Bon, je sais j'avais promis une vraie critique de la Planète Sauvage, mais comme je bloque complètement, je vais m'attarder deux autres trucs franchouilles :
L'Important, C'est d'Aimer - Andzrej Zulawski (1974)
Jusque là, je ne connaissais de Zulawski que le fait qu'il s'etait tapé Sophie Marceau (respect) mais son oeuvre me titillait de plus en plus et je me jette a l'eau avec son premier film français, qui est une réussite. Au delà de son écriture qui est parfois étrange, on est surtout devant un authentique bijou de mise en scène, la technique et surtout la direction d'acteurs se mettent d'équerre pour rendre les comédiens aussi intenses a l'image que possible : quand ça se dispute ça fait pas semblant, quand ça pleure non plus et quand ça se met délirer tout simplement, on est scotché. Schneider est impeccable d’émotion brute, Kinski trouve en Zulawski un réal capable d'exploiter parfaitement sa folie furieuse et même Dutronc s'en sort magnifiquement. Seul Testi semble un peu moins a l'aise, mais son charisme fait le reste. Une vraie expérience de cinoche.
7,5/10
37°2 Le Matin - Jean-Jacques Beineix (1986)
J'avais dit du bien des acteurs du Zulawski, là par contre, c'est une autre paire de manches : je ne comprends absolument pas le culte autour de ce film. C'est écrit n'importe comment et joué avec le cul (déjà que Beatrice Dalle nous fait l'affront de se balader a poil les 3/4 du film, faut la voir jouer l'hystérie ou écouter sa diction foireuse, c'est des grands moments de rigolade), mais surtout pour un type qu'on m'avait vendu comme un excellent formaliste, c'est extrêmement pauvre, si l'intro dans la cabane tire parti de ses jolis décors, pour le reste, on est pas loin d'un épisode de Louis la Brocante. De plus, j'ai fait la connerie de mater la version longue de 3h, imaginez le calvaire.
Ah sinon, il y a Vincent Lindon qui nous fait un saut a la Chow Yun Fat lors d'une scène d'interpellation et Clémentine Célarié qui tente de violer Jean-Hugues Anglade dans une épicerie. Avis aux amateurs.
1/10