Mark Chopper a écrit:Mais en faisant quoi ? En proposant un Eraserhead plus rationnel ?
Pourquoi la démarche ici te semble malhonnête mais pas dans Mulholland Drive (qui ne donne pas plus de clés... On sait qu'il s'agit d'un film sur Hollywood, entre fantasme et envers du décor cauchemardeque, mais le spectateur n'est pas davantage pris par la main) ?
EDIT :
Je pourrais dire la même chose de Malick en fait : pense-t-il au public en faisant Tree of Life ? Je ne pense pas, je crois qu'il fait le film qu'il a envie de faire, sans jamais se soucier des codes en vigueur et des attentes / habitudes du public.
Mulholland Drive c'est quand même bien différent, j'ai trouvé que ça donnait déjà plus de pistes même si, en effet, à la fin, tu es généralement largué. Le fait est que dans Mulholland il y a une vraie histoire à suivre, alors que dans Eraserhead tout est confus, mélangé.
Pour le Malick, ta comparaison est pas idiote mais le montage fait que l'histoire peut se suivre sans problème, et qu'on peut même s'attacher aux personnages. Dans Eraserhead, je doute qu'on puisse s'attacher à qui que ce soit.
Creeps a écrit:Une petite citation:
"My films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them." David Lynch
Au boulot Alegas

Alors là je pige pas. Ça n'a juste rien à voir avec ce que je dis. Quand les Wacho disent ça, c'est pour pointer du doigt un cinéma populaire qui mâche les informations données au spectateur. On est très loin du cinéma expérimental de Lynch qui a une toute autre vocation.