[Caducia] Mes critiques en 2016

Modérateur: Dunandan

Nice Guys (The) - 7,75/10

Messagepar caducia » Dim 29 Mai 2016, 11:24

The Nice Guys

Réalisé par
Shane Black
Avec
Ryan Gosling, Russell Crowe

Long-métrage : USA
Genre : drame
Durée : 01h58min
Année de production : 2016

7.75/10




Synopsis


Los Angeles. Années 70. Deux détectives privés enquêtent sur le prétendu suicide d’une starlette. Malgré des méthodes pour le moins « originales », leurs investigations vont mettre à jour une conspiration impliquant des personnalités très haut placées…



Critique

Difficile de regarder le nouveau Shane Black sans penser à "Kiss Kiss bang bang" car les points communs sont multiples et la trame scénaristique est globalement la même mais on oublie ce détail rapidement pour se plonger dans l'univers de seventies parfaitement reconstitué et suivre les aventures de ce nouveau tandem de choc.

L'histoire est plus que farfelue et basée sur des circonstances, quiproquos et situations improbables mélangée avec la maladresse de Holland (Ryan Gosling ) et les coups de poings de Jackson Healy (Russell Crowe).
La vraie surprise de "The nice guys" est donc ce cher Ryan Gosling, mal aimé par de nombreux messieurs (on se demande bien pourquoi ! ) qui est jusqu'ici rarement apparu dans les comédies (à part, Crazy, Stupid, Love) et qui avait tendance à choisir des films dramatiques ou à l'eau de rose. Ici, on peut dire que son interprétation est inédite et sans limite poussant le ridicule assez loin, cassant son image lisse de sex symbol ténébreux, ici incarnant un détective privé qui accumule les défauts.



March est donc avide d'argent, par nécessité pour élever sa fille, mais en plein de contradictions, car il crame son blé à la première occasion et n'arrive jamais à faire des économies. Une verre à la main ou une clope au bec à chaque plan, il ne manque pas une occasion pour faire preuve de maladresse ou de couardise pour notre plus grand bonheur.
N’empêche que c'est grâce à ses bourdes qu'il arrive à "tomber" sur des indices cruciaux et à faire avancer l’enquête tant bien que mal.
Russel Crowe est là pour rééquilibrer la balance, mais son personnage de brute épaisse qui se veut ultra-pro n'est pas tout blanc et il n'hésite pas à aller contre la morale pour arriver à ses fins.

L'ambiance 70's a une part importante du film avec une joie de vivre et une décontraction incontestable, ainsi S Black nous replonge dans les fêtes luxueuses décomplexées de l'époque où évoluent sex, drug and rock and roll où était permis, permettant à nos 2 héros de se fondre dans la foule sans difficultés car plus rien n'étonne dans cet environnement.
Les travers de March dans cette "party" époustouflante font de cette villa un paradis, emplie de tentations ainsi les pensées psychédéliques permettent quelques séquences bien délirantes apportant encore plus de fantaisie au film, celui-ci étant encore perdu entre réalité et rêves.



Encore une fois, il est difficile de ne pas penser à l'arme fatale avec ce couple d’enquêteurs mal assortis qui arrivent tant bien que mal à leurs fins. Les punchlines sont distillées de façon équilibrées et non dans l’excès, l'opposition entre les 2 personnages principaux n'est pas non plus trop virile ou marquée si bien que le duo fonctionne à merveille et est crédible.
Le bémol provient du coté bad guys avec une Kim Basinger interchangeable, trop figée et un Matt Bomer expéditif, sous exploité.

Un cocktail détonnant, savoureux et jouissif en décalage permanent, plein de malice et de légèreté, ça fait du bien.
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Warcraft : Le commencement - 4/10

Messagepar caducia » Dim 29 Mai 2016, 22:05

Warcraft : le commencement

Réalisé par
Duncan Jones
Avec
Travis Fimmel, Toby Kebbell, Paula Patton

Long-métrage : USA
Genre : drame
Durée : 01h58min
Année de production : 2016

4/10




Synopsis


Le pacifique royaume d'Azeroth est au bord de la guerre alors que sa civilisation doit faire face à une redoutable race d’envahisseurs: des guerriers Orcs fuyant leur monde moribond pour en coloniser un autre. Alors qu’un portail s’ouvre pour connecter les deux mondes, une armée fait face à la destruction et l'autre à l'extinction. De côtés opposés, deux héros vont s’affronter et décider du sort de leur famille, de leur peuple et de leur patrie.



Critique

Adapté du fameux jeu vidéo, "Warcraft : le commencement" n'est hélas pas à la hauteur des attentes des fans, il ne reste pas grand chose à sauver de cette bouillie visuelle qui surfe sur plusieurs univers du fantasy "Seigneur des anneaux", "Game of thrones".
La partie introductive dans le clan des orcs a même un petit d'air d'Avatar, les effets spéciaux en moins. Le problème majeur du film réside dans son visuel qui reste fidèle au jeu vidéo, sauf que le jeu vidéo originel à 10 ans et pour un film qui sort en salles de nos jours, ça ne colle pas du tout. Les Orques verdâtres ont donc des proportions comme dans le jeu c'est à dire boiteuses qui donnent des dégaines monstrueuses, façon "the rock" qui a quintuplé sa dose de stéroïdes. Ces créatures n'ont aucune finesse et sont décorés des souvenirs de combats qui pendouillent (cranes, dents, os, bijoux...).
Malgré leur apparence bestiale, leurs mouvements semblent très robotiques, peu fluides, le studio n'a pas joué la carte de la crasse, de la vivacité mais plutôt celle des brutes épaisses peu malines.



Passée la surprise du look coté Orques, on passe aux Humains qui ne sont pas mieux lotis avec leurs armures rutilantes bling-bling, leurs épées demeurées. N'oublions pas que la force de ce clan réside aussi dans leurs pouvoirs surnaturels avec des mages vêtus de kimonos façon star wars. Au niveau du casting, ils nous ont ressorti le méchant des 4 fantastiques (Toby Kebbell), Ben Foster qui mérite clairement le razzie de l'année et Dominic Cooper qui arrive tout de même à être crédible et à insuffler une once de bravoure.
Travis Fimmel est quand à lui détenteur du rôle principal, n'est pas mauvais mais son personnage est sans aucune surprise.
Les costumes apportent une grande part de ridicule aux looks de personnages qui ne permettent pas d'augmenter leur crédibilité à l'écran mais ne font que les desservir.



Coté scénario, c'est très tourmenté avec des retournements de vestes successifs sans aucune linéarité qui permet d’enchaîner des combats sans intérêt mis à part le duel final de grande ampleur, tout le reste demeure anecdotique, trop rempli de CGIs maladroits et visibles. La colorimétrie des clans à base de vert et de bleu fluos est d'une rare laideur. La différente visuelle entre Orcs numériques et humains en chair et en os est trop voyante pour que le spectateur se laisse embarquer dans l'histoire.



Une grosse déception que cette adaptation du jeu vidéo, sans humour, visuellement raté, le père du réal. risque de se retourner dans sa tombe.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Chuck Chan » Lun 30 Mai 2016, 20:46

Y'a erreur dans le synopsis de Nice Guys ;)

Malgré ta critique en demi-teinte, Captain Fantastic fait envie.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar caducia » Mar 31 Mai 2016, 22:16

merci Chuck pour m'avoir signalé l'erreur. :super:

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Jimmy Two Times » Mer 01 Juin 2016, 04:45

Une critique prévue pour Loving ?
I'm the motherfucker who found this place!
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Love & friendship - 7/10

Messagepar caducia » Mer 15 Juin 2016, 21:36

Love and Friendship

Réalisé par
Whit Stillman
Avec
Kate Beckinsale, Chloë Sevigny, Tom Bennett

Long-métrage : Irlande
Genre : comédie
Durée : 01h58min
Année de production : 2016

7/10




Synopsis


Angleterre, fin du XVIIIe siècle : Lady Susan Vernon est une jeune veuve dont la beauté et le pouvoir de séduction font frémir la haute société. Sa réputation et sa situation financière se dégradant, elle se met en quête de riches époux, pour elle et sa fille adolescente.
Épaulée dans ses intrigues par sa meilleure amie Alicia, une Américaine en exil, Lady Susan Vernon devra déployer des trésors d'ingéniosité et de duplicité pour parvenir à ses fins, en ménageant deux prétendants : le charmant Reginald et Sir James Martin, un aristocrate fortuné mais prodigieusement stupide…



Critique

Inspiré par le roman Lady Susan de Jane Austen, Whit Stillman créée de toutes pièces un scénario qui tient la route, développe des personnages qui à l"origine avaient peu de place dans l'ouvrage épistolaire, pour un résultat inattendu.
Mis à part, les apparats et décors d'époque luxueux, rien à voir avec "Pride and Prejudice", sous ses airs d'un film purement romantique, "Love and Friendship" est en fait une critique acerbe de la société du 18ème siècle et le romantisme est bien loin de la réalité.



Le ton sarcastique est de rigueur, Lady Susan interprété par Kate Beckinsale est un personnage magique, qui sous ses airs de sainte ni touche a une sacrée réputation, mais tire sans arrêt les ficelles et arrive à faire avaler des couleuvres à n'importe qui. Une profiteuse de première dont le but est de ne pas travailler pour survivre, mais elle plutôt du genre parasite et tente de subsister en squattant chez des gens ou en cherchant des ressources financières en casant sa fille ou elle-même. Un personnage dans la même veine que La marquise de Merteuil dans les procédés.
Une manipulatrice 5 étoiles à la répartie incroyable mais au destin pathétique.

Le décalage de ton est constant et fait la force du film, ainsi Lady Susan est capable d'exprimer les pires insanités sur un ton doux et assuré que ça passe comme une lettre à la poste.
Love and Friendship regorge de personnages, ce qui peut dérouter à prime abord mais chacun tient une place bien définie et l'équilibre entre eux est bien maîtrisé.



Tom Bennett arrive à tirer son épingle du jeu avec ce personnage excellent de Sir James qui en tient une sacrée couche, mais comme les gens sont polis, ils se contentent de sourire et de faire semblant de ne pas entendre. Chaque apparition donne droit à des séquences à l'humour poussé, alors que ce personnage était quasi inexistant dans l'oeuvre originelle apportant cette touche d'originalité qui évite que le film s'essouffle.
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Film: Love & friendship
Note: 6,5/10
Auteur: Nulladies

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Avant toi - 7/10

Messagepar caducia » Dim 26 Juin 2016, 15:42

Avant toi

Réalisé par
Thea Sharrock
Avec
Emilia Clarke, Sam Claflin, Janet McTeer

Long-métrage : Irlande
Genre : comédie dramatique
Durée : 01h50min
Année de production : 2016

7/10




Synopsis


Une charmante petite ville de l'Angleterre rurale. Si elle est originale et artiste dans l'âme, Louisa "Lou" Clark, 26 ans, n'a aucune ambition particulière. Elle se contente d'enchaîner les boulots pour permettre à ses proches de joindre les deux bouts.
Jeune et riche banquier, Will Traynor était un garçon plein d'audace et d'optimisme jusqu'à ce qu'il se retrouve paralysé, suite à un accident survenu deux ans plus tôt. Devenu cynique, il a renoncé à tout et n'est plus que l'ombre de lui-même.



Critique

Une surprise vis à vis de ce film qui nous est vendu comme une simple comédie romantique, certes, le film joue beaucoup sur les codes du genre mais va tout de même au delà, arrivant à se démarquer avec une évocation de sujets beaucoup plus profonds qu'une rencontre amoureuse classique.

En effet, "Avant moi" c'est la rencontre entre Louisa (Emilia Clarke) et William (Sam Claflin) qui sont issus du même patelin dans la campagne anglaise mais de milieux opposés. Elle, enchaîne les petits boulots insignifiants et raye son rêve de devenir styliste pour aider sa famille financièrement; Lui a tout pour lui (beauté physique, argent) mais sa vie a basculé et il est désormais cloué dans son fauteuil.




Louisa se retrouve au chômage et accepte de devenir auxiliaire de vie de cet inconnu avec un accueil glacial.
Le choc des cultures et des personnalités est toujours une recette qui fonctionne, ici l'alchimie du couple met du temps à s'installer pour rendre l'histoire quelque peu crédible. Le jeune femme délurée, gaffeuse arrive peu à peu à amadouer et décoincer le bourgeois coincé usant quotidiennement de stratagèmes différents.

Adapté du roman de Jojo Moyes, inspiré de sa propre vie, le film surfe sur la vague des love story où hante la maladie (Nos étoiles contraires, The choice, Now is good), sauf qu'ici le contexte est différent et que le destin a une part importante dans le récit mais dépend aussi d'un choix individuel. Ainsi, sous ses aspects de comédie légère se cache un drame plus profond et des interrogations qui touchent tout le monde. Ainsi, ne vous attendez pas à une happy end.



Emilia Clarke n'est pas aussi mauvaise que dans Terminator, mais ne fait pas dans la finesse non plus, à sa décharge son personnage excentrique fait que son jeu appuyé est adapté. Coté masculin, Sam Claflin est aussi limité dans ses mouvements que François Cluzet dans Intouchables et fait des prouesses d'interprétation se limitant à un jeu de regard ou de sourires et se confronter à la pile électrique incarnée par Louisa.

Il est dommage que les 2 personnages soient issus de milieux différents et que la fortune de l'un soit utilisée pour faire évoluer la situation, donnant droit à des scènes de vie paradisiaques alors sans cette opulence, le film aurait surement eu plus de force sans ce coté clinquant démonstratif qui édulcore le message plus dramatique.

Bravo à la styliste surtout qui rivalise d'imagination avec des tenues qui piquent les yeux.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar caducia » Jeu 30 Juin 2016, 21:02

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Instinct de survie - The Shallows - 0,25/10

Messagepar caducia » Sam 02 Juil 2016, 10:24

Instinct de survie - The Shallows

Réalisé par
Jaume Collet-Serra
Avec
Blake Lively, Angelo Lozano Corzo

Long-métrage : USA
Genre : survival
Durée : 01h27min
Année de production : 2016

0.25/10




Synopsis


Nancy surfe en solitaire sur une plage isolée lorsqu’elle est attaquée par un grand requin blanc. Elle se réfugie sur un rocher, hors de portée du squale. Elle a moins de 200 mètres à parcourir à la nage pour être sauvée, mais regagner la terre ferme sera le plus mortel des combats…



Critique

Un survival extrêmement décevant qui feront la joie des fans de l'actrice Blake Lively qui est au tout début du film mises en valeur avec des plans sur la silhouette parfaite, avec des ralentis avantageux façon "Alerte à Malibu". Personnellement, je m'en fiche royalement.

Sinon, le réalisateur Jaume Collet-Serra essaye de "renouveler" le genre en apportant la touche nouvelle technologie à base de skype, de GoPro, mais ça n'apporte pas grand chose pour sauver la misère générale.
Un film qui transpire les plans en studios, un beau requin en CGI qui n'arrive pas à la nageoire de celui de Spielberg.

un requin qui n'est pas foutu de s'attaquer à une nana sur un rocher à la surface de l'eau pendant 90% du film mais qui va s'arracher les dents sur une plateforme en métal.




The Shallows enchaîne les invraisemblances avec en personnage principal une caricature de la blonde américaine, qui passe son temps à se lamenter sur elle même : on aurait aimé un personnage plus badass plutôt que ce cliché ambulant qui reste stoïque en toutes circonstances.
Pour pimenter un peu l'action et éviter un monologue gênant, on rajoute un drôle de personnage secondaire, une mouette appelée Steven Seagal qui sera le running-gag du film, mais chut !!!!
Des images laides à pleurer, un suspense pas du tout maîtrisé et des effets spéciaux de piètre qualité.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Mark Chopper » Sam 02 Juil 2016, 10:31

une mouette appelée Steven Seagal


:eheh:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar elpingos » Lun 04 Juil 2016, 15:44

Tu le sais sans doute mais mouette se dit seagull en anglais ...
Bref, en tout cas, ta critique donne furieusement envie .. :eheh:
C'est en 3D au fait ? :mrgreen:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar osorojo » Lun 04 Juil 2016, 15:49

Une question que personne n'ose poser mais qui me semble essentielle, Caducia.

Blake fait-elle tomber la combi ? :mrgreen:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar caducia » Lun 04 Juil 2016, 17:53

elpingos a écrit:Tu le sais sans doute mais mouette se dit seagull en anglais ...
Bref, en tout cas, ta critique donne furieusement envie .. :eheh:
C'est en 3D au fait ? :mrgreen:


Et oui d où ce charmant surnom. :mrgreen:
Bah elle est en bikini avec de temps en temps la combi en haut ou en bas. Les scènes qui vont intéresseront le plus sont celles du debut.
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BGG - Le Bon Gros Géant (Le) - 5/10

Messagepar caducia » Lun 04 Juil 2016, 20:19

Le bon gros géant

Réalisé par
Steven Spielberg
Avec
Mark Rylance, Ruby Barnhill

Long-métrage : USA
Genre : comédie
Durée : 01h52min
Année de production : 2016

5/10




Synopsis


Le Bon Gros Géant ne ressemble pas du tout aux autres habitants du Pays des Géants. Il mesure plus de 7 mètres de haut et possède de grandes oreilles et un odorat très fin. Il n’est pas très malin mais tout à fait adorable, et assez secret. Les géants comme le Buveur de sang et l’Avaleur de chair fraîche, sont deux fois plus grands que lui et aux moins deux fois plus effrayants, et en plus, ils mangent les humains. Le BGG, lui, préfère les schnockombres et la frambouille



Critique

L'adaptation du conte pour enfants de Roald Dahl, "le bon gros géant" bénéficie des talents d'un des meilleurs réalisateurs du monde et des effets spéciaux de pointe, mais hélas ce n'est pas suffisant pour que la magie prenne, pourtant cette histoire d'amitié entre le gentil géant et la gamine est touchante au début et même crédible, mais le dénouement met un point d'honneur à nous décevoir.



Le bon gros géant s'inspire d'anciens contes pour enfants, ainsi difficile de ne pas penser à Peter Pan avec l’enlèvement d'un enfant orphelin dans la ville Londonienne avec un coté nocturne et mystérieux très réussi.
Lorsque le géant décide de rentrer dans ses contrées, c'est là que ça se gâte, son antre est très réussie et inspire la magie, un scène d'action qui s'y déroule nous fera penser à quelques plans d'Indiana Jones.
Un gros bémol concernant les acolytes du géant qui font penser aux horribles maquillages du Hobbit, du Chasseur et la reine des glaces ou Jack le chasseur de géants : des personnages caricaturaux et à l'esthétisme approximatif qui dénote avec le coté élégant du Géant.
Le film joue à de multiple reprises sur les différences d'échelle ce qui donne droit à quelques scènes cocasses, mais lors du déjeuner dans "un endroit très select", c'est la goutte de thé qui fait déborder la théière.
Ce jeu sur les écarts de tailles nous fer aussi penser aux Voyages de Gulliver ou encore King Kong.

Le point fort du film est donc le duo attendrissant fillette/géant avec une gamine pas trop énervante qui a son caractère alors qu'au contraire le géant est trop bonne poire et se laisse marcher sur les pieds. Malgré l'apparence étrange du géant, on s'habitue rapidement et son physique nous sera expliqué plus tard, ses expressions sont réussies sous les traits d'un Mark Rylance aux yeux rieurs.
La particularité du BFG est aussi son phrasé unique, il mélange les mots d'un façon délicieuse ce qui donne un coté poétique et enfantin au personnage maladroit.
La jeune Ruby Barnhill est pleine de spontanéité mais les effets spéciaux ne suivent pas toujours avec un regard dans le vague parfois qui font que les FXs deviennent voyants par moments.



Globalement, le film se laisse suivre mais Spielberg pousse le trait trop loin parfois avec des moments lourds pour plaire aux plus petits. Dans le respect de l'ouvrage originel, le scénario est hélas limité on aurait aimé voir évolué les héros dans un cadre un peu moins limité et vivre des aventures plus palpitantes. Un dernier tiers très faible, poussif.
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Shaun le mouton - 8/10

Messagepar caducia » Mar 05 Juil 2016, 21:45

Shaun le mouton

Réalisé par
Richard Starzak, Mark Burton
Avec
Justin Fletcher, John B. Sparkes, Omid Djalili

Long-métrage : USA
Genre : drame
Durée : 01h58min
Année de production : 2016

8/10




Synopsis


Lorsque qu’une blague de Shaun entraîne accidentellement le fermier jusqu’à la Grande Ville, Shaun, Bitzer et le reste du troupeau se retrouvent embarqués dans une aventure complêêêêtement inattendue en plein grande ville… Shaun arrivera-t-il à retrouver le Fermier dans cette ville étrangère et inconnue avant de s’y perdre pour toujours ?




Critique

Pas ultra-fan du genre Clay-motion, "Shaun le mouton" et ses acolytes m'ont clairement fait changer d'avis. un travail d’orfèvre et d'une rare minutie qui permet d'allier le coté déjanté du dessin animé mais aussi l'inventivité débordante de l'histoire où chaque détail est important et l'action est quasi continue.




L'histoire de base est certes classique, des animaux des champs qui débarque dans un milieu urbain, on a déjà vu ça plein de fois; l'histoire de la fourrière et du sauvetage aussi mais ce n'est pas tellement la trame globale qui compte mais tout cet enchaînement de scénettes loufoques. Comment ne pas penser aux courses poursuites façon Benny Hill ou à l'ambiance belle et le clochard.



Comment ne pas craquer devant cette galerie animalière où les espèces les plus bêtes ou les plus moches triomphent. L'expressivité des regards joue un rôle majeur étant donné que les dialogues sont absents, un rôle important de la bande originale et de la musique nostalgique qui amplifie les émotions ou le suspense.
Un travail technique hallucinant et minutieux qui rend ce film d'animation unique.

Un doux mélange de genre, entre comédie, aventure un peu dans le genre de Zootopie qui offre des changements d'ambiances et d'humeur bienvenus. Une histoire universelle et presque intemporelle.
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