[comICS-soon] Le topic à moitié vide, à moitié plein (2015)

Modérateur: Dunandan

Re: [comICS-soon] Mes critiques en 2015

Messagepar Dunandan » Lun 09 Mar 2015, 12:39

J'ai le même problème :? :mrgreen:
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Re: [comICS-soon] Mes critiques en 2015

Messagepar Alegas » Lun 09 Mar 2015, 12:40

Alors moi les screens c'est soit sur DVD, BRrip ou alors sur des sites de screenshots.
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Re: [comICS-soon] Mes critiques en 2015

Messagepar osorojo » Lun 09 Mar 2015, 14:31

Même avec un lecteur de PC, c'est super chiant de faire des screens de BR puisque les softs désactivent cette fonction sur ce support. J'en ai fait 2/3 fois (pour les fernando di leo), ça a été une galère monstre. Obligé d'utiliser des softs du type anydvd et de se prendre la tête. J'ai du mal à comprendre cette politique, mais bon ...
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Re: [comICS-soon] Mes critiques en 2015

Messagepar comICS-soon » Lun 09 Mar 2015, 18:06

Bon ben j'irai chercher en Albanie des trucs que j'ai en BR alors pour les grosses critiques :mrgreen:
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Coffee And Cigarettes - 3/10

Messagepar comICS-soon » Dim 29 Mar 2015, 14:44

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Coffee and Cigarettes (2003)

Réalisé par Jim Jarmusch
Avec Roberto Benigni, Steven Wright, Tom Waits, Iggy Pop, Steve Buscemi...


Des protagonistes esseulés autour d'une table damier, du café, des clopes, et une photographie en noir et blanc. Tel est le fil conducteur de ce "long-métrage" d'1h30 regroupant en fait 11 petites scènettes, les 3 premières ayant été réalisées en 86, 89 et 93 par Jarmusch (celle de 93 avec Iggy et Tom Waits a reçu la Palme d'Or du court-métrage).

Hormis Ghost Dog (que j'apprécie sans l'aimer plus que ça) je suis étranger au cinéma du monsieur. Autant dire que ce n'est pas ce café clope qui m'a donné envie de découvrir le reste. Le métrage a pourtant, je le pense, beaucoup de choses à dire. Mais le style prétentieux et ennuyeux de son réalisateur empêche de s'y intéresser totalement.

Une réalisation plate, fixe et répétitive pour une bonne heure et demie de dialogues aux sujets divers mais rappelant toujours le café et la cigarette. Le sommeil nous guette. Heureusement le casting cinq étoiles permet de petits réveils succincts, grâce à l'humour notamment. Tous les amis du réalisateur sont venus jouer leur rôle pour illustrer les avantages et les inconvénients de la communication à travers des conversations banales. Iggy Pop et Tom Waits discutent de la dernière cigarette alors que Jack White nous présente sa bobine Tesla.
Trois scénettes m'ont tout de même sorti du coma: les 2 vieux Italo-Américains (Those Things'll Kill Ya), GZA, RZA et Bill Murray (Delirium), la dernière (Champagne) et surtout celle avec Alfred Molina et Steve Coogan (Cousins ?). C'est vraiment le gros point fort du film, sans celle-ci je serais à l'heure actuelle déclaré mort d'une tumeur somnolente.

Comme je l'ai dit ci-dessus, je pense sincèrement qu'il y a beaucoup de choses à tirer de ces dialogues. La conversation est présentée comme une bataille ou règne le dédain, l'incompréhension, la répétition, la trahison etc. C'est un sujet passionnant mais je n'ai aucunes envies de m'intéresser à un tel film, il m'est impossible de passer outre l'ennui. Le cinéma doit être autre chose qu'une pareille démonstration.

Jarmusch nous livre une véritable analyse sociologique au sens le plus technique du terme, et franchement... c'est chiant.
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La French - 7/10

Messagepar comICS-soon » Mer 20 Mai 2015, 20:20

Image

La French (2014)

Réalisé par Cédric Jimenez
Avec Jean Dujardin, Gilles Lellouche, Céline Sallette...
Photographié par Laurent Tangy


Un film français de plus de deux heures sur l'une des plus fameuses affaires mafieuses de l'histoire, ça peut faire saliver, ou totalement rebuter. Encore plus quand les potos Dujardin et Lellouche sont réunis à l'écran pour incarner deux personnages à l'opposition fracassante.
La French traite bien évidemment de la célèbre French Connection, la filière française d'exportation massive d’héroïne vers les États-Unis, qui a œuvré pendant des dizaines d'années jusqu'à sa chute dans les années 70. C'est naturellement la période choisie pour le film même si ce dernier se permet quelques libertés temporelles, et pas seulement.

Pour illustrer le jeu dont justice et gangsters ont pris part, Jimenez a choisi de mettre face à face le juge Pierre Michel et un des grands parrains du milieu marseillais, Tany Zampa. Là ou dans la réalité les deux hommes n'ont fait que se livrer un combat à distance, le métrage livre de nombreuses scènes de rencontres afin d'expliciter le jeu du chat et de la souris auquel se livrent les deux hommes. Il en ressort notamment la désormais fameuse scène au sommet d'une colline du far west azuréen, le vent dans les cheveux et le soleil à l'arrière-plan.

La French est un véritable melting-pot de tout ce que le genre a pu apporter. Des scènes de boites de nuit dans un rouge saturé à la Mean Street, les célèbres séquences où Scorsese se plait à résumer toute une chaine de production en musique via un montage rapide et une voix off, une musique d'ailleurs parfaitement choisie mais qui sonne malheureusement faux aujourd'hui tant on l'a utilisé. Formellement ce 2ème film de Jimenez est, je trouve, plutôt réussi. Absolument pas original certes, mais réussi. La photographie désaturée et usée de Laurent Tangy y participe grandement, tout comme la reconstitution du Marseille des années 70. Vraiment appréciable, contrairement aux scènes aux USA...

Au niveau casting, j'ai beau être fanna de mister Dujardin, je dois l'avouer j'avais peur. Surtout pour son association avec Lellouche, son pote de toujours censé incarner un parrain marseillais d'origine napolitaine (ce qu'il prend bien la peine de préciser au détour d'un dialogue tellement on ne s'en était pas rendu compte :chut: ). Au final Dujardin est bon malgré ses petites mimiques récurrentes plutôt destinées à l’univers de la comédie. Lellouche est un poil plus caricatural, et je ne suis pas un grand fan de l'acteur, ça n'aide pas. Les seconds rôles sont pour la majorité franchement corrects, sauf peut-être les "américains" et leur accent tout droit sorti d'OSS 117 "Ah ah ah, sacwé Oubert !".

Quand à l'adaptation en elle-même, elle est très très libre. Il ne faut pas y chercher un document historique. Il y a beaucoup de références à des personnages ou des événements importants de la French Connection mais tout est mélangé pour donner lieu à un film avec un début, une fin, une longue poursuite au milieu et un héros intrépide. Le destin du juge Michel dictant la temporalité du métrage dans sa montée vers la gloire avant la descente aux enfers (Scorsese sors de là on t'as dit !). Cet enchainement rend un peu trop simple à mon gout des événements bien plus complexes, voir toujours inexpliqués, dans la réalité et induit en erreur le spectateur non averti sur la véracité des faits.

Mais alors pourquoi une si belle note me direz-vous ? Et bien je dois dire que je suis heureux de voir un film français de ce calibre. Je dois être un peu facile, c'est dangereux pour l'avenir du cinéma français d'ailleurs. Mais après tout ce qu'on a pu subir ça fait du bien d'avoir un vrai film de mafieux, avec une vraie ambiance, des personnages, des belles séquences, du sang et des larmes. Certes il manque quelque chose, certes la plupart est déjà vu, mais certes quand même.

7/10
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Son of a Gun - 6,5/10

Messagepar comICS-soon » Lun 25 Mai 2015, 17:27

Image

Son of a Gun (2015 en France, DTV)

Réalisé par Julius Avery
Avec Ewan McGregor, Brenton Thwaites, Alicia Vikander...
Photographié par Nigel Bluck


Premier long métrage de l'auteur réalisateur australien Julius Avery, lauréat de la Palme d'Or du court-métrage en 2008 pour Jerrycan (qui a gagné également à Berlin et Sundance).
Figure prometteuse du cinéma australien, grosse tête d'affiche, et pourtant aucun distributeur étranger n'a souhaité acheter le film qui sortira chez nous directement en vidéo le 15 juillet (déjà disponible en VOD). Sa mise en ligne prématurée (sortie en octobre 2014 en Australie) ayant refroidie encore plus les possibles investisseurs.

Et pourtant ce Son of a Gun ne manque pas d’intérêt, en premier lieu pour voir McGregor tenir la baraque avec qualité. C'est assez rare ces temps-ci pour être souligné. Parfaitement crédible dans son rôle de taulard chef de meute et père de substitution, son association avec le jeune et talentueux Brenton Thwaites donne une légitimité certaine au métrage. Ce dernier souffre malgré tout d'un manque évident d'originalité qu'il tente de maquiller plus ou moins habillement en hommage (le collage souvenir du Solitaire de Michael Mann notamment). L'introduction en prison est courte et efficace mais se permet tous les clichés du genre pour rendre la séquence attrayante et mouvementée. Le fait que l'action se déroule en Australie permet au moins de changer d'air, des prisonniers en tongs c'est cool.

Plusieurs fautes de goût viennent ternir l'écriture d'Avery. Notamment la love story inévitable qui semble complétement hors propos, tant dans son écriture que dans sa mise en image, sa mise en musique et le jeu des acteurs (les scènes de retrouvailles dans le train puis sur la plage...). Je rajouterai également le "climax" final traité à la Usual Suspect alors que la révélation est ridicule et prévisible.
L'intrigue est donc ultra classique, mais la majorité du film est vraiment bien foutue. L'Australie offre une ambiance nouvelle, des couleurs et des paysages différents bien mis en valeurs par Nigel Bluck (qui était chef op de la 2ème équipe sur les 3 Seigneurs des Anneaux). La réalisation est très plaisante, les scènes d'action manquent d'envergure mais au moins ça n'en fait pas trop pour un résultat dégueulasse.

Le duo McGregor-Thwaites fonctionne à merveille dans ce petit film honnête qui livre la marchandise sans jamais chercher à en faire des tonnes.

6.5/10
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Re: [comICS-soon] Mes critiques en 2015

Messagepar caducia » Lun 25 Mai 2015, 17:58

c'est quoi ta note ? :gratgrat:
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Oliver Twist (1948) - 9/10

Messagepar comICS-soon » Lun 01 Juin 2015, 13:49

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Oliver Twist (1948)

Réalisé par David Lean
Avec John Howard Davies, Alec Guinness, Robert Newton, Kay Walsh...
Photographié par Guy Green


Deuxième version cinéma du célèbre roman de Charles Dickens après un film muet en 1922. J'avais plutôt un bon souvenir du Polanski, mais cette adaptation de David Lean est absolument grandiose sur tous les points.

Je commencerai par la photographie noir et blanc magnifique et réfléchie, rappelant forcément l'expressionnisme allemand, associée à une réalisation et une construction du cadre fantastique. Le film parait du coup extrêmement moderne et plaisant, le rythme en profite et les presque 2h passent sans aucunes longueurs. Guy Green avait d'ailleurs reçu un Oscar pour sa photo noir et blanc dans Les Grandes Espérances (autre adaptation de Dickens) du même David Lean (avec qui il a collaboré sur plusieurs métrages).
Cette ambiance permet de coller le plus fidèlement possible au roman. Ses incursions dans le film noir, et même dans le film d'horreur, participent à la grande richesse visuelle et narrative du film. Rien de mieux pour illustrer l'arrivée d'Oliver dans un monde d'adultes, dur, violent, égoïste et manipulateur.

Le casting est parfait, de la tête d'affiche au plus petit des seconds rôles. Ma seule petite réticence concerne tout de même Oliver, légèrement surjoué par John Howard Davies. Certaines de ses mimiques m'ont agacé, il cherche à être encore plus attendrissant qu'il ne l'est déjà.

Quand à l'histoire je pense que tout le monde la connait. Un modèle d'anti manichéisme, un livre/film social qui choque et interpelle.
Bref un véritable chef d’œuvre et une adaptation parfaite qui se permet même le bon goût de zapper la fin un peu too much du roman.

9/10
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Re: [comICS-soon] Mes critiques en 2015

Messagepar Scalp » Lun 01 Juin 2015, 15:11

Ah tiens je l'ai pas vu celui là, ça donne envie.
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Re: [comICS-soon] Mes critiques en 2015

Messagepar angel.heart » Lun 01 Juin 2015, 15:30

J'aime beaucoup David Lean, mais je m'étais bien fait chier devant celui-là. :?
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Re: [comICS-soon] Mes critiques en 2015

Messagepar puta madre » Lun 01 Juin 2015, 15:40

Moi aussi j'avais adoré. Je le trouve beaucoup plus réussi que l'autre adaptation de Dickens réalisée par Lean, De Grandes Espérances.
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Re: [comICS-soon] Mes critiques en 2015

Messagepar Dunandan » Lun 01 Juin 2015, 15:57

En effet, l'esthétique des Grandes espérances est aussi très réussie, par contre j'ai été moins conquis par la partie "adultes".
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Re: [comICS-soon] Mes critiques en 2015

Messagepar comICS-soon » Lun 01 Juin 2015, 16:51

Partie adultes de quoi, Oliver ou Les Grandes Espérances ?

angel.heart a écrit:J'aime beaucoup David Lean, mais je m'étais bien fait chier devant celui-là. :?


Ah ouais ? Étrange. Je l'ai vu sur grand écran en plus, je n'ai pas vu la séance passer.
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Re: [comICS-soon] Mes critiques en 2015

Messagepar Dunandan » Lun 01 Juin 2015, 17:03

Dans les Grandes espérances.
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