City Hunter : Goodbye my Sweetheart de Kazuo Yamazaki - 1997
Je m'étais endormi devant le précédent,
City Hunter : Service Secrets, alors qu'il avait l'air assez sympa. Là, je suis resté éveillé tout du long.
J'avais un peu d'appréhension sur ces OAV, dans la mesure où les scénarios de la série étaient déjà trop légers pour 25 minutes, alors sur 1h30... Mais en fait ça tient plus que la route. En premier lieu parce que malgré la VF (choisie et non subie), il n'y a pas de censure. Par conséquent on se retrouve avec la voix de Vincent Ropion
et les vrais délires sexuels de Nicky. Du bonheur en barres! Et ce, même si le reste du casting des voix françaises n'est pas forcément celui de l'animé.
Ensuite sur le scénario, on n'a rien de foufou, Nicky/Ryo doit sauver une jeune femme d'un dangereux terroriste qui nous fait le coup de
Speed/
The Bullet Train/
Une Journée en Enfer. Là-dessus, c'est classique à souhait. Mais le rythme est là, avec les conneries de Nicky qui tranchent avec le sérieux des situations et qui font furieusement marrer le fan en manque que je suis. Pourtant les blagues, à 90% en dessous de la ceinture et qui finissent généralement avec un coup de massue géante, sont plutôt répétitifs.
C'est l'effet nostalgie sans doute.
Néanmoins il faut bien reconnaître que les rebondissements sont nombreux, pas complètement WTF et que ça permet de suivre le film sans s'ennuyer. En plus on sent que les moyens ne sont pas tellement différents de ceux de la série, avec beaucoup de plans fixes et de caméra qui bouge dessus, mais ça passe parce que ça ne radine pas sur l'action.
Au final, ça m'a vraiment plu parce que tout ce que je voulais voir de la série est réuni en un film d'une heure trente qui se tient bien.
7/10