Un aller pour l'enfer, de Ching Siu-tung (2003)
L'histoire : Un ancien agent de la CIA, retraité depuis la mort de sa femme et depuis que son meilleur ami est devenu moine, apprend que sa fille a été enlevée par des terroristes en Thaïlande...
Comme toutes les personnes sensées, j'ai lâché la filmographie de Steven Seagal après Hors limites en 2001... Mais puisque des esprits déviants, actifs sur ce forum, estiment que son improbable association avec le réalisateur de Histoire de fantômes chinois mérite le détour pour une séance brainless, il est temps de se rappeler que je ne suis pas, après tout, quelqu'un de sensé... Pendant quinze minutes, celui qui a déjà vu des bobines comme Justice sauvage ou Désigné pour mourir (film qui influencé Le Prestige de Christopher Nolan, ne l'oublions pas) se retrouve en terrain connu : Steven Seagal qui incarne un ex agent de la CIA, c'est un peu comme un bukkake dans un film porno japonais, on a l'habitude. Mais au bout de quinze minutes, la nanardise se met en marche : Ching Siu-tung évite de cadrer les visages lors des combats pour ne pas griller la doublure de Steven, une jeune et jolie thaïlandaise tombe sous le charme de la panse de Saumon Agile, un travesti virevoltant tente de fouetter notre héros et des moines usent de magie noire... Sans parler d'un message caché sur une jolie paire de boobs. En résumé : du DTV un brin WTF, généreux en action, qui fait bien le job (pour spectateurs avertis, évidemment).
Note : 5/10