[oso] Ma prose malade en 2015

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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Mark Chopper » Jeu 05 Fév 2015, 23:09

Oui, 13 assassins et Lesson of the Evil. Le reste depuis quelques temps, c'est trop sage et trop chiant.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Jed_Trigado » Jeu 05 Fév 2015, 23:09

Mark Chopper a écrit:T'abuses, Miike nous sort un film sympa de temps en temps, mais je le trouve de plus en plus inégal. Comparé au début des années 2000...

D'ailleurs, je n'ai même pas osé poster le teaser de son film de yakuzas vampires tellement ça a l'air foireux.

C'est toujours mieux que sa période V-Cinema quand même.

Sion c'est juste qu'il a moins tourné que Miike, autrement il serait nettement moins en mis en avant, d'autant plus que je le considère plus comme un faiseur qui reprend un peu chez tous ses confrères pour faire son beurre.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Mark Chopper » Jeu 05 Fév 2015, 23:13

C'est toujours mieux que sa période V-Cinema quand même.


Bah j'aime bien (enfin pas les tous débuts quand même). Mais dans le tas tu as Visitor Q. Et Gozu, je crois que c'était du DTV à la base.

Je le trouvais plus fou, plus inventif.

Sion c'est juste qu'il a moins tourné que Miike


Il a quand même pas mal tourné et hors de question que je m'approche de sa période pré- Suicide Club qui a l'air atroce comme une installation d'art contemporain.

Mais il a vraiment fait fort avec sa trilogie... Forcément, j'ai placé des espoirs démesurés en lui. Et là il veut sortir 6 films cette année, il va bâcler le travail et lasser.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Jed_Trigado » Jeu 05 Fév 2015, 23:17

Oui, je parlais bien de la période pré-Fudoh, donc on est d'accord. :super:
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Jupiter : Le destin de l'univers - 3/10

Messagepar osorojo » Sam 07 Fév 2015, 12:37

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JUPITER ASCENDING

Andy et Lana Wachowski | 2015 | 3/10
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Le miel et les abeilles, Wachowski Remix, Vol.1

Comment faire état de la déception si profonde que fut Jupiter Ascending sans user de superlatifs acerbes qui iraient à l’encontre de ce que je pense réellement des frè… hum… de la fratrie Wachowski. Comment hurler cette tristesse causée par ceux qui ont pourtant signé LA séance la plus marquante que j’ai pu vivre en salle, à savoir un certain Matrix, épopée venue de nulle part qui m’avait assommé dans mon siège aussi simplement qu’une bouche s’évapore, privant son porteur de tout pouvoir d’expression.

Et pourtant, j’étais prévenu, Cloud Atlas avait commencé à témoigner d’une certaine euphorie ambitieuse assez dangereuse. Comme si les deux esprits à son origine étaient à même de porter à l’écran chacun de leur caprice créatif, assurés qu’ils sont de leur génie, caméra en main. Alors pourquoi ne pas se lancer dans un space-opéra qui repomperait toutes leurs influences, qui tenteraient d’illustrer chacune de leurs thématiques, le tout dans une ambiance mi-familiale, mi-badass, histoire de taper large. Sur le papier, l’intention faisait peur, à l’écran, malheureusement, ça se confirme. A aucun moment Jupiter Ascending ne parvient à canaliser les ambitions à son origine : les séquences s’enchaînent de façon fonctionnelle pour essayer de décrire un univers qui ne peut décemment pas s’exprimer en deux heures de temps et quelques maquillages directement inspirés des horreurs esquissées dans Cloud Atlas.

J’étais pourtant prêt à jouer au moutard peu exigeant, à avaler des couleuvres en me pourléchant les babines devant un spectacle bien gaulé, conscient qu’il est question de conte et qu’il faut accepter l’univers pour apprécier le voyage. Dès lors, le combo femme de ménage désabusée qui se découvre un destin royal, mi-homme mi-clébard romantique placé sur l’échiquier pour la protéger, salopards ailés tout droit sortis d’un album d’Alef Thau, le tout dans un univers en mutation, tantôt baroque, tantôt sci-fi, tantôt vieille France, pourquoi pas, même si les dents commencent à grincer devant tant d’amalgames de style. Le crissement persistant, rendez-vous sera pris chez les dentiste lors du petit détour dans les arcanes d’une administration capricieuse qui ôte au spectateur toute volonté de se laisser emporter : entre deux humanoïdes spielbergiens qui se font la guerre à coup de regards robotiques, un fonctionnaire corruptible tout droit sorti de l’univers de Peter Jackson et des guichetiers qui feraient pâlir les gobelins irascibles de Gringotts, toute espoir d’harmonie s’envole : les Wachowski se sont perdus dans leur propre univers.

Mais la goutte d’eau qui déclencha la larme de frustration vient de la seule composante de Jupiter Ascending dont personne ne doutait, à savoir le cœur même de sa mise en scène. Le constat est sans appel, les scènes d’action sont répétitives, leur montage est fait au hachoir et la narration de ce destin anti-héroïque est tout simplement inexistante. Et c’est bien plus dommageable pour l’intégrité même de Jupiter Ascending, beaucoup plus que sa direction artistique excentrique. Parce que ce sont les fondements même de la mécanique du spectacle qui en prennent un gros coup derrière la nuque. Chaque dialogue sonne creux, uniquement destiné à combler la logique qu’il manque à toute cette débauche d’énergie. Finalement, la bataille pour la terre se résume à une histoire d’héritage et d’humains qu’on transforme en piles Energizer (oh wait ?) ; l’histoire se répète, mais en beaucoup moins bien. Que dire également de cette troidé inutile qui a pourtant, à priori, été pensée et optimisée à la prise de vue. Une fois de plus, elle est au pire accessoire (le petit plan sur l’abeille qui butine annonçant le twist à suivre), sinon quasiment assassine de toute intention esthétique, le pire étant le mariage surprise de la jolie Youpiter (grosse GROSSE VF) qui s’attarde longuement sur une démonstration technique de la profondeur de champ au détriment de l’ampleur même qui est censée caractériser la séquence. Enfin, et c’est certainement ce qui est le plus désolant, il y a dans Jupiter Ascending cet évident problème de rythme que l’on retrouve dans toutes les productions « faster, better, stronger » du moment. En à peine 10 minutes de bobine, les rétines sont rassasiées pour 10 ans d’effets visuels frénétiques, toutes les mécaniques visuelles du spectacle à venir sont dévoilées et jamais ensuite, dans les 110 autres minutes qui suivront, la surprise visuelle ne sera plus au rendez-vous. Soyez prévenus, le temps de l’innovation technologique UTILE est révolue, on est bien loin de l’accouchement du bullet time matrixien révolutionnaire qui avait pour lui, d’une part, d’être une innovation technologique ingénieuse, et surtout, d’autre part, d’être une aide nécessaire pour construire l’intrigue. Dans Jupiter Ascending, tout n’est que surenchère du vide, vaisseaux rutilants en détresse, flammes dévorantes, et Climax de 30 minutes qui s’enchaînent. Il serait appréciable que les pontes du grand spectacle retrouve la logique même de ce terme, comment apprécier une montée en régime si tout le reste du film est temporisé par le même beat essoufflant. Qu’on se le dise, le spectateur n’est pas une machine à encaisser de l’effet visuel en série.

Avant de laisser la détresse s’emparer de mon clavier, de laisser les maux dépasser ma pensée, concluons cette palabre déjà trop bavarde. Finalement, ce que j’ai le plus apprécié dans Jupiter Ascending est ce que j’en redoutais le plus, à savoir les bottes magiques de l’angelo Tatum. Les séquences les plus réussies visuellement sont les petits spots Redbul focalisés sur le surfeur de vecteurs, la seule semi -réussite de ce film qui se vautre par ailleurs dans tout ce qu’il entreprend, et n’a pour le sauver, finalement, qu’un amas de thématiques typiques de l’univers des Wachowski. Si ça suffira à contenter leurs fans Hardcore, ceux qui se persuaderont que les non initiés sont des analphabètes du bulbe, incapables de saisir autre chose que le complexe oedipien pour les nuls frappant le pauvre Eddie Redmayne —qui passe son temps à se demander ce qu’il fout là, bien conscient qu’il vient de détrôner Loki de sa place du méchant le plus loupé de l’histoire des méchants voulus trop badass de la mort (comme la pauvre Mila Kunis d’ailleurs qui n’hésite pas à renfiler ses gants mappa à la fin tant elle est aware du drame qu’elle vient de signer)—, il y a fort à parier que ce sera trop court pour le reste du monde, y compris pour ceux qui nourrissent un respect mérité pour l’univers des Wachowski.

Mais au-delà de toute la détresse de cet avis, de cette déconvenue extrême, il y a tout de même une question qui s’impose. Où sont passés les Wachowski, ceux qui parvenaient, avec beaucoup moins de moyens, à trouver si forte percussion à l’écran ? Faut-il leur sabrer un peu d’argent de poche pour les voir extirper leurs têtes des nuages, ceux qu’ils ont pu atteindre à force de budgets toujours plus confortables et qui les empêchent désormais de distinguer le faisable du délire de créateur.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Jimmy Two Times » Sam 07 Fév 2015, 19:14

Sacré pavé à la hauteur de ta déception :shock:
I'm the motherfucker who found this place!
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Pathfinder » Sam 07 Fév 2015, 22:34

Putain les notes que se paie le film... :shock:
Hormis le 8 de rigueur d'Alegas, la réputation du film n'est visiblement plus à faire... Vivement l'Albanie tiens!
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Dim 08 Fév 2015, 13:58

Jimmy Two Times a écrit:Sacré pavé à la hauteur de ta déception :shock:


A priori, j'dis pas mal de connerie, vu le silence poli qu'il inspire :eheh:

Pathfinder a écrit:Putain les notes que se paie le film... :shock:
Hormis le 8 de rigueur d'Alegas, la réputation du film n'est visiblement plus à faire... Vivement l'Albanie tiens!


Oh, tu peux faire confiance à ses aficionados, je pense que les arguments ne vont pas manquer pour le défendre. C'est un film qu'on aime ou rejette, peut être que tu accrocheras plus que moi à l'univers ;) Par contre, je pense que c'est une bobine qui mérite le cinoche ^^
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Combattants (Les) - 7/10

Messagepar osorojo » Dim 08 Fév 2015, 14:08

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LES COMBATTANTS

Thomas Cailley | 2014 | 7/10
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Petits coeurs survivalistes en ébullition

Pas de larmes à déplorer pour Madeleine, derrière ses mèches blondes se planque un tempérament d’acier, des poings rompus à la bastonnade et une mâchoire fermée, qui ne consent à se relâcher qu’à l’occasion de quelques maximes acerbes à propos du monde et de son instabilité. Crise financière, écosystèmes en danger, puissances guerrières potentiellement dévastatrices, elle en est certaine, la fin du monde moderne, c’est pour bientôt. Et ce n’est pas son master en macroéconomie qui la fera manger quand le retour à la terre deviendra nécessité pour survivre.

Sous ses airs de satire militaire, de récit initiatique comique, le premier film de Thomas Cailley déroule la naissance d’une histoire d’amour touchante parce que construite dans la distance, évitant tous les stéréotypes souvent inhérents à ce genre d’histoire. Où comment les mécaniques de l’attraction semblent être parfois aussi simples que la règlent énonçant la parité de deux polarités contraires. Et si la limite de son propos se situe peut-être dans ce taillage des deux contraires au burin gaulois, la relation amoureuse qui se tisse dans un microcosme naturel coupé du monde réussit à émouvoir.

Cette sincérité à l’origine de la mouvance des deux jeunes oiseaux embarqués dans une spirale émotionnelle faite d’exercices militaires et de jeux d’esprit juvéniles permet aux approximations de l’ensemble de ne pas trop handicaper ce premier film. Car Les combattants souffre parfois de la jeunesse de son réalisateur, qui transparaît notamment de sa main un peu légère en matière de direction d’acteurs : hormis la jolie Adèle Haenel qui s’en sort plutôt bien, même si elle force parfois un peu trop les traits de son personnage de mouton noir endurci, on est souvent au royaume de l’à-peu-près en matière de dialogues, ce qui donne aux images un côté théâtral un peu gênant.

Les combattants fait toutefois l’effet d’une respiration rafraichissante. Y transpire une belle sensibilité à dépeindre la fin d’une adolescence marquée par la confirmation de repères tout droit hérités d’une éducation sans anicroche. Entre chemins de vie rassurants, et futur incertain, il n’est pas toujours évident de mettre un pied devant l’autre l’esprit serein. Alors à défaut d’être totalement en paix, il est rassurant de pouvoir miser sur deux paires de jambes au lieu d’une, histoire de doubler les chances de faire le bon choix au prochain carrefour et s’offrir ainsi la possibilité d’aller un peu plus loin.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Scalp » Dim 08 Fév 2015, 14:47

J'ai pas lu UN SEUL argument valable pour cette grosse merde.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Dim 08 Fév 2015, 14:50

Huhuhu, je m'attends à lire des théories sur les dessous du film un peu partout. Des analyses de thématiques, des races qui ont une sémantique profonde, la symbolique réelle des abeilles, ce genre de truc. Faut dire que la seule richesse du film, ce sont ses thématiques, le souci c'est que tout est bazardé un peu n'importe comment, sans faire corps, juste histoire de dire que le film est un peu dense :mrgreen:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Scalp » Dim 08 Fév 2015, 14:57

Tu écris Emmerich ou Ratner à la place de Wacho (avec le même film et même réal) et TOUT le monde chie sur le film, là y a capture mag qui se paluche dessus mais lol quoi.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Jed_Trigado » Dim 08 Fév 2015, 15:06

Il y a des thématiques dans Jupiter Ascending ? (vraie question)
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Scalp » Dim 08 Fév 2015, 15:10

Les pauvres sont gentil.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Scalp » Dim 08 Fév 2015, 15:11

Et débile aussi
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