[Pabelbaba] Mes critiques en 2016

[Mark Chopper]

Je parle de celui de Mr Jack, pas du tien

[caducia]

Elle a un peu un corps de GI Joe là

D'un autre coté, dans ce film c'est ce qu'on lui demande. On ne peut pas tout avoir.

[Mr Jack]

En même temps avec un personnage gay en avatar, ton avis ne me surprend pas

Mon avis qui dit qu'elle manque de forme ?

[Mark Chopper]

Ouais, ton goût douteux en femmes quoi

[Mr Jack]

Désolé de pas bander devant un sac d'os ou un tas de muscles tendus

[osorojo]

Mais ouais, elle est surcôtée la mère Emily. J'te soutiens frère Jack.

[logan]

Vous allez vous soutenir le cul surtout.

[Jed_Trigado]

[Mark Chopper]

[osorojo]

Ah les vannes de récré, ce sont les meilleures, celles qui font rire même les plus difficiles

[pabelbaba]

La 14ème Lame de Daniel Lee - 2010

Ayant été agréablement surpris par son Dragon Blade malgré un casting bien casse-gueule, je me suis penché avec confiance sur sa collaboration avec Donnie.

Comme souvent dans ce genre de film, le scénario est inutilement confus, alors qu'il y a juste des méchants très très méchants qui veulent tuer les gentils, très très gentils et prendre le pouvoir. Mais ça ne perturbe pas plus que cela le visionnage. Parce que finalement, ce qu'on veut c'est de la tatane, du sabre et ne pas gerber en les voyant en action.

Là encore, Lee ne se débrouille pas trop mal, il évite les combats mettant en scène trop de personnages et se contente généralement d'un contre un. Et il les gère assez bien. Le montage n'est pas trop cut, il se sert pas mal des éléments du décor, propose quelques idées assez bien foutues comme les spectres de fringues de la fille de Sammo qui rappellent un peu les WXP oldschool des années 80/90, mais à la sauce actuelle, ou même son fouet métallique reptilien qui a bien de la gueule.

D'ailleurs c'est à l'image du film, qui bénéficie d'une direction artistique assez chiadée, avec de chouettes costumes, des épées bien iconisées, de très beaux décors naturels et une photo pas dégueue. Mais il y a malgré tout quelques bémols, comme le perso du Juge, qui étrangement ressemble à un Jack Sparrow extrait de One Piece, et donc méchamment tête à claque. Un peu comme le look de Donnie d'ailleurs, qui mixe Van Helsing et Django de façon un peu anachronique.

Pour ne rien gâcher, on a droit à une ribambelle d'acteurs des temps anciens venus faire plus ou moins coucou. C'est toujours sympa de revoir la tronche de Wu Ma, de Chen Kuan Tai ou Fung Hak On avec un seul œil. En revanche, c'est dommage de donner à Sammo un rôle simplement symbolique.

Au final, ça donne un WXP assez sympathique, avec malgré tout quelques longueurs, notamment quand Donnie nous rappelle son enfance ou conte fleurette avec Zhao Wei.

6,75/10

[pabelbaba]

Opération Scorpio de David Lai - 1992

Il s'agit d'un des derniers classiques du KFP de la grande époque qu'il me restait à voir... Ca a peut être joué sur mon ressenti, mais je pense vraiment que la bobine est bien sympathique.

Comme d'hab le scénario n'a rien de transcendant, les méchants sont très méchants et très corrompus, les gentils très gentils et très naïfs et à la fin ils pètent la tronche des méchants. Cependant, malgré cet amas de clichés en masse (le vieux maître à la retraite, le jeune loup fougueux, l'entraînement malgré lui...) le film se distingue de la ribambelle de films du genre sortis à la même époque. Notamment par son casting, Chin Kar Lok en lead par exemple c'est pas banal. Le bonhomme est plutôt habitué au mieux aux seconds rôles et encore... Néanmoins il s'en sort plutôt pas mal, bien aidé par Liu Chia Liang. Lui, c'est déjà plus habituel, mébon, il pète tellement la classe qu'on a toujours l'impression de ne pas le voir assez. Mais c’est surtout la présence du vraiment trop rare Kim Won Jin, dans le rôle de l'expert en technique du Scorpion, qui fait le sel des combats. Ce mec allie l'élasticité d'un Jackie en pleine bourre, avec le jeu de jambe dévastateur d'un Billy Chow. C'est vraiment superbe à voir, surtout avec des chorégraphies signées par Liu Chia Liang et Corey Yuen! C'est inventif malgré pas mal de câbles et pas forcément ridicule alors que certains de ses coups sont vraiment osés.

A côté de cela, il faut noter la présence de sidekicks sans intérêt, mais qui pourtant ni plombent pas le film. En effet, il y a assez peu de touches d'humour et les persos à la con sont finalement mis en sourdine pour notre plus grand bonheur. Pareil pour la romance, qu'on voit poindre avec un peu d'appréhension, mais qui finalement ne démarre jamais. Tant mieux. En revanche, il y a bien quelques regrets à avoir, d'abord sur la mèche dégueulasse de Kim Won Jin, que devaient vénérer les acteurs de Dragon Tiger Gate, mais aussi dans l'utilisation de la BD, qui aurait pu servir le récit d'une façon plus intéressante.

Enfin avec un rythme plutôt correct, on n'a pas le temps de s'ennuyer et comme il s'agit d'une des rares fois où l'on peut admirer le talent de Kim Won Jin, autant en profiter.

7/10

[pabelbaba]

Sale Temps pour un Flic aka Code of Silence d'Andrew Davis - 1985

Il s'agit du premier polar d'Andrew Davis, spécialiste du film d'action plus ou moins urbain un peu mou du genou, capable de choses correctes comme Nico, Le Fugitif et Piège en Haute mer, mais aussi de navets bien foireux comme Opération Crépuscule ou Dommage Collatéral.

Ici il dresse, avec Chuck Norris en lead, l'archétype du polar urbain couillu 80s qui sera repris en boucle par Steven Seagal par la suite. On a donc un flic incorruptible, de méchants gangs qui se tirent dessus et une fille à sauver. On saupoudre tout ça de punchlines, de courses poursuites, de bourre-pif et de bastos et on devrait avoir un remake à peu près potable de Dirty Harry.

Cependant, ce n'est pas tout à fait ça. D'abord parce que le script est un peu con, avec des trous partout et des truands qui agissent comme de vrais abrutis. Ensuite on a aussi une magnifique idée complètement nanarde, avec ce tank urbain, façon ED-209 de Robocop, bien pratique pour justifier que Chuck puisse se battre à 1 contre 50, mais qui fait vraiment tâche. Enfin, la réalisation de Davis ne casse pas des briques, avec des gunfights pas bandants et des courses poursuites pas très émoustillantes.

Malgré cela, le charme opère à peu près, avec des répliques qui claquent généralement bien, quelques bastons bien foutues (Chuck sait quand même se battre) et la tronche d'Henry Silva, éternel cerveau du mal de ce genre de bobine.

Au final, ça donne un film moyen, un peu comme Nico, et qui offre malgré tout de jolies prises de vues de Chicago.

5/10

[Dunandan]

The Moon Warriors de Sammo Hung - 1992

Ca faisait un bout de temps que je n'avais pas maté de DVD Asian Star!

Comme d'hab', j'évite soigneusement l'intro de Dionnet pour ne pas me faire spoiler la tronche. Mais je la mate quand même après le film pour me marrer. Ici Dionnet nous survend encore sa came en parlant du dernier grand WXP, nous rappelle l'histoire de Sammo et la fin tragique d'Anita Mui, en casant au passage qu' Un Aller pour l'Enfer est un chef d’œuvre.

Enfin tout ça, ce ne sont que des détails. Le film en lui-même est un WXP assez classique du début des 90s. Son casting est mi-figue mi-raisin, avec d'un côté le très charismatique Andy Lau qui joue à merveille le bretteur-pêcheur au grand cœur, mais aussi la magnifique Maggie Cheung, juste après sa mue en femme la plus belle de tous les temps... Et de l'autre, un Kenny Bee toujours aussi insipide et une Anita Mui moins déchaînée que jamais... Et tout ce petit monde s'aime à qui mieux mieux, mais ne devrait pas.

L'histoire ne casse pas des briques, cependant les débuts du film sont très prometteurs, avec de très chouettes décors, aussi bien extérieurs (plage, forêt de bambous, cascade), qu'en studio, avec ce tombeau à l'abandon digne d'un Indiana Jones et qui claque sévère. Mais aussi avec des combats câblés plutôt réussis, même si ce n'est pas trop mon exercice de style préféré à HK.

Malheureusement, le film s'enlise très sévèrement arrivé à sa moitié, avec des développements interminables sur les sentiments des persos. Vu le niveau des acteurs et de l'écriture, on se fait vraiment chier. Mais comme Sammo est derrière la caméra on a quand même des fights à intervalle régulier pour éviter de sombrer dans les bras de Morphée. Enfin le mal est fait, les décors ne se renouvellent plus et ce ne sont pas les révélations sur un des persos qui vont réveiller notre attention.

En revanche le final propose une surprise tellement maousse, qu'il faut à tout prix tenir jusqu'au bout! Un truc de malade, que seul le ciné HK proposer! Je n'ose pas spoiler, mais sachez que les amateurs de Sauvez Willy vont kiffer grave. Et les amateurs de trucs déviants aussi.

Au final, ça donne un film moyen, porté par le minois de Maggie, quelques combats corrects et ce final complètement abusé.

5,5/10

[Jed_Trigado]

Mais quel radin.

Dans la période 90's de Sammo, il est tellement plus réussi que le surcoté Blade of Fury.