[Pabelbaba] Mes Critiques en 2015

[lvri]

Vous êtes incroyable vous deux quand même

[Mark Chopper]

On te laisse jusqu'au 31 décembre pour le découvrir.

Après ça, tu seras puni et contraint de mater toute la filmographie de Michael Dudikoff.

[pabelbaba]

Pour me faire l'avocat du diable, c'est bien aussi de se garder des classiques sous le coude.

M'enfin Robocop, c'est un putain de morceau quand même, un truc incontournable, même si on déteste.

[Mark Chopper]

Pour me faire l'avocat du diable, c'est bien aussi de se garder des classiques sous le coude.

A quoi bon ? Puisque 2016 sera géniale et truffée de chefs-d'oeuvre

[Hannibal]

Tom manque de foi en l'avenir me consterne

[Mark Chopper]

Perso j'attends que les gros studios se lancent dans les reboots crossovers.

Histoire de relancer les franchises qu'ils ont planté. Du type RoboCop VS Terminator ou Les 4 fantastiques contre Predator.

[Hannibal]

tu vends du rêve!

[pabelbaba]

Robocop Vs Terminator a été tenté en BD...

[lvri]

On te laisse jusqu'au 31 décembre pour le découvrir.

Après ça, tu seras puni et contraint de mater toute la filmographie de Michael Dudikoff.

T'es fan des punitions Mark non ?
Je te soupçonne d'être un poil sado-masochiste....

Je m'engage à le voir (et à me prendre un claque comme pour Mad Max )

[Jed_Trigado]

Robocop Vs Terminator a été tenté en BD...

Et en jeu vidéo aussi.

[pabelbaba]

Oh merde...

[pabelbaba]

You Bet Your Life de Tommy Leung - 1989

Les chinois aiment bien faire de la comédie avec des fantômes, c'est un truc que l'on voit souvent chez eux. On trouve même un petit paquet de "ghost-kung-fu-comedy". Ici, malgré la présence de Yuen Cheung Yan aux chorégraphies et comme acteur, il n'y a quasiment pas de kung-fu. En revanche, il y a du gambling! Autre genre très apprécié à HK.

Le mélange passe plutôt bien. La partie comedie est assurée par trois tronches du ciné HK : Sandra Ng, Lowell Lo (assez rare, car il est surtout compositeur, mais il est aussi sosie non officiel de Mos Def), et surtout Gabriel Wong, qui a une tronche à jouer dans un manga live. Des seconds couteaux donc, voire au-delà... Mais ils ont du savoir-faire et savent varier les grimaces. Parce que finalement, il s'agit de 80% des ressorts humoristiques du film.

En effet, il y a bien un peu de comique de situation, mais sinon, la vraie partie drôle est concentrée à la fin, lors du final où les protagonistes parient leur vie à différents jeux. Et l'on rie alors surtout des gueules qu'ils peuvent tirer. A ce jeu, Sandra Ng (déjà bien pourvue...) remporte la palme avec des expressions complètement abusées.

Mais ce n'est pas pour ça que le reste est sans intérêt, les quelques parties horrifiques tiennent la route, mais sans plus, et la trame générale donne l'impression que l'histoire a été écrite avant le début du tournage, contrairement à beaucoup d'autres films du genre.

Au final, ça donne une comédie correcte, pas trop longuette, avec un final bien sympathique.

5,5/10

[pabelbaba]

Swordsman de King Hu, Ann Hui, Andrew Kam, Raymond Lee, Ching Siu Tung et Tsui hark - 1990

Malgré la litanie de réalisateurs ayant œuvré sur ce film, il ne s'agit pas d'un film à sketchs, mais d'un film bancal.

Ca se ressent à peu près tout le temps. Pourtant l'histoire est très simple, mais elle est perpétuellement mal racontée, avec de persos pourtant pas si nombreux, présentés de façon sommaire ou à rebours de l'avancée du scénario. Dans le style global, c'est plus difficile à dire, on ne reconnait pas les "pattes" d'Ann Hui ou de King Hu, vu qu'ils sont eclipsés par le montage stroboscopique made in Tsui Hark dans certaines séquences.

Malgré tout, le film dégage un charme certain, avec des décors naturels vraiment beaux et des figurants nombreux et bien costumés. Malheureusement, certains choix de casting pénalisent franchement le film. En particulier Sam Hui, dont le rôle n'est déjà pas super bien écrit (ni héros, ni anti-héros, ses qualités sont très mal définies) et qui ne dégage rien. Pareil pour Jacky Cheung, qui n'est pas horripilant (ouf!), mais qui n'est pas non plus dans le ton. Cela tranche avec le professionnalisme de Wu Ma ou de Yuen Wah, ou avec le charme certain de Sharla Cheung et Fennie Yuen.

Le rythme n'est pas non plus un point fort, avec des scènes à rallonge qui alourdissent cette recherche du parchemin volé, avec des discussions sur des intrigues de palais pas folichonnes, on se perd encore davantage. Cependant, il y a pas mal d'idées bien utilisées, notamment les serpents, qui dynamisent astucieusement les combats dans le dernier tiers.

Au final, ça donne un bordel un peu terne et longuet, dont quelques éléments arrivent à susciter l'intérêt.

6,5/10

[pabelbaba]

Wild Search de Ringo Lam - 1989

Après trois films particulièrement forts et passionnants (City On Fire, Prison on Fire et School on Fire), Ringo Lam réalise ce remake de Witness de Peter Weir avec Chow Yun Fat dans le rôle principal.

Finalement peu importe le nom du réalisateur et ce qu'il a pu faire avant, le matériau de base n'est quand même pas bien passionnant... Et traité à HK, c'est encore pire. En effet, les drames teintés d'enquête policière sont rarement des réussites dans l'ancienne colonie, et ce film ne fait pas exception. Heureusement l'histoire ne sombre pas dans le misérabilisme extrême, mais globalement les sentiments sont traités au tractopelle. Pourtant Cherrie Cheung est toute mimi et Chow yun Fat a la classe, mais les clichés se bousculent : le grand père très très méchant, l'ex-mari jaloux, la gamine toute choupinette, le père biologique aussi très très méchant... Ca ne fait pas dans la dentelle.

Du coup on a peine à s'intéresser à cette idylle artificielle. Il reste alors à s'accrocher au reste, notamment les moments de rage lamiens. Et dans ce film, ils ne dérogent pas à la règle, ils sont peu nombreux, mais particulièrement forts. La course poursuite en marche arrière est vraiment scotchante, avec une intro choc et un déroulement bien déglingo. Pareil pour l'exécution sans sommation dans le bar, c'est sec, net et brutal. Avec en prime un Roy Cheung taillé pour ce genre de rôle.

Compte-tenu de ces éléments, je m'attendais à un final en feu d'artifice, mais Lam l'évite en refusant l'affrontement avec de nombreux protagonistes. Ce sera un 2 contre 2, assez spectaculaire au milieu des flammes. Dommage que son issue soit si cousue de fil blanc.

Au final on se retrouve avec un énième drame bancal made in HK, relevé par quelques scènes typiques et la classe de CYF.

6/10

[Jed_Trigado]

Tu pinailles un peu, il est cool ce film, c'est tellement mieux que la merde de Peter Weir dont il est le remake.