DANGEREUSE SOUS
TOUT RAPPORT
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Jonathan Demme / 1986 ........................................ 6/10
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Something Wild ou le road movie faussement dégénéré de deux âmes en gentille perdition. La sauvageonne au cœur tendre d’un côté, le quadra complexé de l’autre, il ne faut pas s’appeler Einstein pour anticiper le reste. Relation de domination, cuir et cravache pour la belle Mélanie qui n’hésite pas à donner de sa personne pour faire accepter au peu réticent Jeff Daniels l’idée de se faire malmener gentiment par une déesse coquine qui, ne vous y trompez pas, n’est pas plus méchante que lui.
Pendant une demi-heure, ça fonctionne, on sourit, la sauce prend même si on commence à se demander ce que Demme cache dans sa besace. On comprend vite que ça va mal tourner, et effectivement une longue heure plus tard c’est le cas. L’ami Ray, apprenti cinglé, ex-taulard venimeux, s’invite à la fête. Le voilà ce twist attendu, ce point de non retour qui se planquait dans l’ombre d’une lonnnnnnnnnnnngue heure de roucoulade qui n’a fait que tirer parti d’un pitch tout juste amusant sans jamais le dépasser.
C’est un peu court jeune homme, c’est même laborieux et limite agaçant : tomber dans la routine alors qu’il était question de l’assassiner, n’est-ce pas se planter un peu quelque part ? C’est bien dommage, la mise en scène est d’une belle ampleur et les acteurs sont investis. Outre Mélanie pour laquelle on se damnerait sans y réfléchir à 2 fois, nul autre que Jeff Daniels ne pouvait endosser si naturellement le costume de père nigaud aux bonnes intentions. Il ne manque à tout ça qu’un liant plus punchy et surtout des idées. En l’état Something Wild est très convenu, sans surprise et franchement doucereux … en tout cas bien trop ambitieux en terme de durée pour ce qu’il veut bien raconter.
Bref, pas vraiment convaincu pour ma part … J'ai même eu l'impression de me faire enfler. Quand on te vend un pitch à base de marginalité, de désintégration de la routine et qu’on te promet un soupçon de sauvagerie pour alimenter tout ça (la première scène dans le motel et de manière générale la relation de domination du début surprend, dans le bon sens) et que ça finit façon petite maison dans la praire, t’es en droit de te demander si on ne te l’a pas faite à l’envers.
TOUT RAPPORT
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Jonathan Demme / 1986 ........................................ 6/10
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Something Wild ou le road movie faussement dégénéré de deux âmes en gentille perdition. La sauvageonne au cœur tendre d’un côté, le quadra complexé de l’autre, il ne faut pas s’appeler Einstein pour anticiper le reste. Relation de domination, cuir et cravache pour la belle Mélanie qui n’hésite pas à donner de sa personne pour faire accepter au peu réticent Jeff Daniels l’idée de se faire malmener gentiment par une déesse coquine qui, ne vous y trompez pas, n’est pas plus méchante que lui.
Pendant une demi-heure, ça fonctionne, on sourit, la sauce prend même si on commence à se demander ce que Demme cache dans sa besace. On comprend vite que ça va mal tourner, et effectivement une longue heure plus tard c’est le cas. L’ami Ray, apprenti cinglé, ex-taulard venimeux, s’invite à la fête. Le voilà ce twist attendu, ce point de non retour qui se planquait dans l’ombre d’une lonnnnnnnnnnnngue heure de roucoulade qui n’a fait que tirer parti d’un pitch tout juste amusant sans jamais le dépasser.
C’est un peu court jeune homme, c’est même laborieux et limite agaçant : tomber dans la routine alors qu’il était question de l’assassiner, n’est-ce pas se planter un peu quelque part ? C’est bien dommage, la mise en scène est d’une belle ampleur et les acteurs sont investis. Outre Mélanie pour laquelle on se damnerait sans y réfléchir à 2 fois, nul autre que Jeff Daniels ne pouvait endosser si naturellement le costume de père nigaud aux bonnes intentions. Il ne manque à tout ça qu’un liant plus punchy et surtout des idées. En l’état Something Wild est très convenu, sans surprise et franchement doucereux … en tout cas bien trop ambitieux en terme de durée pour ce qu’il veut bien raconter.
Bref, pas vraiment convaincu pour ma part … J'ai même eu l'impression de me faire enfler. Quand on te vend un pitch à base de marginalité, de désintégration de la routine et qu’on te promet un soupçon de sauvagerie pour alimenter tout ça (la première scène dans le motel et de manière générale la relation de domination du début surprend, dans le bon sens) et que ça finit façon petite maison dans la praire, t’es en droit de te demander si on ne te l’a pas faite à l’envers.