intéressantes à dire et surtout à mettre en image du côté de la relation avec la mer qui pour ma part m'a toujours fasciné, mais qui est finalement survolée ou rendue niaise avec un script qu'on croirait écrit par un enfant de 8 ans (les séquences avec les dauphins auraient pu être très belles, mais vu le côté autiste du personnage et un traitement digne de Lucy que l'on aurait mixé avec Sauvez Willy et Trente millions d'amis, j'ai trouvé ça plutôt malaisant). Bref, un film dont j'aurais dû me contenter des relatifs bons souvenirs que j'en avais, malgré quelques passages qui fonctionnent encore, mais qui se réduisent à peau de chagrin.

Note : 4/10
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar lvri » Jeu 08 Fév 2018, 15:37

Entre ta note et celle de Scalp, j'ai bien envie de me refaire un avis sur ce film (même si ça donne pas envie).
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar pabelbaba » Jeu 08 Fév 2018, 15:43

Je suis dans le même cas, bien que je ne l'ai jamais vu en entier. :chut:
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar Dunandan » Jeu 08 Fév 2018, 16:05

À moins d'être super fan de Marineland, c'est chaud de revoir ce film... :chut:
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