[Hannibal] Mes critiques en 2015

[angel.heart]

Et le 5 est marrant.

+ 1

A mes yeux, seul le 3 est vraiment sans intérêt.

[Jed_Trigado]

Le 5 il y a rien à faire, je le trouve embarrassant, putain le plan de Clint avec le harpon géant, ça tue une légende.

Et Val, fonce voir Sudden Impact !

[Val]

De toute façon j'ai le coffret BR, je vais donc me faire les deux quoiqu'il arrive.

[Dunandan]

X-Men : Days of future past

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Brian Singer (2014) | 6/10
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Après un X-Men first class très réussi, j’attendais au tournant ce nouveau X-Men censé prolonger le bon travail de M. Vaughn sur cet univers complètement revigoré. La première inquiétude fut le remplacement de Vaughn par Singer qui me laissait moins d’espoir et force est de constater que la déception est au bout du chemin.

Pas très emballant donc, le film s’attache à narrer un arc à succès du comics mais il n’arrive jamais à être aussi passionnant que son prédécesseur et souffre même véritablement de la comparaison à tous points de vue. Visuellement d’abord, tout ce qui se passe dans le futur est selon moi, raté. Les environnements sont très sombres, on ne voit donc pas grand-chose et l’immersion dans ce monde dévasté et menaçant ne prend pas. Par contre, tout ce qui se passe dans les années 70 est bien plus intéressant et la reconstitution est de qualité même si le mélange de l’Histoire (guerre froide, crise de Cuba, etc…) et de l’univers X-Men qui faisait tout le sel du précédent est moins marqué dans celui-ci.

Côté casting, l’attraction est d’avoir tenté de mélanger l’ancienne équipe avec la nouvelle équipe. Rien à dire sur le double duo McAvoy/Stewart et Fassbender/McKellen, qui sont des personnages qui fonctionnent bien surtout pour la partie « passé ». Jackman dans son registre habituel est un peu en retrait et l’action se focalise trop à mon avis sur une J. Jawrence tout juste oscarisée.
La scène la plus marquante visuellement et donc techniquement est celle de Quicksilver lors de l’évasion de Magneto : pour le coup, beau boulot ! Sinon beaucoup de blabla pour pas grand-chose, un final qui tire en longueur et qui aurait pu être raccourci sans problème et une mise en scène pépère sans fulgurance. A noter, pour ceux qui aiment ou pas, beaucoup, beaucoup mais alors beaucoup de fan service pour essayer de faire le lien entre tous les films. A voir si on est client ou pas.

Pour conclure ce n’est pas un mauvais film mais pas un grand film non plus. Tout n’est pas à jeter mais pas assez de gros moments pour pouvoir briller. Il s’inscrit dans la lignée de la série hors First class qui est vraiment au dessus.

[Hannibal]

Captain America, le soldat de l’hiver

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Anthony et Joe Russo (2014) | 7/10
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Ce deuxième volet de l’adaptation Marvel de Captain America est plutôt réussi. En tout cas, il livre la marchandise, il n’est pas du tout avare en scènes d’action pêchues et permet de passer un bon moment. Et personnellement, je n'en demande pas plus sur ce type de films. C’est clairement le haut du panier des adaptations Marvel.

L’intrigue est centrée sur le Shield et son chef emblématique Nick Fury, que l’on a jamais autant vu dans un Marvel et c’est tant mieux. Il a même droit à sa grosse scène d’action : une grosse course poursuite en pleine ville : sympathique. L'histoire, sur fond d'espionnage, est suffisamment rythmé pour permettre au spectateur de ne pas s'ennuyer pendant deux heures.

Globalement, le film est bien shooté, toujours bien lisible avec des jolis mouvements du captain et de son bouclier, ça fait vraiment plaisir (l’attaque sur le bateau est vraiment très bien au début). Le buddy ailé, c’est pas forcément le meilleur truc du film, par contre, le soldat de l’hiver , j’avais un peu peur au début, mais ça fonctionne plutôt bien et il est même assez classe sur la première moitié du film (avant qu’il n’enlève son masque). Scarlett en veuve noire, fait des essais de coiffure, cheveux au vent pour tester son nouveau shampooing.
Pour résumer, du fun, de l’action, et quelques gueules vraiment sympathiques : Redford, Jackson, Evans. Un bon blockbuster !

[Mark Chopper]

personnellement, je n'en demande pas plus sur ce type de films.

Et voilà, on se contente de peu maintenant

[Hannibal]

j'avoue

[Scalp]

Faudrait que je fasse une critique du dernier caca Xmen, cte purge de compète quand même.

[Alegas]

Magnum force

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Ted Post (1973) | 8,5/10
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2ème sur 5 dans la série des Dirty Harry, je le trouve quasiment aussi bon que le premier. Même si Harry est un peu moins badass, il y a largement de quoi faire avec un body count assez conséquent et quelques morts bien violentes comme il faut : dans la voiture au début, la piscine et le loft notamment. Harry s’attaque cette fois ci à un escadron de la mort, constitué de policiers qui appliquent la loi à la place de tribunaux jugés trop laxistes. C’est donc un vrai écho aux convictions du Harry du premier film car même s'il comprend les actes de l'escadron, il ne peut les cautionner.

On vit un peu plus avec Harry dans cet épisode : son appartement, sa voisine nymphomane, ses amis, ses collègues: ce qui l’humanise clairement aux yeux du spectateur. Il perd du coup en badassitude mais c’est pour mieux trancher avec l’escadron qui est composé de sortes de « Harry’s » qui n’auraient plus aucune limite. C’est ce qu’il dit d’ailleurs : il n’est pas d’accord avec le système mais tant que le sytème ne change pas, il fait avec, contrairement à l’escadron.

Côté réalisation, c’est vraiment sympa avec quelques plans très travaillés et intéressants : caméra sur la moto, plans lors des courses poursuites, angles de vue des gunfight (dans l'épicerie, la tuerie de la piscine, ...). Au casting, on a droit à David Soul en leader de l’escadron. Il a la bouille parfaite pour ce rôle et est un concurrent sérieux à Harry lors du concours de tir. Malheureusement, le climax final sur le bateau est un ton en dessous du reste, sans réel affrontement entre ces deux têtes d'affiche, c’est un peu dommage mais c’est le seul bémol du film que j’ai par ailleurs vraiment adoré.

[Dunandan]

Marathon man

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John Schlesinger (1976) | 8/10
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-Is it safe?... Is it safe?
-You're talking to me?
- Is it safe?
-Is what safe?
-Is it safe?
-I don't know what you mean. I can't tell you something's safe or not, unless I know specifically what you're talking about.
-Is it safe?
-Tell me what the "it" refers to.
-Is it safe?
- Yes, it's safe, it's very safe, it's so safe you wouldn't believe it.
-Is it safe?
- No. It's not safe, it's... very dangerous, be careful.

Ce dialogue mythique résume à lui seul toute la tension de la scène culte de la torture d’un nazi en cavale sur un étudiant qui ne comprend pas ce qu’on lui veut (et auquel le spectateur ne peut que s’identifier).

Pas revu depuis au moins 20 ans, Marathon man est un très bon film, intelligent et passionnant. Un accident voiture anodin va obliger un nazi ancien tortionnaire d’Auschwitz à sortir de sa planque en Amérique du Sud pour récupérer son butin volé aux juifs à l’époque. Sous fond de machination, de traitrise et d’espionnage, l’intrigue emporte tout sur son passage tellement on reste scotché à l’histoire du début à la fin.

Marathon man, c’est également la performance de deux acteurs : Dustin Hoffman dans le rôle de l’étudiant, embarqué dans une traque dont il ignore tout au départ et Laurence Olivier alias Szell, impeccable en nazi, dentiste et tortionnaire des juifs d’Auschwitz : il est glaçant !

Le rythme est soutenu et les 2h passent sans ennui, avec des scènes marquantes : la torture dentaire évidemment (je la voyais plus longue dans mon souvenir, preuve qu’elle est vraiment terrifiante), l’intrusion dans l’appartement alors que Hoffman est dans son bain où on entend les malfrats chuchoter (assez flippant avec un bon jeu de lumières), les scènes à Paris avec Roy Scheider très bon également.
Marathon Man est un excellent film, avec un bon Schlesinger aux manettes, et script très intelligent de William Goldman adapté de son bouquin, ça fait vraiment plaisir !

[Jack Spret]

Cette scène où il est dans son bain, elle est glaçante avec ce jeu sur le son et la lumière

[Olrik]

Comme toujours, musique réussie de Michael Small. Dès les premières notes, dès les premières images où l'on voit Hoffmann faire son jogging, le malaise est là.

[Dunandan]

L’inspecteur Harry ne renonce jamais

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James Fargo (1976) | 4/10
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On ne va pas se mentir! Même si le personnage de Harry Callahan est toujours aussi fun, ce troisième film est très largement en dessous des deux premiers. Cette fois ci, Harry doit faire équipe avec une jeune rookie car le maire entame un programme de féminisation de la police. Ceci n’est évidemment pas du goût de ce bon vieux Harry qui le fait savoir et ce, même s’il se laisse convaincre sur la fin. Le duo doit démanteler une sorte de secte menée par un ancien du Vietnam qui s’équipe en armes lourdes aux frais du contribuable et propose de mettre la ville à feu et à sang.
Ce n’est évidemment pas du goût de Harry qui va mener son enquête comme il peut car, comme toujours, ses supérieurs se chargent de freiner ses ambitions expéditives.

Ce n’est hélas pas cette intrigue minimaliste au possible qui relève le niveau du film déjà bien plombé par un bad guy inexistant, une coéquipière fade et un Clint qui se laisse porter par des événements pas bien passionnants, il faut le reconnaître... En effet, le film n’arrive jamais à s’élever au niveau de ses prédécesseurs et se révèle même un tantinet pénible à suivre.
Le plaisir se situe alors dans quelques scènes un peu plus intéressantes comme l’attaque du magasin de liqueurs assez emblématique de la série, l’autopsie à la morgue et la course poursuite sur les toits qui sauvent un peu les meubles.
Du petit Harry, du petit Clint, peut largement mieux faire…

[Hannibal]

Kill Bill Volume 1

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Quentin Tarantino (2003) | 9/10
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Véritable hommage à tout un pan du cinéma d’action, Kill Bill est toujours aussi jouissif et efficace plus de dix ans après sa sortie et reste une des références incontestées du genre. Tarantino utilise ici toute sa maestria pour enflammer le pellicule et livrer une explosion de scènes d’action toujours plus folles, du début avec l’affrontement entre Uma Thurman et Vivica Fox jusqu’à un final délirant dans la house of blue leaves, véritable morceau de bravoure du film où le talent de QT explose littéralement à la face du spectateur ébahi.

Uma Thurman dans le rôle de « biiiiiiiiiiiiiiiiiiip » trouve ici un rôle de femme forte, laissée pour morte par ses anciens collègues assassins professionnels et qui ne vivra que pour se venger de tous ceux qui ont détruit sa vie. Face à elle, les deux premiers noms sur sa liste : O’Ren Ishi (Liu) en cheftaine yakuza épaulée par les Crazy 88 et Vernita Green experte en arme blanche. Mais avant ça, elle devra se reconstruire après 4 ans de coma dans un hôpital tarantinien au possible ou les comateuses servent de poupées gonflables à des infirmiers peu scrupuleux qui en font le commerce...

Les combats sont variés, rythmés, bien filmés et bien chorégraphiés : de vrais modèles du genre !
Quentin adopte toujours sa narration déstructurée avec des chapitres non chronologiques et utilise tous les effets à sa disposition pour montrer l’étendue de son talent : manga, ombres chinoises, plans séquences, noir et blanc, et moins de scènes de dialogue que dans ses autres œuvres. Il se frotte à un nombre de genres impressionants : film de kung fu, film de sabre, giallo, gore, manga, ... On sent bien qu’il s’est essentiellement focalisé sur l’action et la violence brute dans ce premier volume.

Un superbe hommage donc qui incite fortement le spectateur amateur à puiser dans le catalogue exceptionnel de références dont il est question ici, une réussite totale qui permet à QT de franchir encore un palier et l’a probablement hissé largement à la hauteur de ceux qu’il admire.

[Hannibal]

Kill Bill Volume 2

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Quentin Tarantino (2004) | 8/10
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Suite et fin du diptyque tarantinesque qui voit ici la mariée poursuivre sa sanglante vengeance avec trois noms restant sur sa liste noire. Tout d’abord Bud, le propre frère de Bill, qui a bien mal tourné en quatre ans, puisqu’il est désormais videur dans une boite minable de striptease dans un trou paumé. Vivant dans une caravane et buvant comme un trou, il est bien loin du tueur impitoyable qu’on s’était imaginé dans le premier volume. Elle Driver quant à elle, est toujours dans les affaires et voue même une haine féroce à notre mariée. Cela va donner d’ailleurs une des meilleures scènes de cet épisode avec un duel en lieu confiné de toute beauté.

La première heure reste, pour moi, la partie la plus intéressante du film et je trouve que toute la dernière partie traine un peu trop en longueur et en bavardage ce qui fait retomber le rythme du film comme un soufflet. C’est le seul reproche que je peux faire à cette suite et c’est pour cela que je la classe un cran en dessous du premier volume qui était décoiffant du début à la fin. Tarantino se pose un peu plus dans cette suite et soigne son climax final en révélant beaucoup plus du passé de la marié et de ses motivations.

Une des scènes les plus marquantes est l’entrainement avec Pai Mei, véritable hommage aux films de la Shaw et qui reste pour moi un de mes passages préférés des deux films. On voit enfin Bill et on en apprend beaucoup plus sur lui également, les personnages sont très travaillés et ont un vrai background ce qui leur donne de la profondeur et implique le spectateur dans leurs destins.
Les deux films sont donc liés mais suffisamment différents pour apprécier cette œuvre dans son ensemble comme une vraie réussite qui assoit un peu plus le talent de Tarantino. Les influences sont digérées et retranscrites de la plus belle des manières et la musique est toujours top : Bravo l'artiste !