[oso] Ma prose malade en 2015

Modérateur: Dunandan

Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar noname007 » Jeu 28 Mai 2015, 11:48

Si j'aime les hommes, c'est pas tellement parce que c'est des hommes, mais c'est surtout parce que c'est pas des femmes.

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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Mr Jack » Jeu 28 Mai 2015, 12:10

Lelouch j'ai pris Un homme et une femme par curiosité et Toute une vie mais bon j'ai peu d'espoir. :|
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Jeu 28 Mai 2015, 12:17

Le challenge, c'est aussi l'occase de se frotter à ce genre de réal peu glamour. Je pense que La bonne année, proposé par Val, est un bon film pour tenter le voyage :)
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Scalp » Jeu 28 Mai 2015, 12:18

Prenez des vrais risques !!! matez du Dardenne ou du Rohmer.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Jeu 28 Mai 2015, 12:19

Rohmer ça a l'air costaud. J'ai toujours pas osé caresser le genou de Claire, qui est pourtant bien gaulée, c'est dire ! :mrgreen:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Scalp » Jeu 28 Mai 2015, 12:23

Si je devais faire un classement dans les 0/10, Rohmer c'est moins chiant que les Dardenne ou Resnais, mais c'est toujours nul quand même (0 quoi).
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Mr Jack » Jeu 28 Mai 2015, 12:31

J'ai vu Ma nuit chez Maud c'était pas mal. C'est pas autiste ni cas soc' c'est juste sur-écrit mais ça passe.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar pabelbaba » Jeu 28 Mai 2015, 13:19

Je dois avoir le dvd depuis 6-7 ans... Toujours pas maté. :chut:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Week-end à Zuydcoote - 8,5/10

Messagepar osorojo » Sam 30 Mai 2015, 10:54

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WEEK-END A ZUYDCOOTE

Henry Verneuil | 1964| 8.5/10
•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

Rendez-vous galant sous une pluie d’obus

Des situations souvent atypiques dans lesquelles Henry Verneuil place Jean Paul Belmondo, de chaque rencontre que fait l’acteur, naît une ambiance particulière qui enrobe Week-end à Zuydcoote d’une ironie macabre particulièrement subtile. Contrairement à ceux qui illustrent la guerre de façon clinique pour en démontrer l’absurdité, Verneuil veille, lui, à ne pas tomber dans une quelconque démonstration manichéenne, préférant faire vagabonder ses personnages pour exploiter pleinement l’ambiance particulière qui émane du chaos que provoque l’homme quand il se laisse dominer par sa soif de conquête.

Homme de chaque plan, de chaque dialogue, Jean Paul Belmondo, enivrant comme jamais, insuffle son charisme insolent à son personnage de flâneur relativement ambigu. Qui mieux que lui pouvait prêter son oisiveté à ce pauvre bougre malmené par le sort, chanceux à sa façon, placé bien malgré lui dans des situations qui le dépassent. Il est le véhicule de premier choix qu’use Henry Verneuil jusqu’à l’os pour dépeindre cette fatalité qui émane de la guerre et des morts qu’elle provoque. Quand le ciel se fait menaçant, les hommes se couchent et prient, si tant est qu’ils croient encore à la protection hasardeuse du grand barbu censé veiller sur eux. Quand la faucheuse frappe, une énième fois, les larmes ne sont plus conviées aux obsèques, l’habitude les remplace, même si le cœur, lui, se meurtrit toujours un peu plus.

C’est un sujet bien noir qui motive le crayon narrant cette histoire peu optimiste et pourtant, à aucun moment Verneuil ne pousse les violons pour déclencher l’émotion. Son intérêt est ailleurs, dans chaque être que son jeune soldat rencontre notamment. Qu’il soit anglais, français, homme ou femme, tous apportent quelque chose au récit en partageant un moment touchant avec celui qui leur sert de miroir, un peu passivement, mais avec un altruisme qui fait chaud au cœur. Et quand la rencontre se fait dans la violence, c’est sans plaisir aucun, sans aucune once de spectaculaire. Simplement un écho à une réalité malsaine qui fait qu’on ne peut plus se déguiser en bonne sœur et se raser au soleil sans faire hurler les bâtons de mort.

Weekend à Zuydcoote est un film d’ambiance, car c’est l’interaction dépeinte entre chaque personnage d’une galerie bien fournie qui le dessine, qui construit son fil conducteur. Mais il est aussi l’écho d’un savoir faire farouche en matière de mise en scène et d’une générosité dans l’image qui permet à son auteur de fouler des terrains arides qu’on ne s’attendait pas à trouver ici, ceux poisseux d’un film de guerre. Lorsque les bombes percutent le sable d’une plage accueillante, c’est dans un brouhaha de tous les diables, à l’occasion de séquences d’un dynamisme rugueux qui nous placent directement en plein cœur des cratères. L'impuissance de tous ces hommes désespérés, qui n’ont pas d’autres choix que d’espérer éviter obus et cartouches après avoir fermé les yeux, est si palpable qu’à ce moment là l’émotion est vive.

Il fait bon de tomber sur un film aussi sincère, orchestré par un cinéaste qui ne joue à aucun moment le petit malin pour augmenter l’impact de ses images, si ce n’est peut être au moment de tirer sa révérence. Mais comme le travail de sape a été bien fait, qu’on est envoûté depuis un bon moment par l’ambiance si particulière qui se dégage des images, du script et de la nonchalance de Belmondo, on accepte ce dénouement cavalier, aussi naturel et sophistiqué que l’a été tout le film.
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3h10 pour Yuma (1957) - 6/10

Messagepar osorojo » Dim 31 Mai 2015, 10:18


★★★★★★ ZE CHALLENGE DÉCOUVERTE ★★★★★


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3H10 POUR YUMA

Delmer Daves | 1957 | 6/10
•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

« Duel de gare

Western atypique, peu pourvu en action, préférant la force tranquille d’un duel psychologique que se livrent deux bonhommes aux caractères bien trempés, 3h10 pour Yuma est un bel exercice d’écriture auquel il manque, à mon sens, un soupçon d’énergie. En effet, si l’affrontement entre bandit bien élevé et père de famille intègre jusqu’à la mort monte tranquillement en puissance pour révéler tout son potentiel dans un dernier quart d’heure trépidant, les autres personnages, ainsi que les lieux traversés, semblent n’être qu’accessoires, Delmer Daves ne s’en servant que très peu pour garnir sa trame narrative.

C’est dommage parce que dès qu’il déroule ses portraits d’hommes, il fait mouche. De femme aussi d’ailleurs, puisqu’il offre au film un joli personnage féminin à travers la femme du sheriff intérimaire, et cela même si elle est indirectement à l’origine de l’élément qui réduit à néant la belle subtilité qui sert le crayon dans la majeure partie du film. A savoir cette fin convenue au possible, complètement détachée du reste, à contre-courant total de la tonalité un brin fataliste qui avait motivé l’écriture jusqu’au final. Comme si pendant près d’une heure et demie Delmer Daves avait évité tout manichéisme par quelques dialogues bien sentis, en servant pareillement les deux camps qui se renvoient la balle à tour de rôle, pour tout remettre en question en à peine 2 minutes d’image, le temps nécessaire pour les deux nemesis de faire table rase du passé en devenant les meilleurs potes du monde.

Bien entendu, on ne restreint pas un avis à deux ultimes minutes un peu manquées, mais quand elles s’ajoutent à un sentiment d’ensemble mitigé, elles ne font que renforcer la semi déception. Ainsi, si j’ai beaucoup aimé le coup d’œil de vieux briscard de Delmer Daves qui épouse à merveille les grands espaces qu’il capture sur bobine ainsi que les prestations sur le fil de Glenn Ford et Van Heflin, je reste par contre sur la réserve à propos d’une narration qui devient poussive lorsque le face à face psychologique s’estompe. Et quand le temps se fait un peu long alors que le film ne dure qu’une heure et demie, c’est généralement signe qu’il manque un petit truc quelque part.
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Carry on Pickpocket - 5,5/10

Messagepar osorojo » Lun 01 Juin 2015, 17:21


★★★★★★ ZE CHALLENGE DÉCOUVERTE ★★★★★


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CARRY ON PICKPOCKET

Sammo Hung| 1982 | 5.5/10
•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

« Voleur de temps

C’est certainement mon grand respect pour Sammo et ses coups de latte qui m’a fait tenir jusqu’au bout parce que Carry on pickpocket est à 1000 lieues de ses plus belles réussites. Outre deux scènes de stomb’ énergiques qui rappellent le savoir-faire du maître, l’ensemble est globalement avare en tatane, pire, en action tout court.

Il faut en effet se contenter, la plupart du temps, de l’humour assez hasardeux de situations nées d’un pitch amusant fait de pickpocket et de double-jeux mystérieux. Pourtant l’ouverture du film est sympathique, toute la séquence d’entraînement au dépouillement en public et de mise en pratique en plein centre commercial est parfaitement millimétrée, la sauce prend et la suite se laisse désirer. Mais dès que Sammo se lance en quête de l’amour véritable, les situations improbables s’enchaînent, bien trop vite et sans grande conviction.

En connaisseur du monsieur, de son goût certain pour le spectacle dans ce qu’il a de plus explosif, on se laisse attendrir par les quelques scènes réussies que comporte Carry on pickpocket, quand Sammo casse des tronches en boite de nuit par exemple. Mais il y a fort à parier que ceux qui s’attendent à un morceau de péloche aussi inspiré que Le héros magnifique risquent de trouver le temps un peu long.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar pabelbaba » Lun 01 Juin 2015, 19:45

Deux bons fights dans un film HK c'est déjà énorme! Tu voulais Chingmy Yau à poil en plus? :chut:

Même Scalp a plus aimé. :eheh:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Jed_Trigado » Lun 01 Juin 2015, 19:47

Même moi je l'ai vu a la baisse celui-là, donc compte pas non plus sur Scalp. :chut:
"Je mets les pieds où je veux Littlejohn et c'est souvent dans la gueule." Chuck Norris

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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Lun 01 Juin 2015, 19:50

Merci Jed ! :mrgreen:

Tu l'as vu récemment pabel ?

Sinon, j'ai bien envie de répondre par l'affirmative à ta question, mais tu t'en doutais :mrgreen:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar pabelbaba » Lun 01 Juin 2015, 19:51

Le forum est à la dérive... :titanic:
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