[Alegas] Mes Critiques en 2017

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar lvri » Mer 15 Fév 2017, 20:02

6 salles dans le monde sont équipées pour diffuser dans les bonnes conditions ce film. 6 ! Le grand public n'est sûrement pas du tout au courant du truc.

Par contre, si une salle pouvait diffuser le Hobbit en 48 FPS, peut elle aussi faire du 60 FPS pour les suites d'avatar ou du 120 FPS pour ce film de Ang Lee ? Doit-elle encore investir (je pense que oui). Combien ? ....

Investir pour le Hobbit, c'est sûrement plus valable que pour ce film. Ce sera la même chose pour Avatar... Ang Lee arrive juste trop tôt, sans communication, et sans soutien....
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Danette » Mer 15 Fév 2017, 20:08

Ben ouais, mais y a HFR et HFR. Un projo capable de montrer du 48 FPS, ce n'est pas le même que celui qui va pouvoir le diffuser à 120 FPS. Des projos avec possibilité de 48 FPS, déjà, ça ne court pas les rues, mais il commence à y en avoir un certain nombre ; quelques grands cinémas, et les salles spécialisées (il me semble que la Géode est capable de projeter en 48 FPS, et la salle Kinemax au Futuroscope aussi). Sauf que voila, encore une fois, ce n'est pas la même chose qu'un projo à même de diffuser du 120 FPS.

A partir de là, s'en équiper ou non pour un tel film relève du bon sens : c'est un investissement certainement conséquent et comme tout investissement, il faut qu'il soit justifié et rentabilisé. Dans le cas dont on parle, celui de Billy Lynn, ça n'a donc franchement rien d'étonnant. Quant à l'opportunité d'investir "pour le futur", encore une fois j'ai dû mal à le voir, et donc à le reprocher. James Cameron a annoncé les suites d'Avatar, ok ; d'une, rien ne dit que les suites susciteront le même engouement que le premier (largement dû à la technologie), de deux les salles considéreront certainement l'éventualité de le projeter dans quelques salles en 120 FPS (si du moins c'est ce qui est prévu ; ce n'est pas "juste" du 48 ou 60 FPS qu'il a l'intention de tourner ? *) et le reste sur un forum plus standard, le temps de voir ce qu'en pense le public.

Bref, on peut certainement regretter de ne pas vivre dans un monde idéal où tout le monde œuvre à ce que les films soient projetés dans les meilleures conditions du monde, je trouve ça un peu fort de reprocher aux salles de cinéma de ne pas faire d'investissements hasardeux pour un film qui va passer largement inaperçu. Quant à se préparer à ce qui va venir... Comme dans tout domaine, on laisse les mecs expérimenter, et quand on s'assure que le tout est fonctionnel, on enchaîne le pas. Cf, la VR.



* S'il veut faire un truc aussi lourd en effets spéciaux en 120 FPS, je rigole d'avance de la tête du budget 3D / SFX du film.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Scalp » Mer 15 Fév 2017, 20:15

Investir dans un truc qui intéresse 4 geek, ça va être super rentable.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Val » Mer 15 Fév 2017, 20:24

120 images/seconde, je n'ose pas imaginer l'horreur du truc, façon TrueMotion.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar lvri » Mer 15 Fév 2017, 20:27

Val a écrit:120 images/seconde, je n'ose pas imaginer l'horreur du truc, façon TrueMotion.


C'est ce qui me fait le plus peur....

Danette a écrit:si du moins c'est ce qui est prévu ; ce n'est pas "juste" du 48 ou 60 FPS qu'il a l'intention de tourner ?


Aux dernières nouvelles, c'est du 60 fps pour Avatar
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Alegas » Jeu 16 Fév 2017, 00:07

Val a écrit:120 images/seconde, je n'ose pas imaginer l'horreur du truc, façon TrueMotion.


Bah non, justement (le passage avec l'interview de Trumbull) :

"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar lvri » Jeu 16 Fév 2017, 08:24

Il faudra clairement que l'on s'y habitue. Les premiers films que l'on verra nous feront le même effet que ceux vu sur des télé avec leur mode True motion en route.... Perso, beaucoup de mal avec ce truc... Mais je suis pas contre découvrir un film en 120 FPS pour me faire une idée.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Jeu 16 Fév 2017, 09:27

OK, donc ça ne ressemble à rien parce qu'on n'est pas habitué.

Je ne vois toujours pas pourquoi je devrais casser une trentaine d'années d'habitude pour... 4 films à ce jour.
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Alice au pays des merveilles (1951) - 6/10

Messagepar Alegas » Jeu 16 Fév 2017, 13:05

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Alice in Wonderland (Alice au pays des merveilles) de Clyde Geronimi, Wilfred Jackson & Hamilton Luske
(1951)


S'il y a bien un film d'animation Disney qui se distingue des autres, ce serait certainement celui là. Non pas spécialement par sa qualité, car on est loin d'être devant l'un des meilleurs films du studio à mon sens, mais parce que voir Walt Disney s'attaquer à un matériau aussi étonnant que Alice au pays des merveilles ne pouvait que donner un film d'exception. L'histoire dit que ce dernier avait d'ailleurs été assez déçu après coup par l'adaptation faite par son studio, estimant d'une part qu'elle ne rendait pas justice à l'ouvrage de Carroll, mais surtout qu'elle trouverait difficilement son public étant donné que le film est constamment le cul entre deux chaises, entre la folie de Carroll et le côté bien pensant de Disney. Sur ce point, je serais plutôt d'accord avec lui, car j'ai beau être conquis par le film d'un point de vue visuel, à côté de ça jamais l'histoire ne me donne envie de m'y impliquer, la faute principalement à un personnage passif des plus agaçants.

Après un Cinderella formellement pauvre, Alice in Wonderland se veut autrement plus novateur de ce côté là. Entre métaphores visuelles multiples et jeu permanent sur l'utilisation de la couleur, le film possède une certaine folie qui étonne de la part d'une production de ce genre, et qui se ressent aussi dans la cruauté de certaines séquences (le passage des huîtres). Malheureusement, d'un point de vue narratif, le film s'avère assez inégal, notamment dans la façon dont s'enchaîne les scènes. Durant tout le film, l'impression de voir une succession de scénettes demeure, des scénettes que l'on pourrait en plus monter dans un sens totalement différent sans que cela ne gêne la structure du récit, puisque Alice, comme dit plus haut, s'avère être un personnage passif qui n'apprend guère de chacune de ses rencontres. La véritable attraction du film s'avère être la multitude de personnages secondaires, mais encore une fois la présence à l'écran de chacun dépasse rarement les dix minutes, ce qui crée forcément un peu de frustration. Un film un peu hors-normes dans l'histoire du studio Disney, à la fois très haut en couleur et frustrant de ne pas aller aussi loin que le projet l'aurait nécessité. Une curiosité bienvenue donc, mais loin d'être un film réellement marquant à mon sens.


6/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Jeu 16 Fév 2017, 13:17

Une curiosité bienvenue donc, mais loin d'être un film réellement marquant à mon sens.


Revois-le. Mais drogué cette fois.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Alegas » Jeu 16 Fév 2017, 13:20

:eheh:

Pour le coup, si je veux voir un film drogué, je me tournerais plus vers Speed Racer ou Enter the void. :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar lvri » Jeu 16 Fév 2017, 13:22

Tes notes ont beau être plus ou moins moyenne, voire mauvaise, tu me donnes envie de revoir tous ces classiques de Disney... :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar maltese » Jeu 16 Fév 2017, 20:25

Attention au syndrome James Bond.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar lvri » Jeu 16 Fév 2017, 20:30

Je pense pas souffrir autant que devant les Bond ! :eheh:
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Jackie - 5,5/10

Messagepar Alegas » Ven 17 Fév 2017, 12:03

Image


Jackie de Pablo Larraín
(2016)


La saison des Oscars est lancée, et avec elle la promesse de biopics consensuels, conçus dans l'unique but de remporter un maximum de récompenses tout en brossant le public dans le sens du poil. Mais à ma grande surprise, Jackie n'entre clairement pas dans cette catégorie. Le film a beau être un des fers de lance de cette saison, notamment avec la performance de Natalie Portman grandement mise en avant, on est face à un biopic pour le moins étrange, et qui en déstabilisera certainement plus d'un. La première chose qui étonne, c'est l'ambiance du métrage du début jusqu'à la fin. On est dans quelque chose de très austère, qui ne cherche pas à raconter grand chose, si ce n'est souligner la solitude d'une femme qui cherche à reprendre le contrôle dans une situation où elle est sur le point de tout perdre. La forme joue beaucoup dans cette impression d'austérité, avec un format qui rend la plupart des environnements clautrophobiques, mais aussi une caméra souvent fixe (le seul mouvement de caméra bien cash, c'est celui suivant l'assassinat de JFK), avec des compositions de plans symétriques qui finissent de donner un sentiment de mal-être à l'écran. Bref, on est ici devant un film qui épouse son personnage, quitte à perdre une partie de son public potentiel en cours de route, et rien que pour ça je ne peux décemment pas condamner ce film qui ose prendre une part de risque non négligeable.

Malheureusement, je dois bien avouer que c'est finalement cette même austérité qui m'aura fait garder mes distances avec le sujet, et donc le personnage. Aussi bonne soit la prestation de Natalie Portman (et elle l'est, c'est clairement le meilleur rôle de l'actrice depuis longtemps), impossible d'avoir de l'empathie pour ce personnage qui ne libère que rarement ses émotions, et dont les tentatives de reprendre le contrôle sur son petit monde la rendent encore moins agréable à suivre. Nul doute que cela fait partie des intentions du métrage, mais du coup suivre exclusivement pendant deux heures un personnage qui n'inspire pas grand chose rend forcément l'expérience un peu limitée, en tout cas en ce qui me concerne. Néanmoins, je reconnais au film un propos pour le moins pertinent, puisqu'on cherche ici à analyser ce qui rend un personnage éternel dans l'histoire, et ce à travers un personnage dont on se souvient surtout pour avoir été l'une des veuves les plus célèbres du monde. Je suis donc clairement partagé sur ce film qui donne l'impression d'avoir autant de bon que de moins bon à proposer, mais toujours est-il que dans la longue liste de biopics consensuels que l'on se tape à longueur d'années, voir un film aux intentions aussi différentes force un minimum le respect.


5,5/10
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