Coco : 6,5/10
Un Pixar où l'on retrouve par instants la grandeur des meilleurs films du studio mais qui reste encore un peu trop sur des rails dans ses thématiques (même s'il y a certains éléments du scénario plutôt couillu pour un film principalement destiné aux enfants). Visuellement c'est toujours superbe même si on peut reprocher à l'esthétique générale une trop grande proximité avec La Légende de Manolo sorti en 2014.
Star Wars : The Last Jedi : 4/10
Une entreprise de destruction massive de l'épisode 7, et plus généralement de ce qui fait le sel de la saga.
Sous couvert de faire table rase du passé, Johnson se permet tout et surtout n'importe quoi : de l'humour parodique, une caractérisation des persos principaux qui n'apporte rien au précédent et qui n'augure rien de bon pour la suite, des seconds couteaux aussi inutiles que bavards (Finn, sa sidekick insupportable dont j'ai oublié le nom, Snoke, le perso de Del Toro).
On a même une scène qui nous rappelle douloureusement la prélogie de Lucas, un piège dans lequel même Abrams n'était pas tombé. Et puis, il y a aussi l'utilisation des persos emblématiques de la saga qui me pose problème, j'ai vraiment eu l'impression de voir un réal qui joue l'ado rebelle et qui veut casser son jouet en pensant être transgressif, alors qu'il tourne en ridicule toute une mythologie et des personnages auxquels les gens croient depuis 40 ans sans rien apporter d'intéressant derrière.
Santa & Cie : 5,5/10
Une comédie mineure mais sympathique, où le sens du verbe de Chabat fait parfois mouche et où les personnages sont plutôt attachants (Pio Marmai en tête). Ça vole jamais bien haut mais contrairement à la majorité des comédies françaises type Clavier & Co, ça ne prend pas son spectateur pour un abruti et c'est déjà pas si mal.
Ce qui nous lie : 7/10
Je suis pourtant pas amateur de ce que fait Klapisch en général mais j'ai beaucoup aimé celui là. Un vrai film de personnages, simple, humain, touchant et drôle, une intrigue prétexte mais on s'en fout, on se laisse porter par ce trio aussi atypique qu'attachant et la mise en scène élégante. Je crois que je commence à couver un crush platonique pour Pio Marmai