[Scalp] Le coin allociné garantie sans argument

[Scalp]

3/10

Self Less de Tarsem Singh - 2015

Pour un Looper réussi combien de Source Code, In time ou Paycheck tout pété, le thriller SF est un genre en perdition et c'est pas Singh qui allait le sauver.
Ca fait pas 5 minutes que ça a commencé qu'on a déjà 2h d'avance sur le personnage et on se tape une longue intro de 40 minutes, là où 20 minutes auraient largement suffit.
Après ça part en road movie tout mou avec 3 pauvres séquences d'actions, bon la première dans la baraque est pas trop mal avec une certaines sécheesse et plutôt bien filmé, le reste c'est déjà oublié.
La quête d'identité du héros ? osef
Les motivations de Goode ? osef
La relation entre le héros et sa femme ? osef
Quand ton film il est pas original, soignes ta narration, parce que là c'est juste très mal raconté, jamais y a le truc qui fait qu'on va s'intéresser au sort des personnages (et la gamine plombe le film à chaque apparition), on subit et puis c'est trop long, le rythme est tout bancal.
Reynolds est pas nul (en fait il est souvent pas nul mais il joue toujours dans des films pourri), Kingsley c'est le 2ème nom sur l'affiche mais on le voit 5 minutes, le reste du casting c'est au rabais.
Singh sa carrière est fini, il va finir sur des épisodes de CSI.

[helldude]

Niveau mise en scène je trouve qu'il n'y a rien à sauver même pas la première scène dans la baraque. En fait cette mise en scène est à l'image de l'idée de départ du film : un vieux dans un corps de jeune. A ce niveau là c'est très bien vu

[Jack Spret]

La fusillade dans la maison, ça reste quand même bien violent et assez bien filmé.
Elle détonne par rapport au reste du film et c'est d'ailleurs la seule scène qui me reste en mémoire.

[helldude]

Ben en ce qui me concerne le film m'a entièrement anesthésié, c'est peut être ça...

[Scalp]

Je l'ai déjà oublié cette scène.

[Jack Spret]

C'est moche Alzheimer !

[Scalp]

M'en parle pas.

[Milkshake]

Pas une question d'age j'ai aussi tout oublié du film, me rapelle juste que la miss surjoue à mort les passages dramatique.

Le plus dramatique est Tarsem Singh dont le talent semble avoir totalement disparue, on dirait que ça a été emballé par le yes man d'à côté ou le mec issue de série TV qui fini à la tête d'une prod marvel, ou alors il a shooté cela les yeux fermé entre deux bon plats cuisiné comme Rodriguez.


Pour le coup Source Code ça reste un petit modèle d'efficacité qui rapporte, petit Thriller SF qui coute pas trop chère au pitch qui attire, que les studio tentent de reproduire chaque année sans conviction.

Looper ça reste un chef d'oeuvre du genre comme on a en 1 fois tous les 5/10 ans.

[Scalp]

Ah non Source Code c'était nase, au bout de 30 min le coup du on recommence tout, ça gave.

[Alegas]

T'es juste pas fan du concept, voilà tout (sauf que y'a Tom Cruise parce que tu kiffes son corps). Je te rappelle que t'aimes pas Un jour sans fin.

[Scalp]

Tom

[Milkshake]

ça on l'avait compris depuis longtemps que Scalp était scientologue, qu'il croyait en la réincarnation des ET dans les volcans de notre planète par le Tom Cruise tout puissant.

Par contre ça t'empêche pas d'être méchant avec Will Smith, attention tu vas te faire virer de ta secte

[Scalp]

6/10

Comment c'est loin de Orelsan - 2015

C'est ni Clerks ni 8 miles, les 2 films auquel on pense le plus mais c'est bien plus humble que le film de Abdel Malick.
Le film réussit à pas être chiant alors c'est un film sur 2 brankeurs, comme pour Libre et Assoupi c'est une sorte d'apologie de la glande sauf qu'ici le capital sympathie est bien plus important outre le rap (Bo sympa sans plus pour le coup, on retiendra le morceau de Akh et 2 autres des Casseurs) on a plein de petite référence sympa (le survet de la Toho, le poster de Iron Monkey...). Après si on aime pas le rap ca reste regardable je pense.
Sans ce capital sympathie le film serait bien moins sympa, c'est pas toujours drôle (mais bon les dialogues fonctionnent, les vannes racistes et misogynes ca reste de la valeur dire, c'est juste qu'on sourit plus qu'on rigole) et le dernier tiers souffre un peu (la création de la chanson est bof, de toute façon aucun film ne pourra passer après Hustle & Flow pour ca).
Mais ca se suit quand même grâce à l'abattage du duo, Gringe se montre plus a l'aise qu'Orelsan (chose qu'on voit déjà dans Bloqué) et la connerie de certaine situation. Le reste du cast inconnu au bataillon fait le taf.
Derrière la caméra Orelsan se prend pas pour Tarantino et passer l'intro (très réussit au demeurant) il fait du Kevin Smith, plan séquence et montage minimaliste.
Dans le pays où Kev Adams est devenu l'acteur qui fait le plus d'entrées, ca reste important d'avoir ce genre de film.

[Milkshake]

Orelsan niveau flow je trouve ça très très faible, ça fait très guy next door qui s'est mis au rap un peu par hasard. On dirait preque une parodie de rappeur parfois même si il a un sens de la rime mais c'est le minimum syndical.

Par contre je suis tombé sur un de ses sketch de glandeur sur un canapé sur Canal + par hasard c'est assez marrant la manière d'utiliser les mots par contre cette même idée de sketch de 2 min étalé sur 1h30 ça fait peur.

[Mr Jack]

Il est pas mal du tout niveau flow l'ami Orel. Il manie bien les mots et sait accélérer quand il faut. Dans le game d'aujourd'hui c'est pas si mal.