[Cad'] Mes critiques en 2017

Modérateur: Dunandan

Leisure seeker (The) - 5/10

Messagepar caducia » Dim 08 Oct 2017, 16:07

L'échappée Belle

Réalisé par Paolo Virzì
Avec
Helen Mirren, Donald Sutherland, Janel Moloney
Long-métrage : Italie
Genre : comédie dramatique
Durée : 01h40min
2017

5/10



Image


Synopsis[/center]


Ella et John décident de s’enfuir loin de l’univers suffocant des médecins et de leurs enfants devenus grands. Lui est distrait, mais fort; elle est frêle, mais perspicace. Leur voyage à bord d’un vieux camping-car qu’ils surnomment « The Leisure Seeker » les embarque de Boston à Key West. Entre moments de joie de vivre et d'angoisse, ils reprennent goût à la vie et en leur amour l'un pour l'autre grâce à ce road trip tout en surprises !



Critique

Un road movie distrayant d'un couple marié depuis plus de 50 ans. Le mari (John / Donald Sutherland) est un ancien prof de littérature capable de coller n'importe qui sur les grands auteurs mais qui est atteint d’Alzheimer et a perdu sa mémoire immédiate ainsi qu'une partie de son autonomie. Sa femme (Ella/Helen Mirren) a un cancer de stade avancé et décide d’emmener son mari dans le voyage de ses rêves vers la Floride pour une dernière virée en camping car.

Grace à ce parcours vers le soleil et les îles de Keys, Ella espère passer les derniers moments de sa vie avec l'homme qu'elle aime encore, en profitant des petits plaisirs immédiats et essaye de lui rappeler de bons souvenirs tant bien que mal. Un film bienveillant, plein de nostalgie qui s'avère être un portrait touchant d'un couple entre un mari diminué et une femme de caractère.
Malgré les hauts et les bas, quelques aveux peu gratifiants, le couple finit toujours par se reformer malgré les épreuves. The leisure seeker laisse entrevoir quelques situations comiques avec un Donald Sutherland qui s'en donne à cœur joie en vieillard perdu qui est une charge pour sa compagne alors qu'Ella est consciente de tout ce qui se passe et porte leur destin sur ses frêles épaules.

ImageImage


Le mélange entre un certain onirisme, les relents du passé joyeux et la gravité du présent avec le physique qui n'arrive plus à suivre et la maladie qui grignote chaque instant de vie. Comme dans Happy End, le film questionne sur la fin de vie, faut-il rester une charge pour sa famille jusqu'au bout ou choisir soit-même quand sonnera notre heure.

Le film réjouissant demeure quand même très conventionnel et gentillet, vaut le coup d’œil pour les performances des deux acteurs qui demeurent totalement crédibles et attachants.
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Ingrid goes west - 6,5/10

Messagepar caducia » Dim 08 Oct 2017, 17:09

Ingrid goes west

Réalisé par Matt Spicer
Avec
Aubrey Plaza, Elizabeth Olsen, Wyatt Russell
Long-métrage : USA
Genre : comédie dramatique
Durée : 01h37min
2017

6.5/10




Image



Synopsis

Ingrid, jeune femme mentalement instable, devient obsédée par Taylor, spécialisée dans les réseaux sociaux et dont la vie semble parfaite. Un jour, Ingrid décide de rencontrer Taylor "dans la vraie vie". Son comportement devient alors bizarre et de plus en plus dangereux.

Critique

La thématique du film est tout à fait originale et actuelle puisque qu'Ingrid Goes West traite du phénomène des Stalkers, ces gens déséquilibrés qui sont toute la journée sur leur ordi ou téléphone pour traquer les faits et gestes de quelqu'un. La personne traquée devient pour elle une obsession et certains peuvent même aller encore plus loin, ce qui est le cas d'Ingrid.
On pourra comparer ce métrage au film "Le fan" avec Robert De Niro où l'admiration démesuré pour un joueur de baseball le pousse aux pires abominations. Ce qui était difficile "dans le temps" c'était de suivre sa cible à la trace mais de nos jours avec des réseaux sociaux plein d'indices permettent de rendre ce jeu vicieux d'une facilité enfantine et malsaine.

Aubrey Plaza tient le rôle d'Ingrid qui depuis le décès de sa mère a une vie insignifiante et un paquet d'argent. Obsédée par instagram, facebook etc... elle rêve de partager cette vie si parfaite avec des centaines d'amis réels ou virtuels (ou followers), d’être payée pour tester plein de choses (restaurants, trucs à la mode)...
Elle jette son dévolu sur une instagrammeuse hype (Taylor /Elizabeth Olsen) qui a tout pour elle.

Elle commence à déménager à Venice Beach (même quartier que Taylor), ce lieu si branché, puis change d'apparence, de fringues, de train de vie pour mieux ressembler à son idole et avoir l'impression d'avoir une existence similaire.
Comme Venice est un petit village, un beau jour elle croise Taylor, identifie son adresse et décide de la rencontrer coûte que coûte.

"Ingrid goes West" est assez malin car il transporte son public dans un autre monde, on s'amuse à voir Ingrid jouer un rôle de fille dans le coup qui fera tout pour plaire à Taylor et entrer dans le moule en étudiant chaque détail insignifiant de sa vie.
Cependant, le film n'oublie pas le revers de la médaille et souligne le coté fake des réseaux sociaux qui transforme la vie de n'importe quel instagrameur en bisounours qui ne montre sa vie que sous son meilleur jour alors que la réalité est bien autre.



Le choix de Venice est bien trouvé; lieu de rencontre des hippies chic qui veulent se la jouer peace and love, vegan, ecolos alors qu'ils vivent dans des villas de luxe et polluent à tout va.

"Ingrid goes West" pointe du doigt l'addiction aux réseaux sociaux qui pousse certains à plus admirer des gens qu'ils ne vont jamais rencontrer plutôt que de sortir entre amis de chair et de sang.
Les youtubeuses ou instagrameuses mode ne sont pas épargnées; une belle coquille vide se cache derrière ces posts trafiqués et ont surement une vie aussi pathétique que leurs followers.
Le film met aussi en évidence l'appétence de certains jeunes vers le monde des paillettes et du luxe mais surtout sans trop se fatiguer.
Tout va vite de nos jours, pour suivre l'actu il faut dégainer son mobile encore plus vite; on montre ici que dans certains cas l'amitié n'est pas réellement sincère mais intéressée et aussi éphémère qu'un post snapchat.
Un état d'esprit où la fait de poster tout ce qu'on ingère est plus important que certaines valeurs fondamentales, et où la qualité du contenu n'est pas promotionnelle au nombre de followers.

Certes, le trait de l’héroïne sociopathe est très poussé pour nous embarquer dans des situations de plus en plus rocambolesques et malsaines. Ensuite, j'ai déjà croisé des personnes accros aux réseaux qui ont des comportements ou des réflexions qui font peur tant ils savent des choses (sans intérêt) sur certaines personnes connues ou non.

Une satire efficace soulignant l'absurdité des réseaux sociaux et l'hypocrisie qui se dégage de ce monde virtuel. Pourquoi visitons-nous ces pages pour l'esthétisme, pour s'enrichir intellectuellement, par jalousie ou par simple voyeurisme ?
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Marie-Francine - 0/10

Messagepar caducia » Lun 09 Oct 2017, 20:32

Marie-Francine

Réalisé par Valérie Lemercier
Avec
Valérie Lemercier, Patrick Timsit, Hélène Vincent
Long-métrage : Fr
Genre : comédie
Durée : 01h35min
2017

0/10



Image


Synopsis

Trop vieille pour son mari, de trop dans son boulot, Marie-Francine doit retourner vivre chez ses parents... ... à 50 ans ! Infantilisée par eux, c'est pourtant dans la petite boutique de cigarettes électroniques qu'ils vont lui faire tenir, qu'elle va enfin rencontrer Miguel. Miguel, sans oser le lui avouer, est exactement dans la même situation qu'elle. Comment vont faire ces deux-là pour abriter leur nouvel amour sans maison, là est la question...

Critique

Voilà une comédie française qui s'est trompé d'époque et une réalisatrice comédienne Valérie Lemercier qui enchaîne les projets insignifiants et qui doit surement mal s'entourer pour tomber aussi bas.
Où est la pétillante et irrévérencieuse actrice qui jouait de son image de bourgeoise coincée et donnait vie à ses personnages avec un humour percutant et savoureux ?
Je n'ai jamais été super fan mais quand Valérie faisait de l'improvisation, de la scène ou s'associait aux Nuls, c'était toujours de inattendu et de l'inédit.

Dans "Marie-Francine", Lemercier est en mode automatique et nous fait un Tanguy à l'envers tout simplement, sans aucune réplique marquante, tout est et demeure plat au possible avec un humour et des dialogues issus des années 80/90 ou du recyclage. Quelques pointes de scatologie, marque de fabrique de Lemercier.
Un script tout droit pompé de la récente comédie "retour Chez ma Mère".

Valérie essaye pourtant de nous faire croire que sa comédie est moderne employant des outils technologiques pour montrer que son héroïne n'est pas du tout dans le coup et vieux jeu. Marie-Francine ressemble ni plus ni moins à une cousine éloignée de Béatrice de Montmirail, en plus âgée et plus déprimée que jamais.

Sans fantaisie, sans aucun piment, Marie-Francaise manque de vitalité, d'audace; Lemercier n'arrive pas à se renouveler avec des rôles trop similaires.
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Kingsman : Le Cercle d'or - 6/10

Messagepar caducia » Mer 11 Oct 2017, 18:00

Kingsman le cercle d'or

Réalisé par Matthew Vaughn
Avec
Taron Egerton, Colin Firth, Mark Strong
Long-métrage : USA/UK
Genre : comédie, action
Durée : 02h21min
2017

6/10




Image


Synopsis

KINGSMAN, l’élite du renseignement britannique en costume trois pièces, fait face à une menace sans précédent. Alors qu’une bombe s’abat et détruit leur quartier général, les agents font la découverte d’une puissante organisation alliée nommée Statesman, fondée il y a bien longtemps aux Etats-Unis.
Face à cet ultime danger, les deux services d’élite n’auront d’autre choix que de réunir leurs forces pour sauver le monde des griffes d’un impitoyable ennemi, qui ne reculera devant rien dans sa quête destructrice.

Critique

Le deuxième volet de Kingsman souffre clairement du syndrome des gardiens de la galaxie, surfant sur l'inattendu succès du premier opus, le renouveau n'est pas réellement au rendez-vous, on a plus droit au recyclage, copié/collé.

Si vous n'avez pas aimé le coté extravagant et peu réaliste du Kingsman 1, passez votre chemin car Matthew Vaughn a décidé de passer à la vitesse supérieure dans le grand n'importe quoi. J'ai été plutôt lassée de voir ces scènes d'action façon plan séquence qui sont d'une laideur rade avec ces plans tournoyants, ces déformations hideuses rendant tout celà bordélique au possible.
L'ambiance reste similaire, Matthew Vaughn ne se prend jamais au sérieux et donne la possibilité à ses personnages de se battre et se débattre dans tous les sens avec des gadgets Bondiens de plus en plus improbables et des cascades qui peuvent impressionner la première fois qui sont au final plus tape à l’œil qu'autre chose. Je préfère des séquences moins longues et plus propres visuellement que ces gesticulations de pantins.
Le casting accrocheur et impressionnant n'est pas utilisé à sa juste valeur, un vrai gâchis.

Vaughn décide de renouveler son équipe en nous faisant voyager dans le Kentuky. Après avoir usé tous les clichés concernant les gentlemen anglais, nous voici au pays des cow-boys qui a priori ont un style totalement opposé.
Le problème c'est que du coté de la team US, les acteurs et actrice annoncés font beaucoup de figuration et mis à part Pedro Pascal et Julianne Moore, les autres ont des apparitions très furtives.
Que dire d'Elton John...il doit vraiment être dans un gouffre financier inimaginable pour avoir signé pour un tel rôle et accepter de tourner de telles scènes (je vous laisse la surprise).

Je ne supporte plus le jeune Taron Egerton qui avec des lunettes me font penser à son rôle de "Eddie The eagle", qui est vraiment monoexpressif au possible, sans finesse, ni classe.

Matthew Vaughn tente de faire avaler au public son enchaînement de mauvais gout (visuel, blagues, situations) sous prétexte qu'il provient d'agents secrets de sa Majesté et serait capable de nous avaler des couleuvres (ça passera peut-être auprès du public américain).

Les références à 007 sont encore plus notables avec l’utilisation des bruitages de BO, les voitures, les décors Alpins (très proches de "l'espion qui m'aimait)...

Julianne Moore incarne la grande méchante de l'épisode avec des méthodes recrutement hors norme (on peut dire que Vaugh va assez loin) mais le background du personnage, la signification de son organisation, l'explication de sa mégalomanie demeureront des mystères. Son perso sera bien sur l'ater-ego de Samuel L. Jackson qui souhaite décimer la population à échelle mondiale, mais ici ce n'est pas via les cartes SIM. Le coté dark et très déjanté de Poppy est laissé sur le bas coté et c'est bien dommage.
La trame scénaristique est globalement identique à l'épisode originel, visuellement les effets spéciaux évoluent peu et les surprises sont rares.
Les dialogues restent peu inspirés et l'humour rarement présent ou de mauvais gout.
je me suis plus amusée )à la conf de presse de San Diego voir le cast déconner que pendant tout le film.


Kingman 2 sera sauvé par son rythme qui évite l'ennui trop profond, le personnage de Colin Firth qui ressuscite et fait plaisir à revoir. Un résultat en demi-teinte dans la lignée de son prédécesseur, un divertissement qui prône presque la violence sans montrer de sang, presque aussi indigeste que les burgers de Poppy.
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Knock - 5/10

Messagepar caducia » Ven 20 Oct 2017, 12:14

Knock

Réalisé par Lorraine Levy
Avec
Omar Sy, Alex Lutz, Ana Girardot
Long-métrage : France
Genre : comédie
Durée : 01h53min
2017

5/10




Image


Synopsis[/center]


Knock, un ex-filou repenti devenu médecin diplômé, arrive dans le petit village de Saint-Maurice pour appliquer une "méthode" destinée à faire sa fortune : il va convaincre la population que tout bien portant est un malade qui s'ignore. Et pour cela, trouver à chacun la maladie réelle ou imaginaire dont il souffre. Passé maitre dans l'art de la séduction et de la manipulation, Knock est sur le point de parvenir à ses fins. Mais il est rattrapé par deux choses qu'il n'avait pas prévues : les sentiments du coeur et un sombre individu issu de son passé venu le faire chanter.



Critique

Un film gentillet à l'image de son acteur principal à qui je donne la moyenne à cause de son matériau de base dont on se délecte toujours malgré les années qui passent.
Lorraine Levy décide de réadapter la fameuse pièce de théatre et choisit Omar Sy pour interpréter son héros, pourquoi pas? Sauf qu'on se croirait dans le sketch de Muriel Robin sur le racisme, ou le public est censé être aveugle qu'il ne voit même plus que le comédien est de couleur. Ainsi la réalisatrice insère des dialogues avec des sous entendus mais jamais elle ne fera allusion sur le fait qu'Omar Sy est noir et que dans les années 20, un médecin de couleur était plus que rare et qu'il soit accepté par une population reculée encore moins (mais c'est assez anecdotique).

Meme si Omar a un capital sympathie indéniable, il n'a pas su évoluer au fil des films et ses prestations sont comparables. Dans Knock, il incarne quand même un salaud de première dont le but principal est de s'enrichir en inventant des maux imaginaires pour dégainer son carnet d'ordonnances. Jamais on ne ressent le coté sombre du personnage, ce médecin demeurera sympathique de A à Z, aucune nuance de jeu ou de remords pour ce toubib.
Les seconds couteaux sont pourtant de haute volées apportant le coté gueules cassées ou personnages à forts tempéraments et portent l'identité du village.
Knock a donc un petit de Don Camillo au sein de ce village paisible remué par l'arrivée de médecin miraculeux.

Knock soulève les pouvoirs insoupçonnés de la blouse blanche et du diplôme qui font que tout patient est censé boire les paroles du soignant et appliquer ses consignes à la lettre. Knock est un arnaqueur pur et simple et en fait, applique tout simplement les méthodes de marketing modernes pour s'assurer une cliente obéissante et fidèle.
Malheureusement, il en existe encore beaucoup comme lui à notre époque, je ne sais pas si beaucoup de médecins contemporains sont vraiment motivés par l'amour de l'art médical.

Le pouvoir de Knock est l'arriver à créer une fascination pour son personnage avec pas grand chose, car les remèdes de l'époque étaient plus que limiter, c'est là que l'on reconnait son art du discours bien maîtrisé et de l'improvisation.

On notera aussi la forte présence de l'église et le parallèle entre les croyances envers le pouvoir curatif et ceux de Dieu.
Knock arrivera à nous décrocher quelques sourires avec ces situations rocambolesques qui soulignent la naïveté ou connerie c'est au choix) sans limite de certaines personnes face aux beaux discours. Ce cher docteur connait et abuse de l'art de la flatterie permettant de s'assurer de la fidélité de ses clients et a toujours réponse à tout.
Émotionnellement plat et sans âme, on commence à regarder sa montre au bout d'une heure car celà devient rapidement répétitif.

Lorraine Levy choisit d'exploiter à fond le coté comique et fait table rase du coté malsain de Knock avec un résultat entre la BD avec ses persos caricaturaux ou film cliché à la Jean De Florette en 100 fois bien.
Bref, l'homéopathie, les voyants et autres arnaqueurs ont encore de beaux jours devant eux.
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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Ven 20 Oct 2017, 12:32

Lorraine Levy décide de réadapter la fameuse nouvelle


Pièce de théâtre, pas nouvelle.

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Re: Knock - 5/10

Messagepar Alegas » Ven 20 Oct 2017, 12:42

caducia a écrit:film cliché à la Jean De Florette en 100 fois bien.


C'est très bien Jean de Florette, non mais...
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar caducia » Ven 20 Oct 2017, 12:51

tout fait, je parle des décors et du coté village perdu mais j'adore aussi.

Mark Chopper a écrit:
Lorraine Levy décide de réadapter la fameuse nouvelle


Pièce de théâtre, pas nouvelle.



ah je croyais que la pièce était tirée d'une nouvelle et qu'ils avaient fait un film ensuite, my bad.
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Thor : Ragnarok - 4,75/10

Messagepar caducia » Mer 25 Oct 2017, 20:16

Thor: Ragnarok

Réalisé par Taika Waititi
Avec
Chris Hemsworth, Tom Hiddleston, Cate Blanchett
Long-métrage : USA
Genre : comics
Durée : 02h11min
2017

4.75/10



Image


Synopsis

Privé de son puissant marteau, Thor est retenu prisonnier sur une lointaine planète aux confins de l’univers. Pour sauver Asgard, il va devoir lutter contre le temps afin d’empêcher l’impitoyable Hela d’accomplir le Ragnarök – la destruction de son monde et la fin de la civilisation asgardienne. Mais pour y parvenir, il va d’abord devoir mener un combat titanesque de gladiateurs contre celui qui était autrefois son allié au sein des Avengers : l’incroyable Hulk…


Critique

Thor: Ragnarok alias Thor 3. Difficile de poser une note avec un épisode façon montagnes Russes. Le réalisateur Taika Waititi est aux commandes, habitué aux comédies (Vampire en Toute Intimité, Hunt For The Wilderpeople), Thor 3 ne déroge pas à la règle, poussant le curseur humour au maximum, ce qui nous change du ton hyper coincé des films Avengers, assez avares en blagues. Waititi va-t-il réussir à dépoussiérer Ásgard?

Waititi va peut-être trop loin, osant ridiculiser ses personnages, cassant littéralement leurs images de super-héros infaillibles. Entre deux blagues, il ne faut pas oublier que "as usual" Thor et Cie doivent sauver le monde (leur monde, en l'occurrence) d'où des changements de tons constants et déstabilisants.
Le film est difficile à appréhender, ce second degré forcé montre le coté auto-dérision de Marvel qui montre qu'ils savent se renouveler, d'autre part cette avalanche de vannes vulgaires finissent par saouler le public, gâchant les quelques bonnes idées de cet univers.
Marvel avait déjà tenté d'insérer un peu plus d'humour dans ses récentes productions, comme dans Dr. Strange (qui fait une apparition sympathique ici), les gardiens de la galaxie, le dernier Spiderman ou encore Ant-man. Waititi souligne les défauts de Thor et le rend plus humain avec des maladresses, de la couardise, de la manipulation.

Visuellement, Thor 3 cumule aussi les fautes de gout, mais les amateurs de la saga sont habitués au kitsch. Waititi propose au délà des palais dorés et rococos une autre planète beaucoup plus fun et bariolée proche des films des gardiens de la galaxie, élargissant le bestiaire des habitants au passage.
Méli-Melo bordélique, Waititi ose les mélanges incongrus: mythologie grecque, univers médiéval cosmique ou cadre urbain.

Le point fort de cet épisode est que Thor s'est débarrassé de ses ex-compagnons trop conventionnels pour de nouvelles recrues avec plus de personnalité et d'originalité. Pourtant Waititi ne propose jamais de portraits approfondis par manque de temps.

Le maître d'une des planètes de cette nouvelle galaxie n'est autre que Jeff Goldblum. Son personnage et l'interprétation sont juste délicieux de bout en bout; un Maitre mégalomane, cruellement sensible, tout en contradiction. Un vrai dictateur qui n'aime pas se salir les mains mais se délecte de tirer les ficelles en coulisses (un peu comme l'empereur Commodus dans Gladiator).

Autre personnage charismatique joué par Tessa Thompson, la Valkyrie badass qui me fait penser à certains rôles de Michelle Rodriguez. Une femme guerrière qui a les attitudes et les habitudes d'un homme avec un caractère bien trempé.

Les amateurs de deux frères seront ravis de voir le retour de Loki qui hélas reste en retrait avec des réactions sans surprise. Hélas, j'ai de plus en plus de mal avec le visuel du personnage, trop proche de celui de James Franco dans "The disaster artist".
Pas fan de Hulk en général, il est assez présent et insignifiant pour moi, en revanche les scènes où il redevient Banner sont de haute qualité et l'auto-dérision fonctionne nickel.

Taika Waititi a surement reçu des instructions de Marvel pour fabrique une ambiance 80's proche des gardiens de la galaxie. Hélas, dans les gardiens les répliques qui font mouche, et se résument souvent à de petites allusions et des clin d'oeil alors que Thor 3 c'est la lourdeur qui prime. Meme si les gardiens ne faisaient pas dans la dentelle, Gunn arrivait toujours à préserver quelques scènes riches en émotions ou esthétiquement stotchantes, ici, celà n'existe jamais.

Les combats sont eux aussi sans nuance, sans aucun réalisme ou intérêt. On pourrait penser à 300, World War Z ou à Golden Axe où la pesanteur ou les blessures n'existent plus. Aucune scène renversante à l'horizon et une impression de déjà vu.

L'alternance drame/déconnade est déstabilisante, décrédibilise le résultat par le manque de spontanéité et d'aisance. Là où Jeff Goldblum arrive à faire passer n'importer quelle insanité avec classe, Chris Hemsworth n'est pas du tout à l'aise et en roue libre permanente et un sourire niais à chaque fin de phrase.
Taika Waititi fait table rase du coté Shakespearien de l'opus de Kenneth Branagh pour un ton décomplexé et volontairement débile. L'aspect dramatique n'arrive jamais à contre-balancer la comédie.
A voir pour ses caméos bien trouvés et se déconnecter le cerveau. Comédie audacieuse ou navet? à vous de juger.
Critiques similaires
Film: Thor : Ragnarok
Note: 3/10
Auteur: Alegas

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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Mer 25 Oct 2017, 21:23

e second degré forcé montre le coté auto-dérision de Marvel qui montre qu'ils savent se renouveler


Euh... T'as raté la totalité des films Marvel hors Captain America en fait ?

Le second degré et les blagues à deux balles, c'est un peu leur marque de fabrique.
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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar caducia » Mer 25 Oct 2017, 22:37

Les 1ers avengers c'était très balais dans le cul, avec peu de jokes quand même, l'humour était plus subtil. Là ils ont basculé dans un autre truc.
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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Jeu 26 Oct 2017, 07:34

Dans mes souvenirs, une réplique sur deux de Tony Stark est une blague.

Sans parler de trucs cartoonesques qui juraient avec le ton soi-disant donné à la bataille finale (celle qui avait traumatisé Stark :lol: ) :

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(pas très subtil tout ça)

Mais OK, je comprends bien que le dernier Thor, ça doit être un renoncement total et une grosse blague d'un bout à l'autre.
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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar caducia » Jeu 26 Oct 2017, 09:05

c'est sur que depuis le 1er Thor, le ton a évolué peut-être un peu trop pour moi (je vous laisse la surprise des trucs vulgos gratuits).
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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar Mr Jack » Jeu 26 Oct 2017, 11:31

Mark Chopper a écrit:Dans mes souvenirs, une réplique sur deux de Tony Stark est une blague.


Totalement. Iron Man et Avengers c'est le même humour pas très drôle -ou lourdingue à force.

Je préfère limite un Doctor Strange où l'humour est peu présent et où on se concentre sur l'univers qu'on essaie de créer.
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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar caducia » Jeu 26 Oct 2017, 12:27

moi, je kiffe bien le perso de Stark et son humour qui colle bien à sa personnalité et à son ego surdimensionné, dans Thor 3 c'est juste de la bouffonnerie.
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