[Alegas] Mes Critiques en 2017

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Mr Jack » Sam 11 Fév 2017, 17:17

Je sais pas si elle surjoue à proprement parler, Stone, mais elle en fait trop. Après savoir si ça vient d'elle naturellement ou si Chazelle est tellement amoureux d'elle qu'il était persuadé qu'elle allait se transformait en Hepburn à force de planter son cadre devant sa tronche 36 fois, on ne le saura jamais. :mrgreen:
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Live by night - 6/10

Messagepar Alegas » Sam 11 Fév 2017, 17:21

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Live by night de Ben Affleck
(2016)


J'ai beau avoir énormément de sympathie pour Ben Affleck, qui m'apparaît comme un gars plutôt sincère dans la plupart de ses choix de carrière ou ses intentions de réalisateur, j'ai à côté de ça beaucoup de mal avec sa constante inégalité : à chaque fois que j'ai l'impression que le bonhomme repars sur une bonne lancée, il vient toujours un film pour me contredire. Dans le cas de Live by night, c'était quand même un film sur lequel j'avais pas mal d'espoirs. En regardant les premières images, j'avais l'impression que Affleck se sortait les doigts du cul pour pallier à son plus gros défaut de mise en scène jusqu'ici, à savoir que ses films formellement parlant n'étaient pas irréprochables. Avec l'aide d'un directeur photo doué comme Richardson, j'espérais que Live by night devienne le film qui justifie tout le délire autour d'Argo (Oscar du meilleur film devant Zero Dark Thirty et Django Unchained, allez comprendre :roll: ), mais une nouvelle fois Affleck livre un métrage au mieux sympathique, autant bourré de qualités que de défauts.

N'ayant pas lu le livre dont il est tiré, je ne jouerais pas au jeu de la comparaison, mais j'ai clairement l'impression que soit Affleck en raconte trop, soit il n'en raconte pas assez, à l'image de sa longue introduction qui aurait pu être franchement écourtée, mais qui aurait pu passer si derrière suivait une longue fresque gangsterienne. Encore une fois, il y a cette constante inégalité que l'on trouve souvent chez Affleck du côté de l'écriture, avec des personnages secondaires à peine esquissés pendant que d'autres ont des pans entiers du film pour leur propre subplot. Surtout que pour un récit de rise and fall dans ce genre, à peu près tout tient dans le dosage de chacune des parties, et ici tant la descente aux enfers se ressent vraiment avec l'étau qui se resserre autour du personnage d'Affleck, que ce soit par la mafia ou par l'opinion publique via la storyline d'Elle Fanning (qui est peut-être bien la plus intéressante du film), autant on croit difficilement à l'apogée d'Affleck dans le monde du crime, lui qui arrive à se débarrasser du Klu Klux Klan en dix minutes de film. Il y a donc cette impression de voir un long film dont on a coupé pas mal de scènes majeures, au détriment de l'écriture des personnages (l'histoire d'amour avec Zoe Saldana est particulièrement loupée de ce côté là).

C'est bête car visuellement le film est franchement joli, Affleck peut dire merci à Richardson qui embellit la majorité de ses plans, car bon à côté de ça en terme de mise en scène pure c'est pas toujours la joie. Ok, parfois Affleck a des idées, notamment lors du climax final (la fusillade dans l'escalier avec le mec qui tombe d'étage en étage, ça pète bien) mais il suffit de voir la course-poursuite au début et son montage aux fraises pour comprendre que Affleck n'a pas encore les épaules pour un film d'une telle ambition. Surtout que ce dernier pose un double problème sur ce film : non seulement il ne m'apparaît pas comme le réalisateur approprié, mais surtout sa manie de se donner le premier rôle commence à devenir vraiment agaçante. Dès le début, il y a un gros problème de charisme sur son personnage, la musculature acquise pour Batman v Superman n'aidant pas vu que Affleck donne l'impression d'avoir des costumes toujours trop grands pour lui :mrgreen: , et puis bon du côté du jeu lui-même il suffit de voir sa dernière scène avec Saldana pour comprendre qu'il aurait fallu quelqu'un avec une vraie palette d'émotion (j'ai vu que DiCaprio est producteur sur ce film, pour le coup l'avoir dans le rôle aurait amélioré significativement le métrage :bluespit: ). Reste un film pas mauvais en soi, mais où les limites de réalisateur et d'acteur de Ben Affleck se font clairement sentir. Le bonhomme aurait gagné, après le succès d'Argo, à continuer sur un film plus mesuré dans ses ambitions.


6/10
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Thérèse Raquin - 7/10

Messagepar Alegas » Dim 12 Fév 2017, 21:05

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Thérèse Raquin de Marcel Carné
(1953)


Des films suivants de Marcel Carné suivant sa séparation avec Jacques Prévert, Thérèse Raquin est certainement le plus connu et le plus réputé d'entre eux, sans doute parce qu'il est souvent considéré comme la meilleure adaptation du livre d'Émile Zola, et sans doute aussi parce qu'il a permis à Carné d'obtenir à l'époque le Lion d'argent à Venise. Loin d'être l'adaptation paresseuse que je craignais, Thérèse Raquin fait preuve d'une véritable intention de renouveler le récit de Zola, en respectant globalement sa trame principale, mais en le modernisant (le film se déroule dans le Lyon des années 50) et en changeant radicalement le dernier tiers du récit, notamment en lui donnant un aspect beaucoup moins fantastique (les hallucinations suivant le meurtre sont remplacés par la menace d'un maître-chanteur). Des changements bienvenus qui témoigne d'un certain bon sens de la part de Carné, qui ne souhaite pas juste reproduire à l'écran l’œuvre de Zola mais au contraire en faire une œuvre qui sera la sienne. Ainsi, la fin très noire de Zola est transformée en quelque chose de beaucoup plus habituel chez Carné, à savoir la force du destin qui empêche les personnages d'aller au bout de leur projet. On sent donc un vrai travail d'adaptation derrière le projet, et c'est clairement ce qui fait sa force.

A cela s'ajoute évidemment la force du duo d'acteur : Simone Signoret en impose dans ce rôle tout en subtilité, pendant que Raf Vallone, acteur dont je n'avais jamais vraiment fait attention jusqu'ici, impressionne par sa présence animale. A noter aussi que c'est dans ce film que Roland Lesaffre trouve son premier grand rôle, lui qui deviendra le compagnon de Marcel Carné par la suite. Côté mise en scène, un peu déçu de ne pas voir Carné partir dans quelque chose de très noire, il y avait assurément là possibilité d'offrir quelque chose de très graphique visuellement. Du coup, seule la scène du train ressort véritablement du lot d'un point de vue formel, même si à côté de ça on sent que Carné prend plaisir à tourner à Lyon, qui lui permet de livrer quelques jolis panoramas (d'autant qu'il ne tourne pas dans les quartiers les plus moches de la ville, loin de là). Loin d'être le grand film que j'espérais, Thérèse Raquin s'impose néanmoins comme une nouvelle preuve de la capacité de Carné à continuer une filmographie intéressante sans son scénariste fétiche (faut dire aussi qu'il s'entoure plutôt bien : Charles Spaak c'est quand même un gage de qualité). Un bon film donc, qui plaira assurément à ceux qui, comme moi, ont apprécié le roman de Zola.


7/10
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Cendrillon (1950) - 3/10

Messagepar Alegas » Lun 13 Fév 2017, 16:51

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Cinderella (Cendrillon) de Clyde Geronimi, Wilfred Jackson & Hamilton Luske
(1950)


A cet instant de ma rétrospective Disney, si l'on excepte les films-compilations qui sont un cas un peu à part, j'ai été plutôt convaincu par ce que le studio tentait de proposer aux familles de l'époque. Certes, on peut trouver beaucoup de défauts à un film comme Dumbo, mais ce dernier possède néanmoins une intention artistique et un propos qui font que le film a quoi qu'il arrive un intérêt en soi. Ce n'est pas vraiment le cas de Cinderella, premier vrai long-métrage d'animation Disney depuis Bambi (huit ans séparent les deux films), qui constitue à mon sens le premier échec du studio. Forcément, à la vue du film, on se doute que les années maigres du studio, occupés à renflouer ses caisses, au pu jouer sur la balance : pour le retour au long-métrage d'animation classique, il fallait certainement un projet peu risqué, facile à produire, et qui toucherait à coup sûr son public. Il en résulte un film pour le moins paresseux, adaptation ultra-simpliste d'un conte qui perd au passage tout son intérêt.

Snow White était pourtant la preuve que le studio Disney était capable de renouveler un matériau déjà existant pour cibler un public enfantin sans pour autant dénigrer une partie plus adulte, ici c'est totalement l'inverse avec un film qui ne s'adresse qu'aux bambins, et qui les prend au passage pour des simples d'esprit. Ainsi, la majorité du récit se suit non pas avec le personnages titres, mais avec une galerie de personnages secondaires, notamment des souris parlantes aux voix criardes insupportables. De la part d'un studio qui laissait jusqu'ici ce genre de personnages en second plan, cela paraît comme un aveu d'échec, d'autant plus que les personnages humains sont souvent, de leur côté, traités de façon très cartoon (difficile de prendre au sérieux la storyline du roi souhaitant un petit-fils, tout est prétexte à des gags pas drôles). En plus d'être des éléments agaçants, ces animaux décrédibilisent totalement le personnage de Cendrillon : cette dernière doit sa réussite à la fin du film non pas à elle-même, mais à sa bonne fée et aux animaux qui l'entourent. Ok, la condition féminine de l'époque n'était pas au meilleur de sa forme, mais voir ce genre de propos dans un film qui se destine principalement aux tout-petits a de quoi rendre soucieux.

Bref, à vouloir absolument concrétiser un succès financier, Disney perd clairement de sa superbe, d'autant plus quand on se rend compte que visuellement le film est peut-être bien l'un des plus pauvres du studio jusqu'ici. Certes quelques jolis plans se font remarquer par moment (il faudrait vérifier mais j'ai cru remarquer une référence à Hitchcock, avec le plan d'une poche que l'on voit en transparence pour observer la clé à l'intérieur), mais en comparaison de Bambi qui se démarquait de par sa beauté visuelle à chaque scène. En comparaison de Alice in Wonderland, film d'animation Disney qui sortira l'année suivante, Cinderella, film pauvre au possible, fait pâle figure.


3/10
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Jour dans la vie de Billy Lynn (Un) - 6/10

Messagepar Alegas » Mer 15 Fév 2017, 13:57

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Billy Lynn's long halftime walk (Un jour dans la vie de Billy Lynn) de Ang Lee
(2016)


Un petit mot tout d'abord sur la polémique concernant la distribution de ce nouveau film d'Ang Lee. On aurait pu croire que ce dernier, après le triomphe public et critique de son dernier film, aurait eu une grande visibilité avec son nouvel opus, quand bien même ce dernier nécessitait un certain apport technologique. Au final, il n'en est rien : non seulement Billy Lynn's Long Halftime Walk n'a eu droit qu'à une promo pour le moins limitée, au point d'avoir un nombre ridicule de salles en France, mais en plus quasiment aucun cinéma à travers le monde n'a pris la précaution de s'équiper pour projeter le film tel qu'il a été conçu (à savoir en 3D et en 120 images/seconde). Alors certes, on pourra toujours dire que ce nouveau film, de par son sujet, n'était pas spécialement fait pour connaître un succès commercial, mais encore une fois on sent un certain dédain pour l'apport technologique que certains films tentent d'amener, alors que cette même technologie est déjà annoncée pour de futurs succès commerciaux à venir (James Cameron ayant déjà confirmé que les suites d'Avatar utiliseront un débit d'images/seconde variable).

Bref, toujours est-il qui va être difficile de juger à sa juste valeur ce nouveau film d'Ang Lee qui, en 2D à 24 images/seconde, ne donne qu'un petit aperçu de ce que le réalisateur souhaitait offrir comme expérience visuelle. Dès le début du métrage, de par l'utilisation de la photographie, des mouvements de caméra, du format, des décors ou même encore du maquillage, on sent que l'intention du bonhomme était d'offrir une immersion ultra-réaliste. Forcément, le choix de la 3D + HFR (qui renforce l'impression de relief en la rendant plus agréable) fait sens, et quand bien même cela n'aurait pas spécialement rendu le film meilleur en soi, c'est quand même grandement dommage de se voir refuser une proposition visuelle de la sorte. Surtout que Billy Lynn's Long Halftime Walk s'avère être, malgré ses nombreux défauts (à commencer par un propos et une conclusion que l'on voit venir dès le début) un film pour le moins intéressant qui s'éloigne de ce que la promo vendait (à savoir un film anti-guerre en Irak) pour finalement nous proposer une sorte de suite spirituelle d'un grand film sous-estimé d'Eastwood, à savoir Flags of our fathers, dont il reprend la même analyse de ce qui constitue réellement en héros en temps de guerre, et la nécessité de la nation américaine de glorifier sous les projecteurs des icônes qui camouflent la triste réalité de ce qui se passe des milliers de kilomètres plus loin.

Alors clairement, le propos est bien moins poussé et intéressant que chez Eastwood, mais ça fait du bien de voir un film poser de telles questions dans un contexte contemporain, même si Ang Lee se pose lui-même beaucoup de limites avec ses choix de récit étonnants, pour ne pas dire décevants, notamment sur l'unité de lieu et de temps. Même côté mise en scène, à l'exception de quelques scènes très réussies (la discussion avec Vin Diesel à l'ombre d'un arbre, la dernière scène avec Kristen Stewart), le film d'Ang Lee s'avère assez décevant, mais là encore, difficile de juger définitivement sans avoir vu le métrage dans sa forme voulue. En revanche, Lee s'avère toujours aussi bon du côté de la direction d'acteurs, notamment quand il s'agit de donner à un inconnu la lourde tâche de porter un film entier sur ses épaules (et au passage, Heldund est vraiment très bon, lui qui ne m'avait jamais vraiment convaincu jusqu'ici). Malgré sa qualité inégale, j'ose espérer que dans les années à venir, l'opportunité nous sera offerte de voir enfin Billy Lynn's Long Halftime Walk avec la technologie adéquate : ça ne serait que justice.


6/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Danette » Mer 15 Fév 2017, 16:07

J'ai un peu de mal à être d'accord avec l'histoire de "les salles n'ont pas fait l'effort pour s'équiper".
Tu veux qu'elles dépensent de l'argent dans un nouvel équipement pour un seul film sur lequel il y a peu de promotion et qui n'est franchement pas voué à faire un succès ? Comment est-ce qu'elles sont censé s'y retrouver, financièrement ?
Je veux dire, elles peuvent faire un pari, mais on n'est clairement pas sur un film qui rend ce genre de pari intéressant, là...
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar osorojo » Mer 15 Fév 2017, 17:23

Mais c'était quoi concretement l'effort à faire pour projeter en 3d 120 ips ? C'est une simple upgrade de matos ou faut changer de projo ? Parce que si l'on considère que la majorité des salles a déjà du investir pour s'équiper en troidé depuis l'avatar il y a 8 ans, on peut comprendre leur réticence à remettre le couvert si l'investissement à réaliser est financièrement exigeant :/

Et concrètement, du 120 ips, ça apporte quoi ? xD Déjà que la 3d n'apporte quasi rien...
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Jed_Trigado » Mer 15 Fév 2017, 17:25

Une fluidité accrue de la 3D parait-il, si ça peut rendre l'expérience 3D plus agréable en salles, je ne suis pas contre.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Mer 15 Fév 2017, 17:48

osorojo a écrit:Et concrètement, du 120 ips, ça apporte quoi ? xD Déjà que la 3d n'apporte quasi rien...


Attends les suites d'Avatar... A coup sûr, en plus de l'apport technologique, ce sera l'occasion d'augmenter encore le prix du ticket.

Sinon bien d'accord avec Danette.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar osorojo » Mer 15 Fév 2017, 18:01

Si l'on en croit HDnumerique :

Le 16 avril dernier, Ang Lee a effectué une présentation d'un extrait de 11 minutes de son nouveau film à l'aide d'un système expérimental composé de deux projecteurs laser du fabricant Christie, un système 3D HFR 4K monté exclusivement pour cette occasion.

Et d'après les témoignages des personnes qui ont pu assister à cette projection inédite, le rendu serait tout simplement "extraordinaire". Un rendu tellement sidérant que Howard Lukk, directeur des standards à la SMTPE a reconnu qu'il s'agissait de la meilleure 3D de toute sa vie.

Si Ang Lee frappe fort, sachez que rares seront les personnes à pouvoir assister à des projections 4K HFR 120 fps. La technologie adoptée ici est telle que même l'équipe technique devait consulter ses rushes dans une résolution amoindrie : en 2K et à hauteur de 60 images par seconde.

Sachez que différentes versions du film seront produites pour la sortie en salles avec très semblablement, pour les salles les mieux équipées, de la 3D HFR 48 voire 60 fps, mais aussi des versions 2D 2K traditionnelles. Il faudra sans doute de nombreuses années avant que Billy Lynn's Long Halftime Walk puisse être présentée au grand public dans sa qualité optimale.


Même l'équipe technique du film ne pouvait consulter les rushs en 120 hz :eheh:

Alors blamer les salles pour un non investissement, c'est sur que c'est assez radical :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar lvri » Mer 15 Fév 2017, 18:16

Côté 3D, le rendu est franchement appréciable selon pas mal de témoignages. Mais c'est vrai que les salles ne peuvent pas investir comme ça pour un seul film, en particulier les plus petites. Par contre, ça entraînera sûrement une augmentation du ticket (généralisée évidemment, pas seulement pour les séances 3D....).

Par contre, l'effet caméscope feuilleton risque d'en rebuter plus d'un... Un coup d'habitude sûrement.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Jed_Trigado » Mer 15 Fév 2017, 18:34

Encore une bonne excuse pour augmenter le prix du ticket....Déjà que la majorité du parc de salles français a eu largement le temps d'amortir le coût des projecteurs adaptés depuis la sortie d'Avatar, ça fait beaucoup. Après une fois encore, je pense qu'il va falloir éclaircir les choses avant d’émettre le moindre jugement, d'autant que le Hobbit a bien été diffusé dans une vitesse de projection supérieure même dans des cinémas pas forcément a la pointe de la technologie, j'ai bien du mal a comprendre pourquoi il n'en a pas été de même pour le film d'Ang Lee.

Si quelqu'un a une explication plausible, je serais tout ouï.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Mer 15 Fév 2017, 18:39

j'ai bien du mal a comprendre pourquoi il n'en a pas été de même pour le film d'Ang Lee


Parce que tout le monde s'en tape de ce film ?

(sans vouloir être méprisant, je pense que c'est ça)
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Jed_Trigado » Mer 15 Fév 2017, 18:46

L’échec du film au BO ricain est une cause valable en effet, mais je pense qu'il faut aussi respecter la vision première d'un cinéaste qu'on l'aime ou pas. Là dessus la distribution française du film est une honte, 20 salles en 2D only pour ça, ils auraient pu se cantonner au DTV, ça aurait été du pareil au même.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Alegas » Mer 15 Fév 2017, 19:08

Jed résume bien ma pensée. Peut-être qu'on a pas toutes les infos pour juger correctement la distribution du Ang Lee, mais bon je suppose qu'à partir du moment où des salles ont pu projeter Le Hobbit en HFR (et il y en avait sur Paris, par chacun des trois films vu que j'ai pu tous les voir dans ce format) je ne vois pas ce qui les empêcherait de le faire pour Billy Lynn.
Après oui, comme je le dit dans ma critique, je suppose que le fait que le film ne soit pas du tout attendu joue. Mais bon forcément si le distributeur ne joue pas le jeu en ne faisant jamais mention de la technologie inédite qui aurait pu valoir un peu de promo au film, forcément on tombe dans un cercle vicieux.

Et sinon, pour répondre à Danette, on parle pas d'une technologie dont personne ne parle. James Cameron va l'utiliser pour les suites d'Avatar, et nul doute que d'autres gros films suivront derrière. Pour une fois, les salles pourraient voir un peu en avance, histoire de ne pas vivre ce que UGC a expérimenté pendant la sortie d'Avatar, en disant non au numérique.
En l’occurrence, parier sur le HFR aujourd'hui c'est, à mon sens, se préparer à ce qui va venir dans les années suivantes. Et pour un art qui doit beaucoup à son progrès technologique tout au long de son histoire, ça me paraît nécessaire.
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