I, Daniel Blake: 8/10
On peut toujours reprocher à Ken Loach d'y aller franco (le film est clairement là pour dénoncer le système d'aide sociale en Angleterre), mais c'est fort, touchant, révoltant. Et comme à chaque fois que je vois un film de Loach (c'est-à-dire rarement, suis loin d'être un spécialiste), je me dis qu'on peut faire du cinéma "réaliste" en n'oubliant pas la grammaire cinématographique, ça fait plaisir.
Snowden: 8/10
Là encore, on peut se dire que le message est ce qui compte en premier lieu dans ce film, mais j'ai trouvé que Stone n'oubliait pas pour autant de raconter une histoire et la vie de personnages. C'est très bien rythmé, très intéressant à suivre et ça fait froid dans le dos. La narration en flash-back, c'est classique, mais ça marche, Stone évite bien l'écueil de biopic wikipedia et il y a plusieurs idées de mise en scène vraiment bien vues (je pense notamment à la scène où Snowden parle au responsable de la CIA par vidéoconférence devant un écran géant).
Mention spéciale à Nicolas Cage qui a quoi, 5-6 minutes à l'écran mais qui m'a fait la séance (cette voix, cette manière de parler, ce style ).