L’espion qui m’aimait
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Lewis Gilbert (1977) | 6/10
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Troisième Bond avec Roger Moore, "l’espion qui m’aimait" est considéré par beaucoup comme le meilleur de cette période. Il est peut être un peu mieux que les deux précédents mais on n’atteint jamais la qualité des Bond de Connery. Les codes de la saga sont parfaitement respectés : James, aidé des gadgets habituels, est confronté à un méchant mégalo qui veut éradiquer toute vie terrestre pour créer un monde entièrement aquatique.
On se balade donc des montagnes autrichiennes à la Sardaigne en passant par l’Egypte. Ca reste du très classique et très balisé, comme souvent à cette époque. Moore a pris ses marques et atteint déjà ses limites, mais Curd Jurgens en grand méchant, c’est très très faible car il est déjà très âgé et ne constitue jamais une menace pour Bond. C'est vraiment la grosse déception. Heureusement, est introduit ici Requin un des bad guy les plus emblématiques de l’univers et il est vraiment bien dans cet opus, loin du ridicule du suivant.
Quelques atouts féminins ne sont également pas à négliger : Barbara Bach en alter égo de Bond (assez nouveau pour l’époque) et qui le met même à l’amende une ou deux fois mais surtout Caroline Munroe, hélas trop peu présente, en pilote d’hélico mortelle, juste sublime!
Pour le reste, la scène d’ouverture propose une poursuite à ski moyenne, la partie égyptienne fonctionne assez bien (surtout grâce à Requin) mais, passé la découverte du repaire sous marin de Stromberg, le final, qui a du engloutir une bonne partie du budget, est un peu longuet.