[Jed_Trigado] Mes critiques en 2017

[pabelbaba]

Ça veut rien dire top 5 Pyun... J'ai jamais vu/un seul des ses films.

[angel.heart]

Je rejoint Jed quand il dit que tu peux tenter Nemesis, y a moyen que tu y trouves ton compte.

Je pense que Brain Smasher... A Love Story pourrait également te plaire. Mais celui-ci est vraiment chaud à trouver (perso j'ai le dvd anglais sans sous-titres ).

[Dunandan]

Nemesis, je n'ai pas réussi à passer le cap des 15 minutes, ce genre d'acting monolithique à la Cyborg, je ne suis plus capable .

[Jed_Trigado]

Assez paradoxal venant d'un type qui arrive a s'éclater devant Ran.

[Dunandan]

Au moins dans Ran il y a un fond (et qu'on aime ou qu'on déteste je trouve que la forme deboite).

Mais bon j'aime bien aussi les trucs cheap quand ça transpire du cœur et que c'est inventif non mais ho, mais là l'acting m'a vraiment fait sortir du film .

[Jed_Trigado]

Ce sont les flingues qui importent (aussi la mise en scène). Pour taper sur l'acting, faut être de mauvaise foi, ça cause presque pas, faut pas abuser.

Et pour le fond, les thématiques sont similaires a Blade Runner avec son armée de cyborgs rénégats qui veulent avoir le droit d'être considérés comme des êtres humains.

[Mark Chopper]

Et pour le fond, les thématiques sont similaires a Blade Runner avec son armée de cyborgs rénégats qui veulent avoir le droit d'être considérés comme des êtres humains.

Comme Dead or Alive 3

[Jed_Trigado]

Merci d’élever le débat.

[Jed_Trigado]

L'Italien - Olivier Baroux (2010)

Encore une comédie franchouille top qualitay juste bonne a remplir les cases de la TNT, mais bon c'est toujours mieux que de se farcir les présidentielles.

Déjà, le premier truc qui choque c'est de voir Nicolas Boukhrief crédité au scénario, même s'il dit que ça a été totalement réécrit dans son dos, on sent que le sujet l’intéresse sauf qu'il n'en fait strictement rien (et il se rattrapera d'ailleurs avec Made in France sur une théma voisine), pour ce qui vendu comme une comédie, c'est le néant niveau blagues (Kad Merad se prend pour un italien, alors qu'est ce qu'on fait ? Foutons lui du Umberto Tozzi et les plupart des chansons italiennes qui trustent les radios françaises...) et surtout le script fonctionne sur un ressort complètement éculé, qui nous rappelle les pires moments de la comédie française a papa. En plus, ça veut se donner un côté "engagé" en dénonçant le racisme, sauf que l'emploi des clichés se fait de façon poussive et maladroite, invalidant de fait la portée tolérante du récit. Le rythme est assez monotone, ça frise l'interminable sur la fin, vu qu'on se marre pas vraiment et que les acteurs semblent s'en foutre (j'adorais Kad du temps de Comédie, mais là il ne se donne même plus la peine de faire des efforts)

En soi, L'Italien n'est pas forcément détestable mais s'avère d'une fadeur dans la droite lignée a ce dont le cinéma français dit "populaire" d'aujourd'hui nous habitue.

4/10

[noname007]

Je trouve ça cher payé pour un truc qui ne vaut pas un clou. Tu n'aurais pas oublié le signe "-" devant la note ?

[Jed_Trigado]

J'ai vu pire dans le genre. C'est pas Les Invincibles ou les Bronzés 3.

[Alegas]

Troupe d'Elite : L'Ennemi Interieur - José Padilha (2011)

Je pense comme pour beaucoup le premier Troupe d'Elite avait été une grande surprise, un revival du polar 70's qui dénonce tel pratiqué par Sidney Lumet délocalisé au pays de la Samba, bien cash dans sa réalisation. Pourtant, je pensais que le film n'appelait pas de suite, mais c'est bien sous-estimer le talent de José Padilha qui nous propose une séquelle très différente dans son ton qui prolonge intelligemment le premier opus. Pour bien poser son trip, Padilha décide de commencer sur les chapeaux de roues avec un flash-forward percutant, puis ensuite une longue séquence d’émeute dans une prison où l'on retrouve le badass Nascimento (toujours campé par l'excellent Wagner Moura), toujours aux commandes de la BOPE. Jusque là, on se dit rien de nouveau sous le soleil mais un événement malheureux va pousser notre Rambo des favelas de ranger les flingues pour devenir un petit bureaucrate ET c'est là qu'on saisit le projet : ce n'est plus les petits dealers, les vrais bad guys, mais la société brésilienne qui va être visée en son for intérieur, magouilles, trafics, élimination de témoins, impliquant flics ripous (le long passage où on les voit monter leur juteux business est passionnant) et politicards.

C'est d'autant plus réussi que le film jongle avec énormément de personnages agissant tous sur différentes strates sans jamais nous perdre ou nous emmerder une seconde, on peut même dire qu'il prépare le terrain pour la série Narcos grâce a un montage étudié et une voix off fluidifiant les compréhensions des tenants et des aboutissants de l'histoire, d'autant que certains personnages/situations se recoupent d'un programme a l'autre (Nascimento et Carillo, c'est clairement le même perso). Mais ce qui est encore plus dingue, c'est qu'on bien du mal a ne pas croire a cette vision complètement anarchique et inébranlable de la criminalité, où peut importe les moyens a mettre et ça va parfois très loin, on arrive toujours a ses fins (difficile de faire plus pessimiste que le monologue final). Au final, je pense préférer d'une courte tête cet opus, parce qu'il ne se contente pas de recycler ses acquis et propose un récit extrêmement ambitieux, mais les deux films se complètement parfaitement en somme.

8,5/10

[Alegas]

Bien envie de me refaire les deux prochainement.

[caducia]

Je les ai vu il y a longtemps. C'est sorti avec des sous titres anglais?

[Jed_Trigado]

Tout est dispo en bon français.