Retrospective Western :
Vu pas mal de film du genre dernièrement avec quelques belles découvertes, voilà une première salve (on va eviter de tout poster d'un coup) :
Warlock (L'Homme aux colts d'or) d'Edward Dmytryk (1959) :
8/10
Là c'est du lourd, le scénario est excellent, un groupe d'homme terrorise une petite ville, on fait appel à du renford au duo
Henry Fonda et
Antony Quinn pour faire regner l'ordre alors que
Richard Widmark se détache de son groupe. Le trio est parfait comme les deux perso feminin (plutôt rare dans ce genre) chacun revèle ses cartes au fur et à mesure, le summum reste le personnage d'Antony Quinn

le plus ambigu et complexe du métrage. Vraiment à voir en plus il y a des plans inspirés de violence hors champ.
Règlements de comptes à O.K. Corral de John Sturges (1957) :
7/10 Le film vaut essentiellement pour son duo d'acteur, leur amitié qui porte le film et sa musique d'intro

(qui fait penser à certains score de Western Italien),
Kirk Douglas transpire la décontration vole le film à côté d'un
Lancaster qui la joue sobre. Le gunfight final est sympa mais dans l'ensemble le film m'a pas plus marqué que cela.
L'Homme qui n'a pas d'étoile de King Vidor (1955) :
5/10 Film de vacance pour
Kirk Douglas en roue libre qui amène sa bonne humeur dans ce film à se demander si le réal était vraiment au commande, le film met 40 minutes à demarrer, il y a un grand nombre de scènes de remplissage pour tenir 1h30 dont Douglas qui joue du Banjo. La seule chose à retenir est le lead féminin, femme fatale patronne de Kirk Douglas, leur relation est la seul chose un peu tordu qui amène 2/3 bonnes scènes, le reste est trop gentil et oubliable.
Anthony Mann / James Stewart :
L'Homme de la plaine d'Anthony Mann (1955) :
7.5/10
Comme souvent dans le genre on se bat pour un bout de territoire, ici le centre du film est une relation père fils de substitution bien écrite,
James Stewart se fait malmener et presque voler la vedette par les seconds rôles qui s'imbriquent tous bien au récit. Bon scénario avec d'excellent dialogues auquel Mann apporte son sens du rythme, réal et musique vraiment efficace seul ombre au tableau de ce beau scope un perso féminin un peu nunuche. A voir.
Les Affameurs d'Anthony Mann (1952) :
7/10 La particularité de ce Western est de suivre un convoi, du coup on voyage, on fait des kilometres, on voit du paysage, on voyage même en bateau. Comme toujours avec Anthony Mann, il y a un vrai sens du rythme, du découpage et de l'action bien distillé, pas le temps de s'ennuyer, un pur divertissement porté toujours par la classe de
James Stewart qui fonctionne bien auquel il manque un peu d'épaisseur ou de scènes marquantes.