[Alegas] Mes Critiques en 2017

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar pabelbaba » Lun 04 Sep 2017, 21:32

Rien à voir en fait. :mrgreen:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Death Note (2017) - 4/10

Messagepar Alegas » Mer 06 Sep 2017, 19:25

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Death Note de Adam Wingard
(2017)


Il y a encore un an, je n'aurais jamais maté ce film, mais vu que ces derniers mois j'ai eu l'occasion de découvrir la série animée Death Note, j'étais vraiment curieux de la perspective d'une adaptation américaine, surtout sur un format de long-métrage, chose qui me paraissait tout de même assez impossible vu le concept riche et la mythologie du matériau original. A l'arrivée, ça ne trompe pas : impossible de comprendre pourquoi Netflix, qui aurait pu prendre le pari d'une série en live-action, a décidé d'opter pour quelque chose d'aussi limité que le long-métrage. Et si on rajoute à cela le fait que le film soit réalisé par un mec à priori pas bien doué (qui a signé le dernier Blair Witch, ça pose le niveau), autant dire que l'adaptation partait mal, même si j'avais envie d'y croire.

Bon déjà je vais concéder aux films quelques qualités, on est loin de la purge de compétition, et à ma grande surprise le film se laisse regarder sans problème jusqu'à son dernier acte. Je salue en particulier l'initiative de partir vers quelque chose de totalement différent, ce qui me paraît assez normal vu que l'action du film est située à Seattle. Tout ne fonctionne pas, loin de là, mais il y a des bonnes intentions. Pour le reste, on sent que les épaules fragiles de Wingard ne suffisent pas à porter le mythe Death Note, et autant on sent un certain respect de l’œuvre originale (l'ascension de Kira, les tocs de L) autant on sent vite le réalisateur dépassé, essayant d'aller trop vite dans tous les sens avant de diriger son film vers un axe qui n'est pas forcément le mieux adapté à celui d'un film unique. Exit le jeu d'échec passionnant entre Kira et L, exit la mythologie des dieux de la mort, exit la manipulation extrême à l'encontre de Misa, Wingard préfère survoler tout ça au point de dénaturer ce qui faisait la force de Death Note, et du coup le potentiel d'un personnage comme Ryuk est simplement esquissé, alors qu'il y avait moyen d'en faire la force du film :evil: . Le casting, hormis Margaret Qualley et Willem Dafoe c'est pas vraiment la joie, mention spéciale à Nat Wolff qui n'est jamais convaincant en salopard manipulateur.

Mais finalement, le pire dans ce film et qui me fait dire qu'il ne mérite pas la moyenne, c'est vraiment cet acte final tout naze qui part dans le gros n'importe quoi qui va vainement essayer d'apporter du spectaculaire (alors que clairement, c'est pas l'aspect le plus à mettre en avant dans une adaptation de Death Note). Entre ce semblant de climax sur le grande roue, le twist tout nul et le cliffhanger de fin qui sert à rien, il y a vraiment de quoi se faire un bon facepalm. Côté mise en scène, le film pourrait être un bon jeu à boire si on devait lever son verre à chaque fois qu'on y trouve une composition de cadre penchée sans aucune raison valable :mrgreen: . Sérieusement, je n'avais pas vu une utilisation aussi abusive du procédé depuis Thor, et c'est vraiment dommage car le film autrement est pas moche (même si ça doit beaucoup à la photo) et parfois on trouve quelques idées, comme le coup des chansons à contre-emploi. Pas un gros navet comme on pouvait le craindre, Death Note est simplement un film oubliable et inoffensif qui n'arrive pas à saisir les forces de son modèle, un film qui donne envie de remater l'animé pour se rappeler ce qu'il y avait de bien dans cette histoire.


4/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Mer 06 Sep 2017, 19:59

Je salue en particulier l'initiative de partir vers quelque chose de totalement différent, ce qui me paraît assez normal vu que l'action du film est située à Seattle.


Le contexte américain n'est pas du tout exploité, c'est assez navrant.

on sent un certain respect de l’œuvre originale (l'ascension de Kira, les tocs de L)


Je me demande ce qu'une personne qui n'a pas lu le manga / vu l'anime pense en voyant L s'asseoir comme il le fait par exemple... Dans le film, ça ne colle pas, le personnage ne tient pas la route.

le coup des chansons à contre-emploi


J'ai trouvé ça atroce :mrgreen:
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Tontons flingueurs (Les) - 5,5/10

Messagepar Alegas » Sam 09 Sep 2017, 23:11

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Les Tontons flingueurs de Georges Lautner
(1963)


Je n'ai jamais caché mon avis pour le moins mitigé sur ce qui est la comédie culte par excellence dans l'histoire du cinéma français, et pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé. Au bout de la troisième vision le même constat s'impose : il y a quelque chose qui coince entre moi et ce film, dont j'ai bien du mal à saisir sa réputation, si ce n'est par les illustres noms qui figurent à son générique. Il y a beaucoup de choses que je pourrais concéder aux Tontons flingueurs, que ce soit la finesse de ses dialogues, sa vision décalée du monde criminel organisé ou encore son jeu d'acteur, autant de qualités qui, en l'état, me font parfois passer un bon moment, comme devant cette fameuse scène du repas dans la cuisine, ou encore les séquences qui opposent Lino Ventura à Claude Rich. Mais à côté de ça, je dois avouer m'ennuyer poliment devant une grande majorité du film.

D'une part parce que je rigole peu, mais aussi et surtout parce que j'ai l'impression d'avoir vu mieux ailleurs. Par exemple, les dialogues d'Audiard, très réputés sur ce film, me paraissent bien moins percutants que dans d'autres œuvres dont il a pu signer l'écriture. Côté mise en scène, c'est pareil, car j'ai beau trouver quelques fulgurances dans la réalisation de Lautner, notamment dans sa façon d'incorporer les miroirs au cadre, autant la façon dont est emballé le film est assez quelconque. Mais le pire finalement, c'est surtout ce script où l'histoire me paraît être quelque chose relégué au second plan, au point que les joutes entre un tuteur protecteur et un amoureux un peu trop osé me captivent plus qu'un règlement de compte entre gangsters. Bref, j'ai beau apprécier des choses dans ce film, je regarde ça avec une certaine distance, d'un ennui poli, et encore une fois j'ai bien du mal à y voir un film majeur de Lautner, lui qui me paraît avoir signé bien mieux avant ou après.


5,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Dunandan » Sam 09 Sep 2017, 23:18

L'ayant vu en BR, j'ai redécouvert la photo du film. J'avais d'ailleurs stoppé mon visionnage du DVD au bout de quelques minutes tellement j'avais trouvé ça vilain/vieillot comme rendu à l'écran, mais bon c'était peut-être une vieille édition.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Alegas » Sam 09 Sep 2017, 23:19

Étrange, je l'ai maté en dvd (dans sa jolie édition avec son THX et tout et tout) et le rendu était très bon.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Dunandan » Sam 09 Sep 2017, 23:24

Mouais, ça devait être un vieux master alors, il y a beaucoup d'éditions de ce genre en Amérique du Nord concernant les DVD (du moins pour le cinéma français) :?.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Dim 10 Sep 2017, 08:10

D'une part parce que je rigole peu


Mais qu'est-ce qui te fait marrer au cinéma ? J'ai l'impression (sans troller) que rien ne fonctionne sur toi.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Alegas » Dim 10 Sep 2017, 10:32

La cité de la peur, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, 99 francs, les OSS 117, Hot Fuzz, les films Aardman, les Hot Shots, Un poisson nommé Wanda, South Park le film, 21/22 Jump Street, etc... Je suis clairement branché sur l'humour absurde, du coup c'est plus les films anglo-saxons qui vont me faire marrer généralement.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Dim 10 Sep 2017, 10:34

Tu as vu Sacré Graal ?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Alegas » Dim 10 Sep 2017, 10:42

Ouais, et j'aime bien. Faudrait que je le revois celui-là d'ailleurs, ça doit faire facile dix ans que je l'ai découvert.
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Aveu (L') - 8,5/10

Messagepar Alegas » Dim 10 Sep 2017, 14:47

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L'aveu de Costa-Gavras
(1970)


Après la dénonciation des gouvernements d'extrême droite, Costa-Gavras continue sa critique des gouvernements totalitaires en s'attaquant cette fois au communisme, et plus particulièrement à ce qu'a pu en faire la politique de Staline. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le réalisateur n'y va pas avec le dos de la cuillère, et autant les premières minutes peuvent déstabiliser avec une succession de dialogues politiques, autant dès que l'élément déclencheur arrive, le film se transforme peu à peu en un véritable cauchemar, mettant à rude épreuve le spectateur obligé de suivre le personnage de Montand. Pour le coup, c'est bien simple, dans le genre brûlot politique j'ai rarement vu mieux, et ça doit beaucoup au fait que Costa-Gavras n'a pas peur d'aller très loin avec son film. A bien des égards, L'aveu ressemble à un film de torture, où le personnage principal est martyrisé du début jusqu'à la fin, à la fois physiquement et moralement, et c'est clairement à mon sens la grande force du film, qui a beau avoir la politique comme sujet principal, mais qui n'oublie pas d'avoir un caractère très humain, ce qui le rend presque insoutenable sur la longueur. Le récit a beau être un enchaînement très répétitif, il reste toujours captivant, de par la capacité du réalisateur de faire évoluer l'état psychologique du personnage de Montand, ce qui donne lieu à une véritable leçon de mise en scène, et plus particulièrement de montage.

De ce côté là, L'aveu m'apparaît presque comme une œuvre expérimentale sur la forme, le meilleur exemple à mes yeux étant le moment où l'esprit du personnage flanche complètement, finissant par mélanger les questions dans sa tête, ainsi que sa vision de la réalité, et où Costa-Gavras use de moments hallucinatoires, renforcés par un montage ultra-cut. J'ai pas grand chose à redire sur le film, le seul réel défaut que je pourrais trouver vient du côté des flash-forwards qui viennent trop vite dévoiler la finalité du personnage, alors qu'il y avait moyen d'avoir un peu plus de tension sur son destin. Montand est tout simplement impérial, et là c'est clairement le meilleur rôle que j'ai pu voir du bonhomme avec Le Cercle rouge, quand à Simone Signoret, malgré le peu de présence qu'elle a à l'écran, elle en impose toujours (super séquence où elle empêche les forces du parti de perquisitionner chez elle, tout en cachant la vérité à ses enfants). Plus percutant, plus immersif et moins bavard que Z, L'aveu m'apparaît vraiment comme un très grand film de Costa-Gavras, le genre d’œuvre qui ne s'oublie pas.


8,5/10
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Crimson Peak - 7,5/10

Messagepar Alegas » Lun 11 Sep 2017, 23:27

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Crimson Peak de Guillermo Del Toro
(2015)


J'avais un peu d'appréhension avant de le revoir, car j'avais beau avoir aimé le film à sa sortie, j'y trouvais néanmoins quelques défauts qui me faisait craindre une revision à la baisse. A ma grande surprise, il n'en est rien, et si Crimson Peak apparaît clairement une œuvre assez mineure dans la filmographie de Del Toro, il n'empêche qu'il signe là l'un de ses plus beaux films. Pour le coup, c'est assez simple, il faut vraiment pas en attendre un film de fantômes, sous peine d'être déçu, et Del Toro le dit très rapidement via l'un de ses personnages : le fantôme ne va être ici qu'un prétexte pour poser les bases d'un grand récit romantique fantastique. C'est peut-être d'ailleurs là le mot qui va résumer le mieux Crimson Peak : le romantisme. Le film en déborde, au point que ça risque d'agacer ceux qui attendent quelque chose de plus terre à terre, mais c'est à mon sens la grande qualité du métrage, qui assume pleinement cette identité.

A la revision, l'histoire s'est donc révélée encore plus touchante, avec une empathie plus prononcée pour les personnages, et là encore je me demande si c'est pas une question d'attente, puisqu'une fois le côté horreur relégué au second plan, on peut pleinement s'immerger dans cette romance tragique. Il y a bien encore quelques défauts que je pourrais critiquer sur le film, comme le peu d'épaisseur que possèdent certains personnages secondaires, l'enquête toute simple vers la résolution du mystère, ou encore ce twist final qui se voit venir à des kilomètres, mais le film arrive néanmoins à très bien fonctionner malgré ces faiblesses. Formellement, Del Toro se fait plaisir, et après un Pacific Rim qui s'aidait beaucoup de décors en CG, le réalisateur se permet d'opter pour quelque chose à l'ancienne. Le résultat est assez incroyable, avec une production design qui fait aisément partie de ce qui a pu se faire de mieux ces dernières années. Le décor principal du manoir est un modèle de décor bien foutu et inspiré, à mi-chemin entre le classicisme d'un décor de la Hammer et le baroque de l'école de Suspiria (la photo fait carrément penser à du Argento par moment), et je ne parle même pas des costumes, c'est un peu la honte que le film n'ait même pas eu une nomination pour le boulot de dingue qui a été fait sur tout cet aspect du film.

Surtout qu'à côté de ça, Del Toro ne se prive pas de magnifier ce qu'il filme, et autant le film a une mise en scène à l'approche très classique, autant la majorité du métrage flatte sacrément la rétine, notamment dans ses plans d'ensemble. Côté casting, il faut savoir que le film était pensé à la base pour Emma Stone et Benedict Cumberbatch, et au final c'est pas plus mal d'avoir le casting actuel, tant il y a une véritable alchimie dans le duo principal. Tom Hiddleston en particulier s'en sort à merveille dans le rôle le plus intéressant du film, dommage qu'on puisse pas en dire autant de Jessica Chastain, qui en fait un peu trop dans son registre de méchante à peine cramée. Un petit mot sur la musique de Velázquez, tout simplement sublime, notamment dès qu'il s'agit d'aller traiter la relation amoureuse. J'ai plus trop les compositions des films de Bayona en tête, mais c'est fort probable que ce soit son meilleur travail so far. Crimson Peak, un bien beau film, certes moins pertinent que d'autres œuvres de son auteur, mais d'une sincérité à toute épreuve.


7,5/10
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Serpent (Le) (1973) - 3,5/10

Messagepar Alegas » Mer 13 Sep 2017, 17:45

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Le Serpent de Henri Verneuil
(1973)


J’ai beau penser que Verneuil était l’un des meilleurs réalisateurs de sa génération en France, quand il faisait un mauvais film il ne le faisait pas à moitié. Sur le papier, pourtant, il y avait de quoi faire : imaginer Verneuil sur un film d’espionnage international en pleine Guerre Froide, et avec un casting qui vend du rêve (Henry Fonda, Philippe Noiret et Yul Brynner quand même), ça titillait forcément la curiosité, mais au final c’est une sacrée déception. Ce qui est marrant, c’est que Le Serpent annonce à bien des égards un film comme I comme Icare, que ce soit par son traitement plutôt froid et sa volonté de faire quelque chose de très carré, mais au final ça ne marche pas, alors que la même recette sensiblement modifiée deviendra plus tard un de ses meilleurs films. Là en l’occurrence, on sent que Verneuil ne maîtrise pas bien le rythme de son film, et du coup on se retrouve rapidement largué et désintéressé alors qu’en soi l’histoire est plutôt intéressante.

Il y a bien des choix sympathiques, comme cette envie de ne pas avoir un seul personnage principal, et donc de passer d’un protagoniste à l’autre sans forcément chercher une égalité d’apparition à l’écran, mais à côté de ça il faut se taper une voix-off explicative (je veux bien croire que le sujet était flou pour pas mal de spectateurs français à l’époque, mais quand on t’explique par voix-off pendant deux minutes ce qu’est la CIA, ça devient lourd), des dialogues anglais qu’on traduit instantanément en français la seconde suivante, ou encore un rythme pachyderme qui anéantit l’intérêt de l’histoire. D’ailleurs sur ce dernier point c’est comme si on avait la séquence de l’expérience de Milgram dans I comme Icare, mais à plusieurs reprises et sans réel intérêt pour l’histoire, comme si Verneuil cherchait à caser tout ce qu’il l’intéressait au détriment de son script. Le pire dans tout ça, c’est que Verneuil donne l’impression de ne pas gérer la direction d’acteurs étrangers, et du coup on se retrouve au mieux avec des acteurs fades (Yul Brynner), et au pire avec un Henry Fonda qui sonne faux (impossible de croire à son dernier dialogue avec son homologue français). Un mauvais Verneuil donc, une sorte de Tinker Tailor Soldier Spy avant l'heure mais foiré, mais qui donne l’impression d’être le brouillon nécessaire pour arriver à la réussite que signera le réalisateur six ans plus tard.


3,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Mer 13 Sep 2017, 17:58

Yul Brynner qui joue un russe, pourquoi pas


Euh... Il est né en Russie :chut:
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