[Padri18] Mes critiques en 2015

[padri18]

Bon je me pose là.
Pas dit que j'écrirais des critiques bien complètes, mais envie de laisser au pire quelques avis express.

[padri18]

Donc voilà quelques avis succincts :

Whiplash : 8,5/10
Tout a été dit. Le film a réussit a me captiver alors que je suis loin d'être un amateur de jazz ou bien même de batterie. Teller et Simmons sont parfaits et la BO laisse quelques morceaux en têtes après visionnage. Et ce final...

What we do in the shadows : 8/10
Succès néo-zélandais de l'année dernière, le film prend un malin plaisir à ridiculiser des vampires archaïques dans notre époque contemporaine. La bande annonce donne parfaitement le ton, c'est fun, drôle, et j'ai déjà envie de le revoir.

Let's be cops : 5/10
Pas mal de vannes marrantes, mais du vite vu vite oublié.

John Wick : 7/10
Reeves met du headshot à gogo dans ce métrage fun et décomplexé. On regrettera le manque de diversité dans les combats/fusillades, mais globalement on passe quand même un putain de bon moment.

[padri18]

Strictly Criminal
de Scott Cooper (2015)

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7/10
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Troisième long métrage de Scott Cooper après son récompensé et ennuyeux "Crazy Heart", et "Les Brasiers de la colère" qui relevait déjà bien le niveau.
Strictly Criminal (ou Black Mass en VO, oui on admirera la capacité à changer un titre anglais pour un autre encore plus difficile à prononcer pour le français lambda...) nous présente le parcours de James "Whitey" Bulger, un truant qui règna sur Boston dans les années 70/80 et qui était de mèche avec le FBI.
Je parle de règne, mais autant dire que l'on ne voit pas grand chose du royaume de ce truant. Le film prend le parti de rester au plus prêt de ce psychopathe et fais la parallèle entre lui et son ami du FBI avec qui il est de mèche. Deux hommes opposés par leur relation avec la loi, mais unis par une amitié d'enfance (quoique cela semble n'être vrai que pour le personnage de Joel Edgerton; Le perso de Depp n'étant à priori qu'un opportuniste).
Cooper nous emmène sur une période de 20 ans en deux heures de film, où l'on suit segments après segments les coups de folie d'un Depp qui n'avait pas été aussi convaincant depuis des lustres. Certes les photos de tournage avait de quoi faire craindre le pire, mais alors le résultat à l'écran est tout simplement bluffant. Loin de ses pitreries à la Jack Sparrow auxquelles l'acteur nous habitue depuis une bonne dizaine d'année, Depp est tout simplement méconnaissable et rudement inquiétant. En face, Joel Edgerton joue l'agent du FBI fidèle à ses racines qui ment à ses hiérarchie, mais également à lui même, prétendant que Jimmy n'est pas un si mauvais garçon et que la fin justifie les moyens.
Certes le film aurait gagné à approfondir certaines storylines telles que l'empire de Jimmy, ou bien sa relation avec son frère campé par Benedict Cumberbatch, mais on passe néanmoins un agréable moment devant ce film de gangster qui verse plusieurs fois dans la violence bien nerveuse et porté par un Johnny Depp à l'allure démoniaque.

[Alegas]

Rendez-vous dans 11 mois pour la prochaine ?

[padri18]

Yep, ma résolution pour 2016 c'est de faire 2 critiques

[padri18]

400 days
de Matt Osterman (2015)

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1/10
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Parfois, certains films à petit budget surprennent leur monde et surpassent les grosses productions via un savoir-faire efficace. Par exemple, l'année dernière, The Signal (dont le poster a largement inspiré celui de 400 days) parvenait ainsi à convaincre malgré un budget dérisoire grâce à un visuel léché et une atmosphère prenante. 400 days ne fait pas parti de ces films là.
L'idée de base avait pourtant de quoi faire envie, avec un groupe de 4 astronautes qui se retrouvent confinés sous-terre pour une expérience de 400 jours afin de préparer un futur voyage sur Mars. Rapidement, l'équipe perd le contact avec leur superviseur et dès lors, tous les clichés sont déballés de manière bien grossière : paranoïa, hallucinations, tensions entre les personnages. Le spectateur se retrouve alors vite dans le même état d'esprit que les personnages; il a hâte que tout cela se termine.
Handicapé par un scénario sans surprise qui se veut même plus fin qu'il ne l'est, Osterman se contente de faire du fonctionnel; ce qui est problématique quand le film n'alterne que deux décors. Opprimé par le blanc du vaisseau dans la première partie du film, le spectateur se retrouve vite perdu dans l'obscurité de la deuxième partie. On ne peut qu'être déçus de ce manque d'inspiration tant il pénalise le film qui n'avait vraiment pas besoin de ça pour être ennuyeux.
Car ce n'est pas le manque d'originalité qui fait mal au film mais bien son traitement bancal. Lorsque le film tente la psychologie, il se vautre en montrant ses personnages avoir des visions grossières sont pour autant questionner ces dernières, et lorsqu'il tente l'horreur, il se contente de faire du jump scare.
Perdu dans tout cela, le casting ne fait pas de miracles malgré un capital sympathie que l'on pourrait avoir pour le trio TV Brandon Routh/Caity Lotz/Tom Cavanagh; Un acteur se démarque néanmoins du lot mais en mal, en la personne de Dane Cook qui est aussi mauvais que d'habitude.
Enfin, le film se termine par une non-conclusion sensée donner le choix au spectateur d'en déduire ce qu'il en veut. Personnellement, j'en ai déduis que j'ai perdu 1h30 devant mon écran.

[osorojo]

Merci pour le crash test, j'étais à deux doigts de le tenter, je vais passer mon tour