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OPERATION CASSEUR
Umberto Lenzi | 1976 | 7/10
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Ce qui est bien dans les polizieschi, c’est que les gros méchants sont vraiment des salopards de première. Ici, pas de demi-mesure, quand l’innocent morfle, que les rues se teintent d’un rouge salace, c’est dans la douleur et plein cadre. Si le mafieux promet de buter la veuve et l’orphelin il le fait avec fracas l’instant d’après. Bref, Violent Napoli, c’est l’Italie dépressive des seventies dans toute sa splendeur, entre exécutions sommaires, dommages collatéraux et symboles forts, quitte à égratigner l’innocence d’une tête blonde si ça sert à bien marteler le message, ce que fait Lenzi sans vergogne avant de rendre l’antenne en finissant sur une petite douceur d’exagération qui fait plus sourire qu’elle n’émeut.
C’est d’ailleurs l’équilibre un peu précaire de Violent Napoli, entre brutalité sérieuse et attitude légère du truculent Maurizio Merli, mélange hasardeux des mimiques amusantes d’un Chuck Norris prétentieux et de la verve fleurie de l’inspecteur Harry, qui fait le panache de ce Violent Napoli. Lenzi mise tout sur son inspecteur énervé qui file des coups de latte comme ses homologues distribuent des contraventions et il a bien raison : malgré la rudesse du contexte, le sourire s’invite à la fête assez régulièrement.
Et pour ne rien gâcher, peut-être conscient que son contexte narratif est un brin limité, Lenzi sort l’artillerie lourde et parsème son film de nombreuses course-poursuites énergiques. Quand ce ne sont pas les moteurs qui prennent d’assaut les rues de Naples, ce sont les toits de la ville qui subissent les coups de talon d’un bon paquet d’énergumènes en tout genre. Résultat, même s’il est évident que l’ensemble manque d’un peu d’enjeu, d’un poil d’ambition, on finit la séance plutôt enthousiaste, amusé et diverti.
C’est d’ailleurs l’équilibre un peu précaire de Violent Napoli, entre brutalité sérieuse et attitude légère du truculent Maurizio Merli, mélange hasardeux des mimiques amusantes d’un Chuck Norris prétentieux et de la verve fleurie de l’inspecteur Harry, qui fait le panache de ce Violent Napoli. Lenzi mise tout sur son inspecteur énervé qui file des coups de latte comme ses homologues distribuent des contraventions et il a bien raison : malgré la rudesse du contexte, le sourire s’invite à la fête assez régulièrement.
Et pour ne rien gâcher, peut-être conscient que son contexte narratif est un brin limité, Lenzi sort l’artillerie lourde et parsème son film de nombreuses course-poursuites énergiques. Quand ce ne sont pas les moteurs qui prennent d’assaut les rues de Naples, ce sont les toits de la ville qui subissent les coups de talon d’un bon paquet d’énergumènes en tout genre. Résultat, même s’il est évident que l’ensemble manque d’un peu d’enjeu, d’un poil d’ambition, on finit la séance plutôt enthousiaste, amusé et diverti.