The Punisher - Jonathan Hensleigh (2004)
Ça reste quand même une belle carotte cette adaptation, en le revoyant aujourd'hui je comprends pourquoi je trouve la version 1989 avec Dolph Lundgren plutôt sympa bien qu'elles prenait pas mal de libertés. Je me rappelle encore de la campagne promo qui nous le vendait comme un parangon d'ultra-violence qui n'aurait rien a envier aux vigilantes flicks des 70's (la bonne blague), pour un film rated R déjà, c'est très soft graphiquement (le nombre de recours au hors champ, c'est la honte) et pire, un scénariste plutôt doué de la trempe d'Hensleigh (Die Hard 3 c'etait lui) en arrive a totalement aseptiser l'univers du comics avec des décors très propres et peu oppressants, ainsi qu'une galerie de perso plus bisounours tu meurs où ça vire limite en remake de Friends avec les voisins relous de Frank Castle (la scène du diner, suivi de la baston avec le gros russkov, on explose les compteurs de la gêne). Travolta inspire plus la pitié que la crainte en bad guy (je mets ça sur le compte de ses implants capillaires), seuls véritables réconforts, la présence très courte de Roy Scheider qui entre deux épisodes d'American Pie vient jouer du shotgun et surtout le trop sous-estimé Thomas Jane qui livre une interprétation convaincante du personnage, monolithique certes mais physiquement plutôt raccord avec l'idée que je m'en fais (puis je surkiffe l'acteur, ce qui me rend pas spécialement objectif ).
Une belle merde donc qui prouve qu'il n'a pas fallu attendre la naissance du Marvel Cinematic Universe pour des films de super héros daubés, un authentique cas d'école de comment saborder un matériau pourtant pas si exigeant que ça a adapter.
2/10
Une belle merde donc qui prouve qu'il n'a pas fallu attendre la naissance du Marvel Cinematic Universe pour des films de super héros daubés, un authentique cas d'école de comment saborder un matériau pourtant pas si exigeant que ça a adapter.
2/10