[Milkshake] Mes critiques en 2015

[Milkshake]

Pour le coup j'ai trouvé les flashback bien imbriqué et le peu de temps écran des jeunes ça dure à peine 2 min je l'ai ai trouvé crédible, à la limite je préfère voir des acteurs qui en font trop que pas assez et qui sont inerte à l'écran.

Après je suis peut être un peu généreux sur la note mais dans la filmo de presque 50 film de Woody ce film se démarque très largement de la masse de film ou il nous ressert sans cesse la même recette sans être très inspiré. Là la brièveté du film va très bien avec le propos.

Son couple avec Gene Hackman fonctionne parfaitement alors qu'ils ont à peine 2 scène ensemble . Et puis j'ai un gros faible pour Gena Rowlands dans la stratosphère des plus grande actrice de l'histoire du cinéma, il y a Meryl Streep et juste à côté Gena Rowlands. Kate Winslet est pas très loin.

Hate de découvrir Love Stream qui sort en bluray en fevrier qui selon Jed serait le meilleur Cassavetes.

[Alegas]

The Martian de Ridley Scott

Cela fait un peu de la peine de voir que le grand Ridley Scott qui a peut-être le plus beau début carrière de l‘histoire du cinéma, il faut le faire quand même pour enchainer Les Duelliste, Alien et Blade Runner comme 3 premier grand films et par la suite faire d’innombrable film totalement oubliable sur le reste de sa carrière avec 2/3 sursaut (Gladiator Cartel voir même la Chute du Faucon Noir) ainsi qu’une perle peut être même son meilleur film le plus sous-estimé Kingdom Of Heaven.

On retrouve donc père Ridley en fin de carrière qui semble peu à peu même perdre son sens esthétique avec une réal de plus en plus fonctionnelle qui ne propose plus d’idée de mise en scène à devoir enchainer les tournages en mode industriel pour livrer un gros film de studio par an.

Pourtant le début fait espérer qu’on aura un survival un peu tendu avec une séquence de tempête qui renvoie directement au début d’Alien avec un look de cosmonaute à la Prometheus, puis arrive le disco fever. Et le disco c’est cool pour faire passer la pilule des raccourci scénaristique et des choix imposé par les producteurs pour rentrer dans le quota annuel de film qui peuvent être diffusé en Chine (le gouvernement Chinois qui vient faire coucou) en plus on n’a même droit à du Sean Bean qui survit un métrage, si ça c’est pas de la surprise.

Donc là le ton surprend et anéantie toute possibilité de tension en soit le film aurait pu être 10 fois plus efficace si il ne faisait pas 2h20 avec ce foutu montage alterné avec ses toutes ses scènes sur terre qui viennent casser le rythme, la narration, l’implication du spectateur avec un Damon toujours super sympathique. Le destin de notre héro en est totalement parasité avec des scénettes anecdotique de bureau digne d’une mauvaise série TV dont on se fou totalement. A côté pour une structure/histoire similaire Apollo 13 est un petit chef d’œuvre.

Donc le film est un epic fail au niveau narratif il suffit de voir sa fin sous gravity like ou l'on voit sans cesse les acteurs gêné par les cables qui les porte et son épilogue pub pour la Nasa useless comme si Ridley ne faisait que fermer les yeux sur quasiment tous les scénario qu’il choisit, peu importe tant que le studio donne son greenlight et lâche le gros chèque comme un réalisateur dépité de voir tous ses autre projets un peu plus burné (le Western sanglant Méridian de Sang de Cormac McCarthy) qu’il a en stock impossible à faire financer.

Un bon film se joue à des tous petits détails, là voir Damon se résumer à faire de la plantation de patate pour les manger sans enlever la peau nous montre à quel point l’investissement de Scott est entier sur ce qu’il veut nous mettre en image. On se retrouve donc avec à peine un demi-film tout juste sympathique, le reste du temps on se demande ce que, Jessica Chastain, Kristen Wiig ou le Khan de Marco Polo viennent faire ici, chachetonner entre deux tournages car ils n’ont absolument rien à jouer. Ah oui on a aussi Kate Mara qui est toujours aussi inexpressive derrière son écran comme si elle n’était jamais partie du tournage des 4 fantastiques.

Là il est clairement temps que Ridley retrouve un script digne de ce nom, le fait d’avoir appelé John Logan pour retoucher son prochain Alien, Fassbender en lead et prendre enfin son temps pour shooter/préparer son film, tout cela redonne un peu d’espoir pour sa prochaine incursion dans cet univers qui pourra difficilement être plus décevante que Prometheus.

5/10

[Milkshake]

Russian Roulette

L'homme Irrationnel de Woody Allen

Voilà un bon cru Allen, d’autant plus étonnant que pour la première fois de sa carrière Woody Allen délivre 3 films intéressant à la suite, sans déchet, court qui vont droit au but et porté par de véritable acteurs investi. Un véritable petit miracle dans sa carrière jalonné de beaucoup de film oubliable. Après une Cate Blanchett qui a véritablement élevé un scénario plutôt lambda et névrotique, voici le duo Emma Stone et Darius Khondji (directeur photo de Fincher/Wong Kar Wai et James Gray) de retour après avoir apporté un véritable vent de fraicheur dans son cinéma avec Magic in the Moonlight énième variation sur le thème de la magie dans la filmo de Allen.

Les mauvaises langues pourront dire : mais cet homme Irrationnel on l’a déjà vu dans la longue filmo d’Allen, un véritable mix de la storyline secondaire du prof qui sort avec son élève de Maris et Femmes le tout à la sauce du crime parfait de Match Point qui est lui-même un resucé d’une storyline de Crimes et Délits, tous deux inspiré/plagié d’un classique des 50s, A place in the Sun. Donc oui rien de nouveau à l’horizon, aucune idée n’est originale seul compte le traitement, ce qu’on en fait et comment on l’exploite. Oui Allen ne fait que rassasser ce qu’il a déjà dit mais il le fait avec un certain panache sur ce film.

Cette énième variation est suffisamment intéressante pour se placer dans le top 10 de sa filmo, Allen quand il s’en donne la peine apporte une touche qui me semble plus affuté que ses précédentes tentatives, sa collaboration avec Khondji se bonifie de film en film, comme rarement dans sa filmo il faut le dire ses films étant assez plat visuellement, ici il tente des choses formellement, Allen prend soin de dupliquer des scènes qui vont se répondre plan fixe, travelling, couché de soleil au bord de la mer et d’un lac jusqu’à un passage au miroir déformé dans une fête foraine. Le tout porté par une bande son classique et surtout Jazzy qui vient donner du rythme au film.

A cela s’ajoute un Joaquin Phoenix tout droit sorti stone du dernier PTA au début on a un peu peur qu’il soit en mode minimal à se cantonner au prof au bide bedonnant et à la buvette facile qui cherche un sens à la vie ce qui permet comme toujours à Allen d’aligner des référence littéraire dont Dostoïevski qui est l’influence principale mais son rôle s’avère dur à saisir et plus complexe qu’il n’y parait à jouer. Phoenix et Emma Stone forment un duo qui fonctionne, porte le film alors que le couple n’est pas crédible une seconde sur le papier (comme souvent les couples chez Allen), ils sont vraiment impliqué et apporte l’intensité qu’il faut en fin de métrage. Avec un meurtre qui devient un véritable stimulateur pour retrouver un plaisir de vivre les petites choses quotidiennes de la vie.

Le seul défaut que je trouverais au film, en dehors de la voix off inutile la majorité du temps, est qu’il est trop court pour véritablement marquer à peine 1h30 alors que la seconde partie qui change de point de vue se résume à refaire l’intrigue en mode détective et qu’il aurait fallu donner plus de temps d’écran à ce couple pour sentir la passion afin que la fin coup de chance soit plus poignante à l’image de son meilleur film Match Point.

Donc vivement qu'Allen recollabore avec Emma Stone sa nouvelle muse qui donne de la vie et des couleurs à son cinéma comme Scarlett Johansson il y a 10 ans.

7,5/10

[Milkshake]

Sacco et Vanzetti de Giuliano Montaldo

Voici un film important par son sujet à la fois peu connu et passionnant nous montrant l’envers du décor des 20s aux US, on est loin de l’imagerie clinquante des fêtes d’après-guerre et de ses gangsters profitant pleinement de la prohibition. Ici le film nous montre une oppression organisé par le gouvernement sur tout une franche de la population alors qu’aux US comme en Europe on craint la montée des mouvements communiste et anarchiste porté par la crise économique… une période trouble des US qui rappelle forcément les dérives du pouvoir sur le territoire Américain du Maccarthysme dans les 50s ou même les camps pour d’internement pour Japonais durant la WW2 traité par Ellroy mais qui ici à travers ce procès a eu une véritable répercussion mondiale d’indignation.

Au final ce n’est qu’une toile de fond passionnante à peine effleuré dans le film, on aimerait en savoir plus sur le climat de tension qui a régner à cette époque en se demandant si un documentaire n’aurait pas été plus pertinent tant le sujet à traiter semble vaste surtout que le peu de scènes mémorable du film se veulent être proche du documentaire avec son intro en noir et blanc au grain prononcé qui tente de ne faire qu’un avec le peu d'images archives montré le tout porté par un sublime thème de Morricone chanté , quel génie ce compositeur qui délivre aussi une superbe orchestration vers la fin.

Mais voilà cela reste de bref moment sur 2h de métrage, on aimerait que le réalisateur se focalise sur le drame humain qui se joue ici porté par un duo acteur excellent dont certainement le meilleur acteur italien de sa génération Gian Maria Volontè mais ils n’ont chacun finalement droit qu’un bref monologue pour convaincre, le reste du temps on est plus dans de la procédure, déroulement d’une enquête/contre-enquête, genre ingrat sur grand écran et anti cinématographique que seul Lumet ou le Oliver Stone de JFK a réussi à rendre passionnant sur plus de 2h et dernièrement Spielberg a compris qu’il ne pouvait pas faire tout un film seulement sur un procès.

Là on est dans une pure approche italienne 60s/70s comme beaucoup de polar/drame à tendance politique de l’époque comme du Petri ou Rosi avec un côté très froid plus procédural qu’autre chose cela permet de comprendre cette injustice, ce procès qui ne tient pas debout une seconde. Mais il faut avouer que certaines envolés orales des avocats semble écrite de manière grossière et manichéenne. Seule une scène de cocktail semble vraiment inspiré pour montrer que toutes les nationalités d’immigrés présente aux US sont mise dans le même bain et traité avec mépris par la première vague d’immigré.. un fond de discours, une historie qui semble se répéter sur le sol américain, on pense forcément au Gangs of New York de Scorcese ou au Heaven's Gates de Cimino qui se déroule 30/40 ans auparavant.

Bref un film au contexte plus riche que son sujet propre et son traitement froid mais rien que pour découvrir ce pan de l’histoire peu connu cela vaut la peine de regarder ce film qui donne envie d’en savoir plus sur le sujet et l’histoire qu’il l’entoure.

7/10

[Jed_Trigado]

Complètement d'accord avec toi pour le coup, le contexte est passionnant mais le tout est plombé une allure trop factuelle a mon goût. C'est un peu le problème récurrent de la plupart des films-dossiers a l'italienne d'ailleurs.

[Milkshake]

Oui le sujet m'a passioné surtout que c'est la partie des 20s aux US qui n'est quasiment jamais traité au cinéma c'est peut être le seul film de l'histoire du ciné qui le fait. Après ça se comprend c'est pas glorieux pour les US, il aura fallu une prod italienne pour prendre le risque de parler de ça sur grand écran.

Mais le traitement me plait pas du tout (comme bon nombre de film italien qui se veulent trop sérieux et trop froid du coup), de toute façon un film qui ne traite de qu'un procès c'est ce qu'il y a de plus dur à rendre captivant. Cela me semble insurmontable comme épreuve de cinéma pour un réal. En tant que spectateur c'est pas ce que j'ai envie de voir d'ailleurs j'ai aimé quasiment que les bref passages qui se passent en dehors du procès.

Du coup j'ai envie d'en connaitre plus sur le sujet il y a une BD aussi sur sacco et vanzetti que je vais lire et puis il doit avoir des documentaires à trouver certainement.

[Milkshake]

La Résistance de l'air de Fred Grivois

3ème film de 2015 écrit par le duo de scénariste Noé Debré/Thomas Bidegain et du coup on retrouve les même défauts que sur le dernier Audiard Dheepan mais en décuplé sans la patte d'Audiard pour apporter un peu de chair au propos.

Le début du film fait très peur, à la base on nous promet un thriller/polar quand on voit l'affiche et on se retrouve avec un film dépressif social à la française, on tombe dans le misérabilisme de bas étage puisque le héros se coltine toutes les emmerdes possible en même temps, dette, vie couple qui part en vrille, un père malade dont il faut s'occuper.. on se croirait presque revenu dans le spleen de dépression urbain forcé avec de gros sabots du Biutiful de Innaritu. Le tout avec une image bleuté bien grisatre qui va filmer les coin les plus industriel et laid de la france/belgique/italie. Formellement ça vent pas du rêve, ça se veut être plombant et ça le montre bien en multipliant les gros plan sur les visage des acteurs qui tirent forcément tous la tronche. Un peu cache misère froid comme réal.

Pourtant la scène d'assasinat d'intro intrigue et la deuxième partie du film s'avère pas mal si on oublie la charactérisation des perso pas très fine entre scène de cul gratuite et autre facilité (comme la mort du père) mais bon ça permet au moins de lancer le début qui est l'engrenage du hitman sniper débutant qui va être dépassé par les enjeux. La meilleur partie du film est en fait son méchant interprété par un Johan Heldenbergh excellent qui tente de séduire et apprendre les rouages à son tireur d'élite, la scène la mieux écrite étant l'apprentissage du mensonge et l'excellente scène du train, très bonne idée de rapprocher le tueur de sa victime ce qui vient tout faire basculer. Du coup ça engendre la seule véritable scène d'action du film.

Et puis par la suite... en fait rien il n'y a pas de suite comme pour Dheepan alors que le récit démarre à peine, ça coupe net alors qu'il manque au moins un dernier tiers voir une deuxième moitié du coup on ressort une nouvelle fois avec l'impression d'avoir juste vu une intro de 1h30 un peu étiré artificiellement avec plein de scènes/pistes qui n'aboutissent à rien. Véritablement frustrant alors je veux bien que les moyens du cinoche français soit limité mais alors là il faut pas mentir sur la marchandise, on fait un film de genre ou on en fait pas, quitte à revoir le pitch de base à la baisse plutot que de lancer un récit et couper juste quand ça démarre à peine en plus comme Dheepan on se refuse totalement à filmer l'action sur le final... pourquoi ? On dirait un déni ou simplement un renoncement total envers son propre film. Ou alors on n'ose pas dire qu'on ne sait tout simplement plus quoi raconter.

On pourra juste noter un Reda Kateb toujours juste et impliqué , meilleur acteur français en activité qui mérite mieux mais pour une fois il a la chance de porter tout un film sur ses épaules.

5/10

[Milkshake]

BILAN 2015

Pour clore l'année 2015, tous les films qui ont valu le coup d'oeil cette année et les quelques films mémorables qui sortent du lot.

Knight of Cups de Terrence Malick : 8,5/10
Ex Machina de Alex Garland : 8,5/10

Blackhat de Michael Mann : 8/10
Nos Futurs de Rémi Bezançon : 8/10
Inside Out de Pete Docter : 8/10

L'homme Irrationnel de Woody Allen : 7,5/10
La Dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil de Joann Sfar : 7,5/10
The Assasin de Hou Hsiao-hsien : 7,5/10
Youth de Paolo Sorrentino : 7,5/10
It Follows de David Robert Mitchell : 7,5/10
She’s Funny That Way (Broadway Therapy) de Peter Bogdanovich : 7,5/10
Le pont des espions de Steven Spielberg : 7,5/10
Suite Française de Saul Dibb : 7,5/10
Mission: Impossible - Rogue Nation de Christopher McQuarrie : 7,5/10

The Assasination de Dong-hoon Choi : 7,5/10
The Dark Valley de Andreas Prochaska : 7,5/10
Sea Fog de Sung Bo Shim : 7,5/10
Slow West de John Maclean : 7,5/10
Loin des Hommes de David Oelhoffen : 7,5/10
The Voices de Marjane Satrapi : 7,5/10
Unbroken d'Angelina Jolie : 7,5/10

The Lobster de Yorgos Lanthimos : 7/10
Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E de Guy Ritchie : 7/10
Crimson Peak de Guillermo Del Toro : 7/10
Testament of Youth de James Kent : 7/10
Far from the Madding Crowd de Thomas Vinterberg : 7/10
Mad Max Fury Road de George Miller : 7/10
Shaun le mouton de Mark Burton & Richard Starzak : 7/10
Pawn Sacrifice de Edward Zwick : 7/10

Dheepan de Jacques Audiard : 6.5/10
La Isla Minima de Alberto Rodriguez : 6.5/10
By The Sea de Angelina Jolie : 6.5/10
Selma de Ava DuVernay : 6.5/10

Tale of Tales de Matteo Garrone : 6/10
Me and Earl and the Dying Girl de Alfonso Gomez-Rejon : 6/10
The Gift de Joel Edgerton : 6/10
Victoria de Sebastian Schipper : 6/10
Life de Anton Corbijn : 6/10
Love & Mercy de Bill Pohlad : 6/10
Child 44 de Daniel Espinosa : 6/10
Entourage de Doug Ellin : 6/10
Infinitely Polar Bear de Maya Forbes : 6/10
The Walk de Robert Zemeckis : 6/10

Découverte/Redécouverte :

Miami Vice de Michael Mann (2006) : 7/10
Le Conformiste de Bernardo Bertolucci (1970) : 8/10
Fisher King de Terry Gilliam (1991) : 8/10
Hunger de Tony Scott (1983) : 8/10
Twin Peaks - Fire Walk With Me de David Lynch (1992) : 7.5/10
The King Of New York de Abel Ferrara (1990) : 7.5/10
Body Double de Brian De Palma (1984) : 7.5/10
Another Woman de Woody Allen (1989) : 8/10
Sacco et Vanzetti de Giuliano Montaldo (1971) : 7/10

Retro Western Spaghetti :

Le Mercenaire de Sergio Corbucci (1968) : 8,5/10
El Chuncho de Damiano Damiani (1966) : 8,5/10

Une Corde, Un Colt de Robert Hossein (1969) : 8/10
Keoma de Enzo G. Castellari (1976) : 8/10
Death Rides A Horse de Giulio Petroni (1967) : 8/10
The Big Gundown de Sergio Sollima (1968) : 8/10

Companeros de Sergio Corbucci (1970) : 7,5/10
Le Dernier jour de la colère de Tonino Valerii (1968) : 7,5/10