[Scalp] Le coin allociné garantie sans argument

[Scalp]

Non mais j'aime bien les chattes (oui bon c'est 7h30)

[Jed_Trigado]

C'est du beau.

[Scalp]

5.5/10

The Homesman de Tommy Lee Jones - 2014

Pas de revision à la hausse pour ce film que j'attendais beaucoup lors de sa sortie, surtout que c'était adapté de Glendon Swarthout qui est un grand nom du western (The Shootist ça reste un putain de roman, et une mauvaise adaptation ciné). Mais en le revoyant j'ai pensé au dernier Tom Hanks, ce qui est pas bon signe, alors si y a rien à dire sur la forme (juste beau, du classicisme dans ce qu'il a de plus agréable avec des magnifiques tableaux par moment) et le jeu des acteurs ( Tommy dans un contre emploi savoureux et Skank que j'aime pas habituellement qui trouve enfin un rôle à la hauteur de son physique pas facile, celle là elle est totalement gratuite) mais alors ce petit convoi à travers l'ouest pour ramener 3 folles chez elle c'est clairement pas passionnant, les péripéties sont tout sauf palpitantes (on pourrait presque même dire qu'il y a pas de climax parce que bon la scène dans la maison bleu ou la rencontre avec un mec à un moment c'est pas vraiment suffisament palpitant pour parler de climax) et le rythme est plus que pépère j'ai rien contre encore faudrait il donner un peu de consistance à tout cet ensemble et à part quelques dialogues entre les Tommy et Skank c'est pas terrible, on suit ça de loin.
Le film ne décolle jamais (on attend vaguement une réel péripétie), l'intro est un peu trop longue pour finalement pas grand chose (y a franchement pleins de scènes qui servent à rien dans le début du film et c'est plus de 30 minutes d'intro qu'on a) et on voit bien que le trio de femmes folle est là histoire de donner une raison de se promener, bon après c'est jamais chiant, ça se suit tranquillement mais y a un gros manque d'implication émotionnel (même si il y a de très jolies scènes comme celle où il sort l'une des femmes de la rivière aidé par les 2 autres, c'est un truc très succinct), genre y a un gros évènement au 2/3 du film et juste tu te dis, ah ok elle est aussi finalement elle est folle. Bon après l'approche frontale fait plaisir, ça fait pas de chichi, pas de scène à l'eau de rose, l'ouest c'est sec et pas beau à voir, les femmes sont soit folles soit marquées pas le temps.
Les personnages sont finalement juste esquissés, Skank y a pas besoin de plus la développer et Tommy c'est juste un mec avec une parole et une sorte de sens du devoir, mais jamais il est question de rédemption et le mec ne change pas pendant le voyage, c'est un peu trop basique ici. Y a pas mal de têtes connues qui passent faire un petit coucou mais c'est rôles sans épaisseur.
La BO de Beltrami est plutôt chouette dans l'ensemble même si très minimaliste.
Tout comme son premier film Jones filme une marche funèbre qui se fait sur un rythme tranquille sauf que dans son premier film y avait une réelle implication chose totalement absente ici, si on veut voir des femmes qui traversent l'ouest, mieux voit revoir Convoi de Femmes de Wellman. Enfin ça reste meilleur que la dernière merde de Tom Hanks car bon Tommy Lee Jones c'est pas Hanks.

[Milkshake]

Quelle deception ce film. Tommy Lee Jones qui nous avait offert le superbe Trois Enterrement grace au scénario de Arriaga qui n'a rien fait depuis son film de 2008.

L'histoire ne tient jamais la route, le potentiel de toutes ces femmes folles n'est jamais exploité sauf sur une scène quand il y en a une qui s'enfuit.

[Dunandan]

Punch-Drunk Love de PTA - 2002

Alors c'est ça LA romcom des 00's, bein putain un film avec un couple de teubé, une famille de cinglé et des péripéties WTF.
PTA invente la première romcom où il se passe rien (j'exagère à peine), c'est l'histoire d'un mec qui est souvent au téléphone, bosse dans un hangar et achète des conserves, ça c'est la première demi heure (des longs plans dans un hangar vide avec le mec cadré pour dire "tavumongarscommeilestseul" trop bien réal), y a que ça, passionnant, après y tombe amoureux de la première femme qui l'envoie pas chier du coup il se transforme en Jason Statham... Punch drunk love c'est l'histoire d'un gars qui trouve un piano et du coup à la fin y joue du piano.
Sinon parait que c'est bien réalisé, j'ai pas trop vu de différence avec les romcsoms de Woody Allen.

Faut se taper le pire couple d'acteur ever d'une romcom, Sandler déjà il est nul quand il fait de la comédie mais alors dans un rôle sérieux c'est pire, quand à Emily Watson ça doit être la mère de l'autre pékinois de Drive.
La BO ?? y en a une ? même pas foutu de foutre un thème marquant ou une chanson sympa.
PTA, tu parles d'un génie, c'est juste l'homme d'un seul film. Et qu'on me dise pas que c'est parce que je comprend rien ou que j'aime pas les films où se passe rien, la trilogie Before est là et sera toujours là pour contredire.v Un film où t'as juste envie de jeter des cailloux sur le couple tellement il font pensé à Confession Intime.

[pabelbaba]

C'est un peu le souvenir que j'en ai. Mais bon, je voulais lui donner une seconde chance parce que je l'avais maté au cinoche au milieu d'un marathon de séances à pas cher en août.

[elpingos]

T'as rien compris.

[Jed_Trigado]

Ils sont trop vieux pour ces conneries.

[Scalp]

L'amour est mort

[Mark Chopper]

PTA, tu parles d'un génie, c'est juste l'homme d'un seul film.

Ou en gros il se contentait de singer Scorsese.

Oui, j'ajoute de l'huile sur le feu...

[logan]

[Mark Chopper]

Jusqu'au dernier plan "hommage" à Raging Bull (la frontière est floue).

[dagokhiouma]

vu trois de lui: boogie nights, magnolia et twbb: tous surcôtés, à mort pour les deux premiers. c'est pas mauvais mais ça se regarde le nombril et ça oublie le spectateur. et puis c'est très souvent ennuyeux.

[osorojo]

Oui, oui

[Mark Chopper]

vu trois de lui: boogie nights, magnolia et twbb: tous surcôtés, à mort pour les deux premiers. c'est pas mauvais mais ça se regarde le nombril et ça oublie le spectateur. et puis c'est très souvent ennuyeux.

Tu t'ennuies dès que tu ne vois pas un chinois avec un flingue de toute façon

Il y a une virtuosité, une ambition qu'on ne peut pas nier. Sans parler de la direction d'acteurs... Ne pas accrocher à cet univers, c'est compréhensible (j'ai lâché l'affaire avec The Master), mais de là à voir tout en noir